Les Français ont, selon les calculs de la Tribune d'hier, investi 8,15 milliards d'euros en 2004 dans les jeux de hasard, de l'Euromillions au tiercé en passant par les bandits manchots. Les trois opérateurs de jeux (casinos, PMU et Française des Jeux) ont connu des résultats records. Boosté par l'Euromillions, lancé en février, le chiffre d'affaires de la Française des jeux (FDJ) grimpe de 9,8 %, à 8,55 milliards d'euros. Dans les courses, le PMU, fort de ses 6,5 millions de parieurs (500 000 de plus que l'an passé), affiche un chiffre d'affaires de 7,557 milliards d'euros, en hausse de 7,6 %. Avec 2 milliards d'euros, le quinté, son «navire amiral», représente 25 à 30 % du résultat. Quant aux 188 casinos de France, ils affichent, avec 2,613 milliards d'euros, un produit brut des jeux (PBJ) en hausse de 2,6 %. Soit, selon les groupes de casinos, la plus faible croissance des quinze dernières années. Une croissance qui ne tient qu'à l'ouverture de nouveaux établissements et à l'installation de nouvelles machines à sous. Ces dernières constituent l'essentiel de l'activité des casinos, générant plus de 93 % du PBJ total.
(source : liberation.fr/David REVAULT D'ALLONNES)