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Rapport du marché des jeux en ligne en France, 4eme trimestre 2020 - 18/03/2021
Cour des comptes - La régulation des jeux d’argent et de hasard
Décret n° 2015-669 du 15 juin 2015 relatif aux prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos
Arrêté du 15 mai 2015 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Décret no 2015-540 du 15 mai 2015 modifiant la liste des jeux autorisés dans les casinos fixée par l’article D.321-13 du code de la sécurité intérieure
Arrêté du 30 décembre 2014 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007
Décret no 2014-1726 du 30 décembre 2014 modifiant la liste des jeux autorisés dans les casinos fixée par l’article D. 321-13 du code de la sécurité intérieure
Décret no 2014-1724 du 30 décembre 2014 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Les jeux d’argent en France - Avril 2014
Arrêté du 6 décembre 2013 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Arjel - Rapport d'activité 2012
Arjel Mars 2013
Régulation du secteur des jeux en ligne et nouvelles technologies
Arrêté du 28 février 2013 modifiant l'arrêté du 29 octobre 2010 relatif aux modalités d'encaissement, de recouvrement et de contrôle des prélèvements spécifiques aux jeux de casinos
Arrêté du 14 février 2013 modifiant les dispositions de l'arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Décret no 2012-685 du 7 mai 2012 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 portant réglementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques
Rapport d'information de M. François TRUCY, fait au nom de la commission des finances n° 17 (2011-2012) - 12 octobre 2011
Les niveaux et pratiques des jeux de hasard et d’argent en 2010
Décret no 2011-906 du 29 juillet 2011 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 portant réglementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques
Décret no 2010-605 du 4 juin 2010 relatif à la proportion maximale des sommes versées en moyenne aux joueurs par les opérateurs agréés de paris hippiques et de paris sportifs en ligne
LOI no 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne
Fédération Suisse des Casinos - Rapport 2009
Arrêté du 29 juillet 2009 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Projet de Loi du 30 mars 2009 relatif à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne
Arrêté du 24 décembre 2008 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Rapport Bauer - Juin 2008 - Jeux en ligne et menaces criminelles
Rapport Durieux - MARS 2008 - Rapport de la mission sur l’ouverture du marché des jeux d’argent et de hasard
Rapport d'information du 6 février 2008 - le monopole des jeux au regard des règles communautaires
Étude de législation comparée n° 180 - décembre 2007 - Les instances de contrôle du secteur des jeux
Arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos (JO du 17 mai 2007)
Loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance
Décret no 2006-1595 du 13 décembre 2006 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 et relatif aux casinos
Décret n° 2006- 1386 du 15 novembre 2006
Rapport Trucy

Evolution des jeux de hasard


mots clefs : tout 33FF33'>contraire 3


Mardi 29 août 2017 : Privatisation de la Française des jeux : pour ou contre ? (article actualisé le 29.08.2017)



Privatisation de la Fran31;aise des jeux : pour ou contre ?

JPG. MARTIGNONI-HUTIN

Sociologue, Centre Max Weber, Universit33; Lumi32;re (Lyon II)

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  • LE GOUVERNEMENT D'EDOUARD PHILIPPE VEUT FAIRE ENTRER DE L'ARGENT DANS LES CAISSES DE BERCY EN CEDANT DES ACTIFS DETENUS PAR L'ETAT, ET NOTAMMENT CEUX QUI NE SONT PAS COTES (BANQUE POSTALE, FRANCAISE DES JEUXR30;)

  • RESTE A SAVOIR S'IL FAUT CEDER A LA FACILITE ET PRIVATISER LA FRANCAISE DES JEUX, OU CONSERVER PRECIEUSEMENT CEBIJOU DE FAMILLE TRES ANCIEN DE LA REPUBLIQUE DES JEUX ?

  • CE CHOIX POLITIQUE, FINANCIER, FISCAL, SYMBOLIQUER30;. DE LA NON PRIVATISATION DE LA FRANCAISE DES JEUX POURRAIT ACCOMPAGNER UNE REFONDATION AMBITIEUSE DE LA POLITIQUE DES JEUX DE LA FRANCE QUI, DEPASSANT LES RECOMMANDATIONS DE LA COUR DES COMPTES, SERAIT EN HARMONIE AVEC LE PROJET PRESIDENTIEL

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Le dossier de la privatisation de la Fran31;aise Des Jeux (FDJ), qui a plusieurs fois d33;fray33; la chronique ces derni32;res ann33;es, notamment en 2008 et 2014 (1), risque de revenir sur la sellette à la rentr33;e. Bruno Lemaire ayant annonc33; au S33;nat le 6 juillet, qu'il proc32;derait à la vente d'actifs non strat33;giques pour faire entrer 10 milliards dans la bougette de Bercy. Ce pactole sera destin33; à alimenter un Fond sur « l'innovation de rupture » (2) et non à combler le tonneau des Dana39;des du d33;ficit budg33;taire. Si peu d'information ont filtr33; sur ces « prochaines cessions de l'Etat actionnaire » (3) r33;alis33;es par l'APE (Agence des Participations de l'Etat) et Bpifrance, la FDJ apparait comme une proie facile, en tant que soci33;t33; non cot33;e en tr32;s bonne sant33; financi32;re. Quatri32;me loterie mondiale, deuxi32;me loterie europ33;enne derri32;re Lottomatica ( la loterie italienne), la FDJ revendique 26 millions de joueurs.

Si les 33;l33;ments qui militent en faveur d'une privatisation de l'op33;rateur des loteries sont anciens et connus, les arguments qui invitent à conserver cette pr33;cieuse p33;pite ludique dans le giron de l'Etat le sont moins, alors qu'ils apparaissent nombreux, pragmatiques et peut 34;tre m34;me strat33;giques dans le cadre d'une nouvelle Politique Des Jeux.

Souhaitons que le ministre de l'33;conomie entendent ces arguments et ne se pr33;cipite pas en faveur de la solution de facilit33; : « se s33;parer de sa poule aux œufs d'or » (4) en la privatisant. Gageons que le Pr33;sident de la R33;publique prenne le temps de la r33;flexion avant de proc33;der à son arbitrage, m34;me si, selon Les Echos, Christian Eckert (5) a r33;v33;l33; sur son blog qu'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, « aurait pouss33; il y a deux ans à la vente de la FDJ ... » (6)

Mais E. Macron n'est plus ministre. Il pr33;side au destin de notre pays et semble vouloir inscrire son action dans la dur33;e, le pragmatisme et - si n33;cessaire - la rupture. Cela pourrait modifier les choses. Car, outre le fait qu'il y a sans doute « une pr33;f33;rence fran31;aise pour le monopole « comme l'a not33; r33;cemment Jean Marc Vittori dans les Echos ( 7 ) ce choix politique » de ne pas privatiser totalement la FDJ pourrait accompagner une refondation ambitieuse de la Politique Des Jeux de la France qui, d33;passant « les recommandations de la Cour des Comptes », serait en harmonie avec le dessein pr33;sidentiel.

L'arriv33;e d'E. Macron bouleverse en effet le paysage politique national. M34;me si l'industrie des jeux de hasard et d'argent (JHA) n'est pas un dossier prioritaire pour le gouvernement, tous les secteurs 33;conomiques seront concern33;s par cette nouvelle donne dans les mois qui viennent. Consid33;rant les ambitions nationales et internationales du chef de l'Etat, sa volont33; d'aboutir, de sortir des blocages traditionnels, de « l'ancien monde » et des « vieilles m33;thodes »R30; les op33;rateurs ludiques peuvent profiter de cette opportunit33; pour valoriser de mani32;re p33;renne leurs nombreux atouts, leur poids 33;conomique et culturel, leur histoire ; mais ils doivent surtout (notamment les casinos et le PMU) afficher leurs ambitions et ne pas se contenter de mettre en avant leurs revendications.

Le fait que le nouveau locataire de l'Elys33;e mette syst33;matiquement en avant des fondamentaux et des probl33;matiques que les acteurs de l'33;conomie des jeux connaissent bien (travail, efficacit33;, r33;sultat, transparence, moralisation, emploi, d33;veloppement 33;conomique, excellence Fran31;aise, marque « France », baisse de la fiscalit33; pour favoriser l'activit33;, n33;cessit33; d'amoindrir et de simplifier la r33;glementationR30;) constitue des 33;l33;ments objectifs favorables au secteur.

En finir avec l'Etat Croupier ....

Privatiser partiellement ou totalement la FDJ (d33;tenue à 72% par l'Etat) ( 8) permettrait de satisfaire Bruxelles qui n'aime pas les monopoles. Il ouvrirait de facto les jeux « sous droit exclusifs » (paris sportifs en dur, loteries, jeux de grattage) à la concurrence, offrant plus de choix et de libert33; aux joueurs.

La soci33;t33; dirig33;e par St33;phane Pallez perdrait un monopole, dont elle use et parfois abuse. Les sujets sont multiples ou la FDJ pourrait se faire 33;pingler si l'AFP - qui se contente de reproduire pro domo les nombreux communiqu33;s de l'op33;rateur - refusait d'34;tre instrumentalis33;e et si les m33;dias faisaient correctement leur travail. : scandale de l'al33;atoire pr33;pond33;rant concernant les jeux de grattage, taux de redistribution (TDR) pingre et r33;glement33;, prix du ticket de loto en augmentation, obsolescence programm33;e de nombreux jeux pour en lancer en permanence de nouveaux et r33;aliser des coups marketing, date de p33;remption aberrante des tickets gagnants, abus de position dominante, absence de consum33;risme ludique au d33;triment de l'int33;r34;t des joueurs ; ambigu39;t33;, contradictions et multiples conflits d'int33;r34;t dans sa politique de jeu responsable et de financement de la doxa du jeu pathologie maladie, manque de transparenceR30;.

Mais il y a plus fondamental. Privatiser la Fran31;aise des jeux permettrait à l'Etat de sortir de son rapport incestueux avec les JHA. Il se blanchirait d'une accusation id33;ologique qui lui colle à la peau depuis des lustres, celle d'34;tre unEtat Croupier dans une R33;publique des jeux exploitant un nouvel opium du peuple. Accessoirement , cette privatisation pourrait satisfaire les casinotiers, vent debout contre le monopole de l'op33;rateur de Boulogne favoris33; par BercyR30; mais qui oublient un peu vite qu'eux m34;mes sont en situation de monopole notamment dans l'exploitation des machines à sous et des jeux traditionnels.

R30;ou au 33FF33'>contraire conserver pr33;cieusement ce bijou de famille de la R33;publique Des Jeux ?

Mais les 33;l33;ments s'opposant à la privatisation de la FDJ sont nombreux.

1. Le premier est contre toute attente financier. La privatisation de la FDJ rapporterait certes « quelques sous à Bercy » mais peu finalement vis à vis de la vente des participations que l'Etat d33;tient dans les soci33;t33;s cot33;es : EDF (21,8 milliards d'euros), Engie (9,3), Groupe ADP (7), Air Bus (6,3) Thales (5,2)Renault-Nissan (4,7), Orange (5), Safran (4,8)PSA (2,3), Air France KLM (660 millions) Eramet (297 millions). La cession de la Banque Postale (7,3 Milliards) autre soci33;t33; non cot33;e apparait plus lucrative que celle de la FDJ.

2. Toujours sur ce registre de l'argent, privatiser la FDJ reviendrait finalement à aller au monde pi33;t33; vendre un bijou de famille. Le lecteur nous pardonnera ce parall32;le audacieux mais chacun sait quela veuve qui fr33;quente Ma Tante est à l'argent, ce que la veuve poignet est à la vie sexuelle. Un apport de cash 33;ph33;m32;reR30; une jouissance passag32;re, qui ne r32;gle en rien la sant33; financi32;re de l'EtatR30; ou la vie sexuelle du quidam onaniste. Au final, vendre les joyaux de la couronne que repr33;sente la FDJ, c'est utilis33; un fusil à un coup dans une vision courtermiste. La nouvelle France d'Emmanuel Macron a, nous semble-t-il, d'autres ambitions.

3. En privatisant l'op33;rateur de Boulogne, l'Etat perdrait une manne r33;currente confortable, en constante augmentation depuis 10 ans (9) et qui subit peu d'al33;as conjoncturels. Il « braderait » une soci33;t33; publique tr32;s rentable dont le prix est difficile à 33;valuer mais que les banques, ou les capitaines d'industrie qui s'int33;ressent au dossier, peuvent vouloir sous 33;valuer. Il c32;derait, pour des raisons conjoncturelles, une entreprise qui n'est jamais en d33;ficit et qui a rapport33; en 2016 : 3,12 milliards d'euros à Bercy de pr33;l32;vement sur les mises et 133 millions de dividendes. L'exemple des concessions autorouti32;res d33;montre que la privatisation n'est pas forc33;ment un bon choix financier ( confer annexe 1)

4. Il y aura en outre un cout politique à cette privatisation, à cause du caract32;re symbolique de cette vieille Dame, - nomm33;e « Fran31;aise » des jeux - qui a f34;t33; ses 80 ans en 2013 mais qui a une histoire bien plus longue accompagnant l'Histoire de France, si l'on remonte à l'introduction des loteries en France par Casanova ( confer annexe 2)

5. Comme nous l'avons vu la privatisation de la FDJ obligerait l'Etat Fran31;ais à ouvrir à la concurrence les loteries, les jeux de grattage, les paris sportifs en dur. Certes cela d33;multiplierait l'offre ludique mais rien n'indique que cela soit n33;cessaire, que Bruxelles l'exige, que les joueurs le demandent et, dans le cas 33FF33'>contraire, qu'ils souhaitent que l'augmentation de la fiscalit33; ludique passe par une privatisation de la FDJ.

6. Autre 33;l33;ment s'opposant à la privatisation de l'op33;rateur de loteries , l'importance de son r33;seau, son rôle social, 33;conomique dans les communes, quartiers, villes, villages ou il est implant33;. La FDJ disposait en 2015 de 31 900 points de vente (PDV) Ca para38;t beaucoup mais en r33;alit33; ce r33;seau est en forte baisse. Il y avait 42 000 d33;taillants FDJ en 2000. Sur les 25 000 bureaux de tabacs, 21 500 sont des points de vente FDJ. Vendre des jeux est souvent vital pour les civettes, en perte de vitesse à cause des lois liberticides sur le tabac, par ailleurs en perp33;tuelle augmentation. L'op33;rateur verse en moyenne 21 000 364;/an à ces points de vente. Il cherche depuis plusieurs ann33;es à diversifier son r33;seau physique avec de nouveaux types de commerces proposant ses jeux, ce qui d33;plait fortement aux buralistes. Rien n'indique qu'une FDJ totalement privatis33;e conserverait un r33;seau aussi dense. Elle pourrait : 1/ rationnaliser le maillage ludique du territoire pour ne conserver que les PDV les plus rentables ; 2/ acc33;l33;rer son r33;seau num33;rique et ses jeux digitaux, sans trop de soucier de l'avenir des bureaux de tabac.

7. Le gouvernement aura plus de mal à appliquer sa politique de jeu responsable. Bien que le secteur des JHA ne soit pas un secteur strat33;gique, c'est un secteur sensible qui m33;rite sans doute pour partie de rester dans le giron de l'Etat afin de prot33;ger les personnes vuln33;rables, de responsabiliser les joueurs sans les infantiliser ou les consid33;rer comme des drogu33;s ou des malades du jeu comme c'est le cas actuellement. Le jeu n'est pas une maladie. C'est une pratique sociale et culturelle, un secteur 33;conomique, riche d'une histoire particuli32;re. Il y a une exception ludique fran31;aise comme il y a une exception culturelle. Si l'Etat ne privatise pas la FDJ, il doit d33;sormais assumer pleinement le fait d'34;tre un Etat « croupier » et, dans le m34;me temps, red33;finir compl32;tement sa politique de jeu responsable qui subit le diktat de la doxa du jeu pathologie maladie, le lobbying du business du jeu compulsif et celui de diff33;rentes associations anti jeu, rigoristes et moralistes ( confer annexe 3)

8. Plus globalement les pouvoirs publics auront sans doute des difficult33;s à mettre en œuvre une Politique des jeux tout court, quand le principal op33;rateur ludique sera totalement dans la sph32;re priv33;e. Et c'est là que nous trouvons l'argument majeur qui milite en faveur d'une non privatisation de la FDJ, qui ne saurait 34;tre une fin en soit id33;ologique. La non privatisation de la FDJ doit s'inscrire dans une nouvelle politique de d33;veloppement du secteur des jeux qui soit tr32;s ambitieuse et en harmonie avec le dessein pr33;sidentiel, afin de cr33;er de l'activit33; sur notre territoire mais aussi de faire rayonner la France en Europe et dans le monde, par exemple en implantant un casino international à Paris ( confer annexe 4)

9. Dernier 33;l33;ment qui milite en faveur de la non privatisation, le fait que « l'impôt ludique » r33;colt33; par la FDJ ( per31;u sur ce registre comme une annexe de Bercy) est un formidable « impôt d33;mocratique », car volontaire pour les joueurs, indolore pour les non joueurs. ( confer annexe 5) La fiscalit33; ludique est populaire, 33FF33'>contrairement à la fiscalit33; traditionnelle d33;test33;e des fran31;ais car devenu « un impôt de plus en plus concentr33; » (10) et donc tr32;s 33;lev33; pour ceux qui l'acquittent. Quotidiennement, chaque semaineR30; les « contribuables » joueurs se pressent avec enthousiasme pour acquitter spontan33;ment cet impôt ludique plein d'esp33;rance et qui, parfois, rend les gens heureux ( confer encadr33; de l'annexe 3). Il peut donc 34;tre augment33; facilement sans d33;gât politique. L'Etat Croupier n'est pas forc33;ment un gros mot s'il est mis au service de l'int33;r34;t g33;n33;ral. E. Macron cherche à faire entrer de l'argent dans les caisses de l'Etat mais ne veut pas augmenter les pr33;l32;vements obligatoires à cause du raz le bol des m33;nages, notamment celui des classes moyennes. Dans le cadre d'une refonte de la politique des jeux souhait33;e par la Cour des Comptes, l'impôt ludique pourrait contribuer à cette qu34;te, par exemple en cr33;ant une fois par an un « Power Ball à la Fran31;aise » fortement dot33; ( confer annexe 6)

10. Ajoutons pour conclure sur un autre registre - celui de la solidarit33; internationale - que le gouvernement pourrait reprendre une autre proposition que nous avons 33;mise il y a quelques ann33;es : prendre l'initiative de lancer une loterie mondiale caritative pour lutter contre la pauvret33;, le sous d33;veloppement, la reconstruction des pays d33;vast33;s par la guerre, les maladies, les 33;pid33;mies, le manque d'eau, les d33;sastres 33;cologiquesR30; Une telle ambition humaniste appara38;t indispensable pour affronter la mis32;re du monde. Elle fera en outre rayonner la France à l'international, ce qui peut sensibiliser le nouveau Pr33;sident. Ce nouvel impôt mondial volontaire serait plus populaire qu'une flat taxe sur les billets d'avion et plus rentable qu'une taxe Tobin sur les transactions financi32;res (TTF) Assur33;ment m33;c32;nes, milliardaires, Etats, organisations internationales (gouvernementales ou non ) multinationales dans le cadre de leur RSER30; participeraient spontan33;ment au montage financier pr33;alable, indispensable pour mettre en place une telle loterie mondiale, terrestre et virtuelle. Au final cette proposition ludique solidaire montrerait que les jeux d'argent peuvent, par la puissance collective qu'ils engendrent, participer fortement au bien commun

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Bas33;s sur la libert33;, l'appât du gain et la recherche du bonheur - des moteurs puissants qui stimulent l'âme humaine - les jeux de hasard et argent, qui existent depuis la nuit des temps, n'ont sans doute pas encore donn33; toute leur capacit33;. Gageons que l'Etat et les op33;rateurs ludiques, r33;unis pour un dessein collectif ambitieux et pas uniquement pour d33;fendre leurs int33;r34;ts cat33;goriels, profitent du d33;but de l'32;re Macron pour canaliser cette puissance au service de l'activit33; en France mais aussi pour la solidarit33; internationale. Pour se faire il est sans doute n33;cessaire que la France conserve son exception ludique et garde majoritairement la FDJ dans le giron de l'Etat, ce qui ne l'emp34;che d'ouvrir son capital et d'entrer en Bourse. C'est l'hypoth32;se retenue par l'agence Reuters qui 33;voque « des r33;flexions en cours sur une privatisation partielle de la FDJ (R30;) avec l'entr33;e au capital d'un op33;rateur de contenus ou d'une autre loterie europ33;enne »(11)

Alors que s'est d33;roul33; à Paris en 2015 un colloque organis33; par l'ARJEL, deux d33;put33;s (R33;gis Juanico et Jacques Myard) ont 33;t33; nomm33;s rapporteur d'une Mission d'33;valuation de la r33;gulation des jeux d'argent, dans le cadre du Comit33; d'Évaluation et de Contrôle des politiques publiques (CEC) de l'Assembl33;e nationale. Certes, certains n'ont pas manqu33; de critiquer cette Mission, tant il est vrai qu'elle n'est plus repr33;sentative de l'33;chiquier politique et qu'elle ne l'a jamais 33;t33;, outre qu' elle comporte des mesures tr32;s liberticides qui m33;ritent d33;bat, comme celle de vouloir identifier les millions de joueurs de la FDJ et du PMU. N33;anmoins elle nous appara38;t importante car elle concerne aussi bien les r33;seaux ludiques physiques que les op33;rateurs de jeux et surtout elle a 33;t33; 33;paul33;e par un rapport complet et chiffr33; du secteur r33;alis33; par la Cour des Comptes. Un rapport remarqu33; des sages de la rue Cambon qui bouscule pas mal les choses.

Souhaitons que l'Etat et les op33;rateurs de jeu profitent de la publication de ces travaux et de la nouvelle donne politique issue des derni32;res 33;lections pr33;sidentielles pour lancer des Etats G33;n33;raux du gambling et du e gambling afin que la Politique Des Jeux de la France ne soit plus prise en otage par certains fonctionnaires de Bercy ou du Minist32;re de la sant33;, par la doxa du jeu pathologie maladie, diff33;rentes associations anti jeu et m34;me par certains op33;rateurs en situation de monopole ou non et qui veulent surtout que rien ne change.

Il est grand temps que l'Etat, mais aussi les op33;rateurs de jeu revoient leur copie en mati32;re de politique de « Recherches » sur les jeux, y compris en ce qui l'Observatoire des jeux (composition, ind33;pendance, missions, scientificit33;, financement..) et en mati32;re de jeu responsable

Il est grand temps que la soci33;t33; civile ( et notamment les joueurs, les grands oubli33;s de la politique des jeux depuis toujours) soient majoritairement d33;cideurs de cette politiqueR30;car ce sont eux qui financent la totalit33; des trois fili32;res

Il est grand temps au final que l'Etat et la repr33;sentation nationale revoient leur copie en mati32;re de politique des jeux et de d33;veloppement de cette activit33; 33;conomique, au lieu de mettre syst33;matiquement en avant une politique de jeu responsable en r33;alit33; irresponsable au niveau 33;conomique et fiscal, qui exacerbe le principe de pr33;caution et d33;responsabilise les joueurs.

Les ambitions du nouveau Pr33;sident 33;lu, sa m33;thode, son pragmatismeR30; nous invitent à penser que ce temps est venu.

© jpg martignoni-hutin, sociologue, universit33; Lumi32;re, lyon II, centre max weber(cmw) 33;quipe TIPO, Lyon, France, Aout 2017

notes

1. « Le gouvernement envisage de privatiser la Fran31;aise des Jeux »( LES ECHOS , 12/6/2008) « Vers une privatisation partielle de la FDJ » (Challenge 17/9/2014) « Pourquoi privatiser la FDJ serait un casse t34;te « ( L'Obs du 28 aout 2014) « FDJ : une 33;ventuelle privatisation n'est pas une priorit33; pour l'Etat « (selon St33;phane Pallez PDG de la FDJ « (Le Parisien 33;co 28 janvier 2015) « Pas de privatisation pour la FDJ » C33;dric Pietralunga (Le Monde 33;conomie, 7 d33;cembre 2014)

2. « Privatisations : cessions d'actifs non strat33;giques de l'Etat à partir de septembre « (Le journal des finances n°2270, 8 juillet 2017, page 5)

3. « Etat actionnaire : les prochaines cessions à surveiller « Alain Chaigneau (Le Revenu n°1437, 14 au 20 juillet 2017, page 9)

4. « Fran31;aise des jeux : l'Etat va-t-il se s33;parer de sa poule aux œufs d'or » (V. Bontemps, le Revenu du I8/7/2017)

5. Ancien secr33;taire d'Etat au Budget

6. « Sp33;culations autour de la vente par l'Etat de 10 milliards d'euros d'actifs » (Renaud Honor33;, Les Echos.fr, IO/7/2017)

7. « La pr33;f32;rence fran31;aise pour le monopole « JM Vittori ( Les Echos 23 aout 2017 page 6)

8. Les actionnaires d33;tenant au moins 5 % du capital au 31 d33;cembre 2015 sont l'Union des Bless33;s de la Face et de la T34;te (9,2 %) et le FCP salari33;s de la FDJ (5 %). Les autres actionnaires ont moins de 5 % du capital.

9. Le CA de la FDJ a doubl33; entre 1995 et 2014, passant de 5 Md364; à plus de 13 Md364; (+160 %). En 2016 il p32;se 14,3 milliards d'euros. Les loteries et les « gratteux » ( charmante expression qu33;b33;quoise pour nommer les loteries instantan33;es) sont la cash machine de la FDJ (84,8 % des mises en 2014). Les paris sportifs sont en forte croissance (15,2 % en 2014, contre 4,1 % en 2007). Les paris sur le sport ont progress33; de 11% en 2016. Soulignons - alors qu'on parle beaucoup de digitalisation des jeux d'argent - que 90% des paris sportifs de la FDJ sont r33;alis33;s dans son r33;seau de proximit33;.

10. Etienne Lefebvre : « Les dangers d'un impôt de plus en plus concentr33; ( Les Echos 19 juillet 2017) Sur l'aberration et l'injustice du syst32;me fiscal fran31;ais lire 33;galement : « Ingrid Feuerstein : « La part de Fran31;ais payant l'impôt sur le revenu au plus bas depuis cinq d33;cennies « ( Les Echos 19 juillet 2017

11. Cit33; par Zone Bourse in : « Les soci33;t33;s du Cac 40 se pr33;parent aux cessions de l'Etat « (Zonebourse du 7/8/2017)

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ANNEXES

Annexe 1 = la privatisation n'est pas forc33;ment un bon choix politique et financier : l'exemple des concessions autorouti32;res

L'exemple des concessions autorouti32;res suffit pour d33;montrer que 33FF33'>contrairement aux apparences, la privatisation n'est pas forc33;ment un bon choix politique et financier. En privatisant les autoroutes, l'Etat s'est priv33; d'une belle rente qui (chaque jour, chaque week-end et lors des p33;riodes estivales) tombe en cash dans l'escarcelle du priv33;. Par ailleurs en ne contrôlant plus l'exploitation du r33;seau, le gouvernement ne peut pas entreprendre une politique sociale et 33;cologique des transports autoroutiers, par exemple en jouant sur le prix des p33;ages, en perp33;tuel augmentation. Grosses cylindr33;es polluantes, petites voitures des cat33;gories populaires, voitures moyennes des classes moyennes, tout le monde paye la m34;me somme pour rouler sur un r33;seau qui, en outre, est loin d'34;tre au top sur de nombreux tron31;ons (rev34;tement, peinture, 33;clairageR30;) « L'impôt autoroutier » pr33;lev33; par les soci33;t33;s priv33;es est particuli32;rement injuste socialement. Pris en otage par les soci33;t33;s autorouti32;res, les automobilistes ne peuvent pour se consoler que s'abonner - en payant - pour 33;viter de faire la queue au p33;age, apr32;s s'34;tre fait arnaqu33;s dans un relais ou apr32;s avoir subit des embouteillages dus à des travaux de maintenance effectu33;s de jour en pleine affluence, car c'est plus facile et moins ch32;re pour les soci33;t33;s autorouti32;res, qui par ailleurs ne semblent pas avoir le temps de nettoyer les cot33;s verdoyants des voies autorouti32;res, souvent jonch33;es de bouteilles et de d33;tritus. Mais allez expliquer 31;a à un ministre, il prend l'avion !

Annexe 2 = Renouer avec l'Histoire des jeux de hasard et d'argent : des taxes volontaires, enthousiastes et solidaires

Lancer l'id33;e de loteries exceptionnelles ou d'un power ball à la Fran31;aise qui pourrait concourir à renflouer les caisses de l'Etat, lancer l'id33;e d'une non privatisation de la FDJ qui pourrait accompagner une nouvelle Politique des jeux ambitieuse pour notre pays, ne sont pas des id33;es iconoclastes ou r33;actionnaires. Il ne s'agit pas de cr33;er une « 33;conomie casino » et en aucune mani32;re, une politique des jeux macronienne, qui verrait l'Etat assumer et m34;me à revendiquer sa qualit33; d'Etat Croupier, ne doit se substituer à une politique sociale.

En agissant ainsi le gouvernement renouerait tout simplement avec l'histoire des loteries et avec l'Histoire de France. Les loteries, import33;es d'Italie par Casanova, ont permis de faire rentrer de l'argent dans les caisses publiques, d'aider les indigents, de restaurer les 33;glisesR30;. Les r33;volutionnaires de 1789 avaient bien compris 33;galement tout l'int33;r34;t de cet « impôt citoyen » quand ils ont transform33; la Loterie « Royale » en Loterie « Nationale ». Les pouvoirs publics ont ensuite utilis33; la manne ludique pour aider les bless33;s de la Grande Guerre, les fameuses gueules cass33;s de 14/18. Et en 1933 - les d33;bats parlementaires en gardent trace - l'Etat a r33;activ33; la Loterie Nationale, pour lutter contre les calamit33;s agricoles. Dans toutes ces 33;poques le jeu n'33;tait pas synonyme d'addiction mais de solidarit33; et de fraternit33;. La France doit renouer avec son histoire dans tous les secteurs de l'33;conomie, y compris dans le secteur des jeux d'argent, avec une politique des jeux conqu33;rante et ambitieuse.

Il faut relire l'article du Professeur Pierre Tremblay (Universit33; du Qu33;bec , Montr33;al) : « Finances publiques et jeux de hasard et d'argent, enseignement de l'histoire et consid33;rations financi32;res » ou il pr33;cise « l'exploitation par les Etats des jeux de hasard et d'argent est un ph33;nom32;ne universel dont la finalit33; originelle est humanitaire et vise le d33;veloppement du bien commun » « Les jeux de hasard et d'argent exploit33;s par les Etats sont de v33;ritables taxes volontaires, voire enthousiastes. »(1)

Les JHA sont, dans de nombreux pays, un puissant moteur 33;conomique et fiscal redistributeur. Assur33;ment, si l'Etat augmente l'impôt ludique pour diminuer l'impôt forc33; comme il s'appr34;te à le faire sur la taxe d'habitation et l'impôt sur le revenu, il en tirera grand profit politique. Utiliser l'impôt ludique dans le cadre d'une politique 33;conomique, sociale et fiscale innovante n'est pas une id33;e iconoclaste, farfelue ou aventureuse. Cette proposition bas33;e sur la libert33; et l'appât du gain (deux motivations puissantes de l'âme humaine ) peut concourir au 33FF33'>contraire à l'int33;r34;t g33;n33;ral toute en d33;clenchant un cercle vertueux bas33; sur l'emploi, l'activit33;, le dynamisme de la France et son rayonnement international. Ce qui manque à la France - dans ce domaine comme d'autres - ce n'est pas du p33;trole mais des id33;es novatrices et surtout la volont33; politique du Pouvoir (2) de les mettre en œuvre, y compris dans le domaine des jeux d'argent. Cette volont33; politique est d33;sormais pr33;sente.

En outre oublions pas que le « Premier Parti de France, ce ne sont pas les chasseurs (m34;me s'ils p32;sent 1,2 millions de gâchettes (3) et connaissent mieux la faune, la flore, la for34;t que les bobo urbains 33;colos anti chasse), ce sont les millions de joueurs de la FDJ, du PMU et ceux qui fr33;quentent les casinos, qui - majeurs et responsables - connaissent mieux les jeux de hasard et d'argent que les addictologues de la doxa du jeu pathologie maladie. Nous en avons interrog33; un ou deux depuis 1992 (4), que ce soit à l'ARJEL pendant 4 ans, pour le compte de groupes casinotiers (Barri32;re, Partouche, JoaR30;) ou dans le cadre de recherches universitaires ind33;pendantes non financ33;es.

Annexe 3 : « L'Etat doit assum33; d'34;tre un Etat Croupier » Il doit revoir sa politique de jeu responsable qui finance le business du jeu compulsif. Le jeu n'est pas une maladie

Dans une p33;riode où les Fran31;ais subissent un matraquage fiscal national et une augmentation importante de la fiscalit33; locale (5 ) chacun devrait se r33;jouir de l'impôt ludique, qui rapporte de l'argent à l'Etat, aux communes, au sport R30;et qui donne parfois, souventR30; du bonheur aux gens ( voir encadr33; ci dessous).

Mais cette pratique sociale et culturelle populaire est pathologis33;e par les addictologues, de plus en plus nombreux à exploiter le business du jeu compulsif. L'association jeu = drogue = d33;pendance = isolement est omnipr33;sente et vous trouverez rarement un homme politique qui d33;fende les jeux d'argentR30; maintenant que le S33;nateur Fran31;ois Trucy a pris sa retraite dans l'indiff33;rence g33;n33;rale, alors qu'il avait beaucoup oeuvr33; pour la cause ludique (6).

Derri32;re cette fa31;ade d'une politique de jeu responsable, nous observerons qu'en r33;alit33; - comme l'a pr33;cis33; Jean Marc Daniel sur BFM Business pour les 40 ans du Loto - que « L'Etat n'a jamais vraiment assum33; d'34;tre un Etat Croupier » ( 7) et qu'il ne l'assume toujours pas. Il a transform33; la moralisation du jeu - d'origine religieuse et la39;que - en pathologisation, avant tout pour se donner bonne conscience. Cette m33;dicalisation du jeu, v33;ritable hygi33;nisation de la culture ludique, appara38;t de plus en plus comme une n33;o-prohibition qui ne veut pas dire son nom. Politiquement, 33;conomiquement, fiscalement, c'est une erreur ; scientifiquement une escroquerie intellectuelle. Les Fran31;ais joueurs sont pris pour des imb33;ciles ou des malades irresponsables. Les chercheurs en sciences sociales qui refusent l' ad33;quation (jeu=drogue) r33;interrogent le DSM à l'origine de cette pathologisation ou qui critiquent cette politique des jeux contradictoire qui scie la branche sur laquelle elle est assise, sont ignor33;s, censur33;s, licenci33;sR30;

Le bonheur est parfoisR30; dans le jeu

M34;me si - selon un sondage - c'est avant tout « la vie familiale, sociale et amoureuse qui rend les gens heureux »(8) c'est une grande satisfaction pour un fran31;ais moyen, petit ou pauvre de gagner 50, 100 ou 5000 euros quand il joue. M34;me « les gens de peu » souhaitent devenir riches. Qui pourrait le leur reprocher ? Ces petits bonheurs ludiques vengent parfois une r33;alit33; sociale et un destin pas toujours tr32;s rose : accidents de la vie, d33;c32;s, maladies probl32;mes familiaux, difficult33;s professionnelles, avenir bouch33;... Certes, pour le pactole du loto ou d'euro millions cette richesse peut paraitre inaccessible mais des milliers de gains interm33;diaires - parfois cons33;quents - remplissent quotidiennement les poches des heureux veinards. En outre les op33;rateurs innovent en permanence. La FDJ a par exemple frapp33; fort avec My million, tirage franco fran31;ais accol33; à Euromillion. Outre la possibilit33; de gagner l'33;norme pactole de la loterie europ33;enne, le joueur participe automatiquement, sans payer un centime de plus, à My Million, avec à la cl33; un million d'euros. Chaque semaine, grâce à ce jeu bonus, deux familles - parfois davantage quand la FDJ fait des op33;rations sp33;ciales (9) - empochent cette petite fortune - le million d'euros - qui symbolise la richesse pour de nombreux Fran31;ais. Ainsi, de janvier à mai 2016, 57 familles sont devenues millionnaires grâce à My Million. Et au total en 2016 la FDJ a fait 235 millionnaires (9 bis) Alors certes, pas de quoi rivaliser avec les salaires des patrons du CAC 40 (Le PDG de Publicis touche 3,9 millions d'euros par an R30;sans jouer au loto ) (10) ou d'acheter le « diamant le plus cher du monde « ( Le Lesedi La Rona - vendu r33;cemment 63 millions de dollars chez Sotheby's à New-York) (11) mais pour les gagnants à My Million, cela repr33;sente une grande joie, d'empocher un million d'euros. Assur33;ment ces chanceux n'iront pas se faire soigner à Nantes ou à Marmottan pour une addiction au jeu. Curieuse maladie au passage que cette addiction au jeu qui ne concerne que les perdants. En r33;alit33;, Fait Social et Culturel tr32;s ancien, le jeu n'est pas une maladie, c'est une pratique sociale et culturelle avec parfois de la passion, de l'exc32;s.

Voilà un secteur pour lequel la classe politique - profitant de l'arriv33;e d'un Pr33;sident d33;sireux de faire avancer la France dans tous les domaines - devrait revoir sa copie. Le gambling produit de l'emploi, de l'animation, notamment à travers l'activit33; des casinos , celui des m33;tiers du secteur cheval et à travers le dynamisme de la Fran31;aise des jeux.

L'33;conomie casinoti32;re Fran31;aise (une exception ludique et culturelle exceptionnelle en Europe ) finance « 200 villes casinos » qui organisent de multiples manifestations dans les communes concern33;es ; font travailler artisans, commer31;ants, sous traitants ; embauchent du personnelR30; Les exploitations casinoti32;res, souvent associ33;es au thermalisme, jouent un rôle central dans l'animation locale des stations, notamment le week-end et pendant la p33;riode estivale. De Deauville à Divonne en passant par Cannes, Nice, Biarritz, EvianR30; les grands casinos resort - qui associent hôtellerie, restauration haut de gamme, spectacles culturels, festivalsR30;- attirent une client32;le internationale. Et le « le littoral fran31;ais a tir33; la reprise du tourisme » en 2015 et 2016 (12), ces casinos prestigieux y sont pour quelque chose.

L'ensemble de la fili32;re cheval fait 33;galement rayonner la France à l'international (Grand Prix, vente de yearlingR30; )et tout cela n'existerait pas s'il n'y avait pas le PMU, le PMH et les millions de turfistes qui chaque jour parient sur les courses avec une constance remarquable. N'oublions pas les 32000 revendeurs de la FDJ qui « jouent » quotidiennement un rôle social non n33;gligeable, dans « la vie » des quartiers et des campagnes où ils sont implant33;s.

Face à cette r33;alit33;, qui s'est construite historiquement avec la fin de la prohibition, il est tant que l'Etat Fran31;ais passe à l'âge adulte en mati32;re de gambling et assume sa fonction d'Etat Croupier, la t34;te haute et en toute transparence. L'hypocrisie actuelle ( instrumentalisation r33;ciproque entre l'Etat croupier et la doxa du jeu pathologie maladie) appara38;t immature. Elle fait le lit des associations rigoristes anti jeu et des moralistes. Elle nourrit le « business des addictologues » qui ont fabriqu33; en quelques ann33;e une 33;norme usine à gaz, de Nantes à Marmottan en passant par le Minist32;re de la Sant33;.

Bien 33;videmment, cette politique des jeux qui met la pathologie du jeu syst33;matiquement en avant g34;ne les op33;rateurs , notamment les casinos qui ont perdu 20 % de leur volume d'affaire en quelques ann33;es, malgr33; la modeste embellie de 2015 ( +2,74% du PBJ) et de 2016. Cette politique g34;ne 33;galement le PMU qui vient « de perdre son avantage sur le Net « (13) et doit ouvrir « un nouveau chapitre pour ses parieurs » (14). Certes la fili32;re hippique se mobilise actuellement à travers le think tank Equistratis et le cabinet Carles & associ33;s(15) Ce lobbying tr32;s traditionnel, men33; 33;galement semble t il de mani32;re dispers33; par les syndicats professionnels de casino, indique que les op33;rateurs ludiques ne sont pas encore dans l'ambition l'32;re Macron et sont encore dans l'ancien monde.

PMU et casinos n'ont jamais vraiment su valoriser leur histoire, leur culture ludique sp33;cifique, leur client32;le en r33;alisant des 33;tudes historiques et socio-anthropologiques. Ils pr33;f32;rent financer leur ennemis de la doxa du jeu pathologie maladie.

Seule la FDJ - 13,7 milliards d'euros de CA en 2015, en 2016 - en profiteR30; mais pour combien de temps en r33;alit33; ? Le Loto comme l'Euromillion ont baiss33;, nonobstant le suicide du Rapido, tu33; sur l'autel de l'addiction, par - on croit r34;ver - une petite association parisienne financ33;e par la FDJ ( !), la doxa du jeu pathologie maladie, quelques associations familiales moralistes soutenues par deux parlementaires.

L'op33;rateur historique des loteries a perdu 1 million de joueurs de 2010 à 2014 et à nouveau 600 000 en 2015. C'est pour cette raison que son nouveau PDG - St33;phane Pallez qui a succ33;d33; à Christophe Blanchard Dignac (2000-2014) - a donne «un coup de fouet digital » à la FDJ (16) et a « r33;volutionne la distribution de ses jeux »(17) pour augmenter son CA mais tout en mettant en avant, sur chaque ticket, chaque affiche, chaque discours publique une politique de jeu « responsable ». L'hypocrisie est totale, le double langage constant.

Autre exemple : les jeux d'argent en ligne autoris33;s en 2010. Alors que ce secteur subit une « consolidation » inqui33;tante (18) notamment en mati32;re de poker l'ancien secr33;taire d'Etat au Budget Christian Eckert visite l'Autorit33; de r33;gulation des jeux (ARJEL) en 2015 mais parle avant tout d'addiction (19) Au final certains pourront consid33;rer que cette politique des jeux antinomique, voire franchement mensong32;re.

Le jeu n'est pas une maladie, c'est un fait social et culturelR30; y compris dans sa dimension excessive. C'est, pour certains, une passion, un loisir, un petit plaisir, qui a sans doute m34;me souvent des effets th33;rapeutiques positifs pour de nombreux joueurs ( et leur famille), à cause de l'espoir qu'ils suscite, des joies qu'il apporte, des socialit33;s qu'il entraine. Pour d'autres c'est un hobby, presque un travail à temps plein. Sans m34;me parler ( poker, turfR30;) de ceux qui sont dans une tentative de professionnalisation (vivre du jeu) qui rel32;ve souvent de l'imaginaire. Fait social et culturel ; y compris dans sa dimension qualifi33; « d'excessive », le gambling est en outre riche en sociabilit33; m34;me pour les jeux en ligne.

Quant aux fameux « drogu33;s » du jeu, parlons en. 1 à 3% a longtemps affirm33; Robert Ladouceur, le pape de l'addiction au Qu33;bec, qui en a fait son fond de commerce mais a eu un proc32;s en d33;ontologie concernant la scientificit33; de ses travaux et diff33;rents conflits d'int33;r34;ts. 1 à 3 % de drogu33;s du jeu ? comme dirait l'humoriste Gad Elmaleh, ce n'est pas une fourchette, c'est un râteau. Ce n'est pas de la science mais de la voyance. Avec de telles approximations, toutes les manipulations sont possibles et les addictologues ne se privent pas d'en faire, y compris à l'Observatoire des jeux (ODJ). 2° constat cela voudrait dire que 99% des joueurs ne seraient pas concern33;s par l'addiction au jeu. La doxa du jeu pathologie maladie a donc construit une usine à gaz qui concernerait 1 % des joueurs et encore ce n'est m34;me pas certain le conditionnel est de rigueur. En outre nous avons 33;crit de multiples articles pour montrer : 1/ que les concepts de « jeu pathologique » et « d'addiction sans substance », de « craving »* ..peuvent 34;tre r33;interrog33;s 2/ que le DSM, bible tr32;s controvers33;e de la psychiatrie mondiale qui a m33;dicalis33; le jeu et de multiples autres passions humaines ( pour cr33;er un gros business) fait l'objet de d33;bats scientifiques au niveau international.

Annexe 4 = Un casino international intra muros à Paris : mais 33;videmment bien sur !

En mati32;re de casinos, une belle opportunit33; a 33;t33; manqu33;e il y a quelques mois avec l'implantation d'un casino à Paris (20). Anne Idalgo, qui pleure en permanence dans les colonnes du Monde ou des Echos (21) parce qu'elle n'a pas assez « de sous »(22) pour sa capitale, n'a pas peur des contradictions. Suite au rapport du Pr33;fet Duport, favorable au projet, elle avait une occasion « en or » d'installer un casino prestigieux dans « sa » capitale. La soi disante « frondeuse de l'hôtel de ville » (23), qui a 33;t33; 33;pingl33; par le Canard Enchain33; (24), a r33;pondu que « ce n'33;tait pas sa tasse de th33; », qu'elle 33;tait « non demandeuse de casinos à Paris » (25).

Navrant comme r33;ponse de la part d'une responsable politique nationale, dirigeant la destin33;e d'une ville internationale. Certes, on ne s'attendait pas à qu'Anne Hidalgo devienne la Kirk Kerkorian (26) de la capitale. ( Kirk Kerkorian nomm33; le roi de Las Vegas est mort en 2015 à 98 ans, il poss33;dait la moiti33; des chambres du « strip » et les hôtels casinos les plus prestigieux de la cit33; du p33;ch33; (sin city) : Caesar Palace Bellagio, Mirage, Mandala Bay, Luxor, Circus CircusR30;)

Mais la Maire de la capitale aurait pu 33;tudier s33;rieusement le dossier, Paris 33;tant, comme l'a pr33;cis33; Jean-Pierre Duport, « la seule capitale europ33;enne à ne pas avoir de casino, avec Rome » (27) Un tel 33;tablissement aurait attir33; les parisiens (lass33;s de faire des kilom32;tres pour aller jouer à Enghien ou à Deauville) mais il serait surtout devenu un casino international, peut 34;tre un des premiers au Monde, vu l'attractivit33; de Paris et la pr33;sence de millions de touristes 33;trangers ( simplement pour le premier semestre les hotels parisiens ont accueilli 1,14 millions d'am33;ricains, 908 OOO anglais, 527 OOO chinois, 443 000 espagnol et on s'achemine « vers une ann33;e record pour Paris et l'Ile de France » ( 28) ) R30;... Un partenariat prometteur aurait pu 34;tre engag33; avec Carolyn Goodman ( maire de Las-Vegas) et les grands groupes am33;ricains ( Caesar Entertainment, MGM, Las Vegas Sands...) pour exploiter la symbolique des deux villes et notamment celle de Paris nouvelle destination ludique.

Une telle exploitation aurait rapport33; de pr33;cieuses devises à la mairie de Paris et à l'Etat sans forc33;ment d33;shabiller Enghien (700 salari33;s). Certes dans une vue courtermiste le syndicat FO des casinos & cercles 33;tait contre ainsi que Philippe Sueur le maire de la ville et il ne faut pas leur jeter la pierre. Ces acteurs locaux pourraient revoir leur copie dans le cadre d'un ambitieux projet international port33; par l'Etat. Sans m34;me parler des emplois et des recettes fiscales un tel m33;ga projet aurait 33;galement boost33; de nombreux autres secteurs commerciaux (luxe, hôtellerie, restaurationR30;). Il s'inscrivait en outre tout a fait dans « la modernit33; des villes mondes comme Paris », formule utilis33;e par Anne Hidalgo dans le cadre du projet concernant le « statut de Paris » (29) Ce projet ( en parfaite harmonie avec l'ambition pr33;sidentielle) doit 34;tre relanc33; dans le cadre d'une politique des jeux ambitieuse soucieuse de d33;velopper l'activit33;, de conforter l'attractivit33; de la France et de faire rayonner l'image de Paris et de la France à l'33;tranger.

Annexe 5 = Les jeux de hasard et d'argent un formidable impôt d33;mocratique

Que 31;a plaise ou non, les jeux de hasard & d'argent (JHA) repr33;sentent un formidable « impôt d33;mocratique » car « volontaire ». Des millions de nos concitoyens refusent d'ailleurs de payer « l'impôt ludique », tout simplement en ne jouant pas au loto, à la roulette, aux courses, aux machines à sous, au poker ou paris sportifs en ligne, aux jeux de grattage, au blackjack et autres « bingos » disponibles d33;sormais dans les casinos (30). Pour des raisons 33;thiques, id33;ologiques, religieuses - ou tout simplement parce qu'ils ne veulent pas prendre le risque de « perdre leur argent » - ils appliquent une r32;gle « m33;ta-biblique » simple - tu ne joueras point. Ils ne dilapident pas d'argent dans ces jeux consid33;r33;s depuis longtemps, comme un «impôt sur les imb33;ciles »(31) ou comme le nouvel « opium du peuple « dans des analyses n33;o-marxistes r33;ductrices. Dans le m34;me temps ils ne gagnent jamais vu que « 100% des gagnants ont tent33; leur chance », comme l'indiquait avec une pertinence commerciale redoutable, un slogan tautologique du Loto, encore grav33; dans la m33;moire ludique de tous les joueurs (32).

A contrario, d'autres de nos concitoyens, des deux sexes, de diff33;rentes origines sociales, dans toutes les r33;gions de notre douce France - de la Corse à l'Auvergne en passant par les DOM-TOM (33) - « cotisent » par millions à cette fiscalit33; ludique « remarquable » qui non contente d'34;tre facultative, permet à certains d'am33;liorer l'ordinaire, d'empocher quotidiennement de confortables sommes d'argent et, parfois, de changer de vie, quand il d33;croche le « Pactole » d'Euromillions, la « Tirelire » du Quint33;+, la « Cagnotte » du Loto ou un beau « Jackpot progressif » sur l'une des 23 000 liberty bell (34) qui tournent dans les 200 casinos (35). Aucun autres impôts n'a de telles vertus ?

Avec les multiples impôts traditionnels, ce n'est pas une « chance au tirage, une chance au grattage » comme l'indiquait la c33;l32;bre formule du Tac o Tac tomb33;e dans le langage populaire (36) mais « à tous les coups l'ont perd ». Le contribuable n'a pas le choix, il doit banquer, sauf s'il ne nomme Liliane Bettencourt ou Bernard Arnault qui arrivent parfois- fortune oblige - à faire des petits arrangements avec le fisc (Lire à ce sujet l'article du Canard Encha38;n33; consacr33; « aux artistes » du bouclier fiscal qui ne paye pas d'ISF et où l'on apprend que la gauche prot32;ge davantage les riches que la droite (37 ).

Le Fran31;ais ordinaire lui en est forc33;ment - et fortement (38) - de sa poche, notamment s'il appartient aux classes « moyennes » qui ont le « blues » face à cette injustice (39). Ce matraquage fiscal, grandement accentu33; par la gouvernance Hollande, appara38;t d'autant plus contre-productif qu'il nuit à l'activit33; selon l'adage 33;conomique : trop d'impôt tue l'impôt. (40) R33;sultat : l'investissement des m33;nages a connu en 2015 « sa 4° ann33;e cons33;cutive de baisse », « la consommation souffre » (41), les « fran31;ais s'enrichissent moins vite » (42) quand ils ne s'appauvrissent pas, doucement mais surement.

Pour « r33;compenser » les Fran31;ais d'34;tre de si bons contribuables, l'ancien Pr33;sident de la r33;publique, soutenu par Henri Emmanuelli, n'a rien trouv33; de mieux que de les châtier une deuxi32;me fois, en c33;dant au diktat de l'ex Gouverneur de la Banque de France. Avant de quitter l'institution en 2015, Christian Noyer a en effet proc33;d33; à une « baisse historique du taux du Livret A » (43) tomb33; à 0,75 % (44). Du jamais vu depuis 200 ans. « Bonne nouvelle » cependant pour les banques qui « 33;conomiseront 400 millions d'euros dans cette affaire » (45) Cette d33;cision a entra38;n33; « une d33;collecte massive du livret A » (46) ce « symbole de l'33;pargne populaire ». M34;me si depuis, le placement favori des fran31;ais a repris des couleurs (47) - car « le livret A garde la cote malgr33; son taux bas » (48) (pour atteindre un encours de 373,5 milliards d'euros) malgr33; le fait que le nouveau gouvernement n'a h33;las pas appliqu33; la r32;gle qui aurait du amener la r33;mun33;ration du livret à 1% le 1° juillet 2017, en vertu d'une nouvelle formule de calcul th33;orique d33;voil33;e en 2016.

Nous pouvons comprendre dans ces conditions que nos concitoyens « consomment autrement « (49) et cherchent à faire fructifier leur argent dans l'impôt ludique : un impôt d33;mocratique. Car quand on y regarde de plus pr32;s, et m34;me si cela bouscule le politiquement correct ambiant, nous constatons que les param32;tres d33;mocratiques de l'impôt ludique (gambling en dur, ou ceux du.e.gambling r33;gul33; par l'ARJEL sont multiples :

1 : tout le monde peut jouer. Voilà un premier principe d33;mocratique des jeux d'argent qui fait fi de la naissance, des origines sociales, de la couleur de peau, des comp33;tences intellectuelles ou de la force physique.

2 : Personne n'est oblig33; de jouer et donc de payer l'impôt ludique

3 : Tous ceux qui jouent ont leur chance. Fortuna - la divinit33; latine all33;gorique du hasard et de la chance - a les yeux band33;s. Vertu d33;mocratique de l'al33;a ludique, implacable mais juste, à condition qu'il soit appliqu33; strictement. D'ou l'importance du contrôle de l'Etat sur les op33;rateurs ludiques priv33;s mais aussi sur la Fran31;aise des Jeux (cf le scandale de l'al33;atoire pr33;pond33;rant)

4 : Pas besoin d'34;tre riche pour jouer. M34;me les petits budgets peuvent tenter l'aventure ludique des JHA sans se ruiner

5 : Autre caract33;ristique qui caract33;rise ces jeux, leur libert33; et leur grande souplesse. On peut entrer facilement dans le jeu d'argent, en sortir, y revenir ou cesser d33;finitivement de jouer. Il est m34;me possible depuis 2010 de jouer en ligne à la maison ou de mani32;re nomade sur son Smartphone, ce qui 33;vite de nombreux frais collat33;raux.

6 : Dernier principe d33;mocratique de ces jeux et non des moindres, leur aspect redistributeur à travers le TDR (Taux de Retour). Mais là aussi faute d'une « politique des taux » attractive dans le cadre d'une politique des jeux ambitieuse, les joueurs subissent un TDR arbitraire, artificiellement r32;glement33;. Il faut lib33;rer les taux ( cette lib33;ration des taux a fait ses preuves par ailleurs), lib33;rer le TDR, laisser jouer la concurrence entre les op33;rateurs, examiner de pr32;s l'33;tude de l'observatoire des jeux « TDR » et addiction qui aboutit à une conclusion absurde scientifiquement. Les derniers chiffres d33;voil33;s par l'ARJEL sur les paris hippiques en ligne confirment que les joueurs ( ici les turfistes) ne sont pas des idiots et que le TDR est un 33;lement fondamental de l'attractivit33; des jeux

Annexe 6 = Un powerball à la Fran31;aise ? : mais 33;videmment bien sur

Nous pouvons 33;galement sugg33;rer au nouveau gouvernement d'innover en lan31;ant quelques loteries exceptionnelles fortement dot33;es à des dates symboliques (Noel, 14 juillet) mais surtout en organisant une loterie annuelle à un milliard d'euros, susceptible d'en rapporter plusieurs à Bercy : un power ball à la Fran31;aise.

Nous avons analys33; dans d'autres articles la passion des citoyens am33;ricains pour le power ball - v33;ritable ph33;nom32;ne social aux ETUN - (50) et la ferveur que suscite depuis des lustres la «Loteria de Navidad» en Espagne, cr33;33;e en 1812 à Cadix. La loterie de Noel espagnole rapporte en quelques mois autant que ce que glane la FDJ en un an.

Assur33;ment, une m33;ga loterie organis33;e une fois par an et dot33;e d'un pactole « ind33;cent » ( 500 millions, 1milliard ?) s33;duirait des millions de joueurs habituels mais aussi des millions de non-joueurs qui, opportunistes, joueraient pour l'occasion. Il est m34;me probable qu'une telle fortune attireraient de nombreux joueurs frontaliers, le ph33;nom32;ne ayant 33;t33; observ33; aux ETUN avec le Mexique et le Canada lors du dernier Power Ball.

Les nouveaux pouvoirs publics fran31;ais pourraient s'en inspirer, au lieu d'ouvrir de tristes « salles de shoot » à Paris et à Marseille comme l' a fait le gouvernement pr33;c32;dent. Quel rapport me direz-vous ? Il se trouve que « l'actuel » responsable des 33;tudes de L'Observatoire Des Jeux (ODJ)* - Jean Michel Costes - est un fervent partisan de ces salles ou l'on se drogue propre aux frais du contribuable. Ancien directeur de l' Observatoire des drogues et des toxicomanies (OFDT) JM Cotes a 33;t33; limog33; en 2011 par Etienne Appaire, pr33;sident de la Mission interminist33;rielle de lutte contre la drogue(Mildt), car il publiait des tribunes favorables aux salles de shoot, contre l'avis de son Pr33;sident, contre l'avis du gouvernement et contre l'avis certainement d'une majorit33; de Fran31;ais. Mais si vous me demandez pourquoi l'Etat a eu cette curieuse id33;e, de nommer comme responsable des 33;tudes de l'Observatoire des jeux, l'ancien directeur de l'Observatoire des drogues, je vous r33;pondrai simplement ( ce n'est pas une affaire de personne et les comp33;tences de la personne cit33;e se sont pas ici mises en cause) que « cela en dit long sur ce que pensaient les pouvoirs publics de l'33;poque et la gouvernance Hollande des jeux de hasard et d'argent ».

* L'observatoire des jeux a 33;t33; cr33;e par JP Martignoni, Marc Valleur et Christian Bucher

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Notes des annexes =

1. Pierre P. Tremblay , « Finances publiques et jeux de hasard et d'argent, enseignement de l'histoire et consid33;rations financi32;res » in : Ethique Publique ( revue internationale d'33;thique soci33;tale et gouvernementale ) n° 2, vol 5, 2003 page 86 et 90

2. Confer notre article : Jean-Pierre MARTIGNONI-HUTIN, "Une sociologie du gambling contemporain", (Pouvoirs, revue fran31;aise d'33;tudes constitutionnelles et politiques, n°139, 2011, p.51-64. )

3. « La chasse, deuxi32;me sport en France apr32;s le foot« (le figaro du IO/9/2013)

4. " Jeux, Joueurs, Espaces de Jeux et Formes Ludiques : sociologie de certains jeux de hasard et d'argent (paris hippiques, loteries, machines à sous) Doctorat de troisi32;me cycle en sociologie (soutenue le 31 Janvier 1992 à l'Universit33; Lumi32;re - Lyon 2) directeur : Guy Vincent, Professeur de sociologie ; jury : Fran31;ois Laplantine, Jean Jacques Wunenburger.

5. « Explosion des impôts locaux « Fran31;ois Davy ( les 33;chos 29/9/2016 , page 12)

6. JP Martignoni = « Hommage à Fran31;ois Trucy : s33;nateur de la R33;publique des jeux » (24 avril 2015 , 3 pages, 11 notes)

7. (Jean-Marc Daniel « 40 ans du Loto: L'Etat est-il amoral ? 20 Mai 2016, - Good Morning Business)

8. Pour 2/3 des fran31;ais ( 72%) c'est la vie familiale qui les rend le plus heureux, ensuite la vie sociale (39%) et la vie amoureuse (38%) ( sondage CSA pour RCF ( le Parisien du 1° juin 2016) , « famille je vous aime « Christine Mateus)

9. « Euro Millions : 10 millionnaires en France cette semaine avec My Million » (Direct Matin, 24 Novembre 2015)

9(bis) : « La FDJ a fait 235 millionnaires en 2016, selon St33;phane Pallez ( les 33;chos.fr du 20/I/2016)

10. « Un patron du cac 40 a gagn33; 2,24 millions d'euros en moyenne en 2015 » ( Les 33;chos 14 avril 2016) confer 33;galement « R33;mun33;rations des patrons le fantasme de la loi « par Laurence Boisseau ( Les 33;chos 10 septembre 2015)

11. « Le diamant le plus cher du monde venu 63 millions de dollars « Etienne Goetz ( les 33;chos 29 mai 2016)

12. FDJ « Le littoral fran31;ais a tir33; la reprise du tourisme à l'33;t33; 2015 « ( Myriam Chauvot, les 33;chos 22 d33;cembre 2015)

13. « Paris hippiques : le PMU perd son avantage sur le net : l'op33;rateur s33;pare son activit33; internet de celle de ses points de ventez suite à une d33;cision de l'autorit33; de la concurrence « ( Christophe Palierse , les 33;chos 10 d33;cembre 2015)

14. « Un nouveau chapitre s'ouvre pour les parieurs du Pmu « ( publicit33; r33;alis33;e par le PMU ( Le parisien 13/1#2/2015)

15. Christophe Palierse : « D33;bat relanc33; sur la fili32;re hippique : le groupe de r33;flexion Equistratis propose 7 mesures pour relancer la fili32;re « ( Les Echos 26 juillet 2017)

16. « Coup de fouet digital à la FDJ « Christophe Palierse ( les 33;chos 17 mars 2016 )

17. « La Fran31;aise des jeux r33;volutionne la distribution de ses jeux aux points de vente « Christophe Palierse ( les 33;chos 14 avril 2016 )

18. « jeux en ligne : l'in33;vitable consolidation » ( c. Palierse, les 33;chos 23 septembre 2015)

19. Communiqu33; de presse de l'arjel 27 avril 2015 = « VISITE DE M. CHRISTIAN ECKERT, SECRÉTAIRE D'ETAT CHARGÉ DU BUDGET À L'ARJEL : Le pr33;sident de l'ARJEL, Charles Coppolani, a accueilli ce matin Christian Eckert, secr33;taire d'Etat charg33; du Budget dans les bureaux de l'Autorit33; de r33;gulation des jeux en ligne. Cette visite, quelques jours apr32;s la publication des r33;sultats de l'enqu34;te conduite par l'Observatoire des jeux avec l'INPES sur les pratiques de jeu d'argent et de hasard en France et sur les taux de pr33;valence du jeu probl33;matique, a permis au ministre de rappeler toute l'importance que le gouvernement accorde à la promotion d'un jeu responsable et r33;cr33;atif, garantissant à nos concitoyens une pratique mod33;r33;e, exempte de tout risque de jeu excessif. Apr32;s avoir salu33; l'action de l'ARJEL en ce domaine, Christian ECKERT s'est r33;joui de la prochaine ouverture du site EVALUJEU : ouvert au public le 5 mai prochain, ce nouvel outil de pr33;vention permettra aux joueurs -et à leur entourage- d'33;valuer et de suivre leurs pratiques de jeu tout en b33;n33;ficiant de conseils personnalis33;s, dans l'anonymat le plus strict. A l'issue de sa visite, le secr33;taire d'Etat charg33; du Budget a annonc33; devant la presse un ensemble de mesures sur le jeu en ligne qui seront pr33;sent33;es dans le cadre du projet de loi relatif au num33;rique. Plusieurs domaines seront trait33;s : protection des joueurs -l'ARJEL pourra d33;sormais utiliser ses donn33;es à des fins de pr33;vention - protection du consommateur - un dispositif de m33;diation favorisera la r33;solution des petits litiges- lutte contre l'offre ill33;gale - la proc33;dure sera simplifi33;e pour gagner en efficacit33; et en productivit33;. Enfin, une disposition permettant le partage des liquidit33;s europ33;ennes sur les tables de poker, dans le cadre d'accords sp33;cifiques entre l'ARJEL et d'autres autorit33;s de r33;gulation de l'UE, sera propos33;e. »

20. « L'Etat 33;tudie l'ouverture de casinos à Paris à la place des cercles de jeux « ( Les Echos, MATTHIEU QUIRET 01/04/15)

21. Finances locales « Paris : comment Hidalgo veut boucler son budget : la maire de Paris cherche 400 millions d'euros pour 33;quilibrer ses comptes, elle propose une hausse des droits de mutationR30;et plus de PV « !!! ( c'est nous qui ajoutons les 3 points d'exclamation )( Les Echos du 14 octobre 2015)

22. « Paris est aujourd'hui dans l'32;re de la sobri33;t33; ; la maire estime n'avoir plus de marges de manœuvre financi32;res « ( Les Echos 29 juin 2015

23. « La frondeuse de l'hôtel de ville : Anne Hidalgo pr33;sente ses veux à la presse, elle n'h33;site pas à tenir la drag33;e haute à F. Hollande et à M. Valls » » ( Le Parisien aujourd'hui en France 26 janvier 2016, page 9)

24. « Anne Hidalgo : la grosse dette : elle a de grandes ambitions pour Paris mais aussi pour elle m34;me, qui font dire à la Cour des Comptes, comme ses d33;tracteurs qu'elles d33;passent ses moyens » (Le canard enchain33; n° 4989, 8 juin 2016)

25. « Paris: Anne Hidalgo pas enchant33;e par un retour des casinos dans la capitale » ( 20 minutes.fr , 26/5/2015)

26. Nous souhaitons profiter de cet article pour rendre un dernier hommage à Kirk Kerkorian disparu en 2015. Le « roi de Las Vegas » poss33;dait la moiti33; des chambres du « strip » et les hôtels casinos les plus prestigieux de la cit33; du p33;ch33; : Caesar Palace Bellagio, Mirage, Mandala Bay, Luxor, Circus CircusR30; .« Ce bâtisseur aux multiples passions « ( voiture, cin33;ma) a commenc33; sa carri32;re à sin city d32;s 1962, il est mort à 98 ans avec une fortune estim33;e à 4,2 milliards de dollars ( extrait de l'article de Lucie ROBEQUAIN qui a consacr33; un portait à « cet amoureux du risque » dans Les Echos - bureau de New-York - du 17 juin 2015)

27. L'Etat renonce à ouvrir rapidement des casinos à Paris (Denis Cosnard , Le Monde 33;conomie 11/6/2015)

28. Touristes : vers une ann33;e record pour Paris et l'Ile de France « Dominique Malecot ( les 33;chos 23 aout 2017,page 15)

29. « Anne Hidalgo s'attaque au statut de Paris « ( Le Monde 23 septembre 2015, page 7)

30. Confer notre article : JP Martignoni : « Bingo, Loto traditionnel... : un jeu populaire qui sera d33;sormais dans les casinos Fran31;ais » (5 pages, 14 notes, F33;vrier 2016 , publi33; sur lescasinos.org du 9 f33;vrier 2016) confer 33;galement * «Autoris33; dans les casinos, le bingo d33;barque ce soir au Lyon Vert » (Le Progr32;s, 6 f33;vrier 2016, 1-14) ;* « Quand Partouche revoit la strat33;gie de ses casinos : le potentiel du bingo »( Challenges, 29-01-2015) ; *« Le Bingo se r33;pand dans les casinos de France » ( ladepeche.fr du I8/1/2015) ; * « Le groupe Partouche lance officiellement le Bingo dans ses casinos (lepoint.fr,11/12/2015 )

31. Confer : « Les loteries royales dans l'Europe des Lumi32;res 1680-1815 par « Marie-Laure Legay ( Histoire et civilisations , 2014, Presses Universitaires du Septentrion, 172 pages ) Extrait = »Un «R39;impôt sur les imb33;cilesR39;», une «R39;friponnerieR39;», un «R39;jeu cruelR39;», un «R39;fl33;au invent33; par le despotisme R39; »R30; Les hommes des Lumi32;res n'avaient pas de mots assez durs pour d33;noncer la loterie royale, une institution que tous les États europ33;ens ont mis sur pied au XVIIIe si32;cle. Les souverains encourageaient donc la passion du jeu, l'oisivet33;, et captaient sans vergogne l'33;pargne de leurs sujets R39; ? Faire croire que l'on gagne, tandis que l'on perd toujours, n'33;tait-ce pas le propre d'un État corrompu R39; ?R32;Ou bien doit-on plutôt consid33;rer la loterie royale comme un outil d'ing33;nierie financi32;re, le fruit d'une nouvelle rationalit33; publique R39; ? La loterie est incompatible avec le secret de la finance, encore d33;fendu par les doctrines absolutismes du pouvoir. Son succ32;s s'appuie n33;cessairement sur les gazettes, la publicit33;, la transparence, tant de la roue de la fortune hiss33;e sur une estrade, que des comptes, car tout soup31;on de fraude doit 34;tre 33;cart33;. Pour la premi32;re fois, l'État s'expose à ne pas perdre la confiance du public. Les « R39; calculateurs R39; », - des plus savants, comme d'Alembert ou Condorcet, aux plus aventuriers comme le jacobite John Glover ou le v33;nitien Giacomo Casanova -, proposent des m33;thodes de gains qui garantissent un revenu permanent, tandis que la croissance du XVIIIe si32;cle permet le d33;veloppement de l'33;pargne populaire. Voici donc que le hasard, combin33; à l'abondance, g33;n32;re un revenu public, un fonds de tr33;sorerie que tous les souverains convoitent. »

32. « Pouss33; par une tr32;s active publicit33; t33;l33;vis33;e, les slogans du Loto sont pass33;s dans la m33;moire collective : "Le Loto, c'est facile, c'est pas cher et 31;a peut rapporter gros" (1985) ou le "Loto, 100% des gagnants ont tent33; leur chance" (1991). » (« 30 ans et toujours le grand jeu » Eric Lecluyse 19/05/2006 , l'express.fr)

33. Nous avons analys33; - il y a quelques ann33;es* - à partir de statistiques Insee sur une longue p33;riode, la g33;ographie ludique nationale et ses corr33;lations. Ces chiffres d33;voilent que les r33;gions qui jouent le plus (la corse par exemple) 33;pargnent le moins et inversement les r33;gions adeptes du livret A ( l'auvergne par exemple) jouent peu. Ces statistiques ludiques confortaient par ailleurs le sens commun de la « figure 33;conome des auvergnats », confirm33;e r33;cemment par une 33;tude de la Banque de France (Olivier Decarre : « Les auvergnats et les alsaciens 33;pargnent plus que les corses et les picards » ( boursier.com 23/2/2015).: *(JP Martignoni : " Faites vos jeux: notes historiques et statistiques sur les jeux de hasard et d'argent contemporains" ( Regards Sociologiques n° 8, 1994, 57-75.) Martignoni, J.-P. (1993). JP Martignoni : " Faites vos jeux : essai sociologique sur le joueur et l'attitude ludique "( Paris, L'Harmattan, novembre 1993, collection Logiques Sociales, 283 p.) Sur les DOM/TOM signalons que les gagnants de My Million indiquent indirectement que proportionnellement ces r33;gions fran31;aises sont tr32;s joueuses. A moins de consid33;rer que nos compatriotes d'outre mer sont b33;nis des Dieux ou que la FDJ a export33; son concept d'al33;atoire pr33;pond33;rant dans ces territoires « 130 personnes sont devenues millionnaires et ont re31;u leur ch32;que depuis le mois de f33;vrier 2014. Parmi ces gagnants, 8 joueurs viennent des DOM-TOM 6 R33;unionnais, un Polyn33;sien » (Le nouveau jeu de la FDJ fait un nouveau millionnaire à La R33;union » ( France tv indo.fr 1/12/2014) Confer 33;galement l'histoire de ce joueur à Saint Pierre sur l'ile de la R33;union qui a gagn33; 1 million d'euros : « La Fran31;aise des jeux a retrouv33; le gagnant du ch32;que d'un million »(ir33;union.com 31 mai 2016

34. Litt33;ralement « cloches de la libert33; », synonyne de machines à sous aux ETUN. La g33;niale invention de Charly Fey - le bandit manchot - est appel33; 33;galement slot machine, fruits machine. Confer Martignoni, J.-P. (2000) : " Ethnosociologie des machines à sous : que le hasard vous serve mais pr33;parez-vous à l'accueillir " (Paris , L'Harmattan, mai 2000, collection Logiques Sociales) Confer 33;galement : Martignoni, J.-P. « Bandits Manchots et Machines à sous. Le bruit et les couleurs de l'argent », ( Socio-anthropologie 13 | 2003, http://socio-anthropologie.revues.org/176). Confer en outre un documentaire consacr33; à Charly Fey sur ARTE, en juillet 1997 ou John Woodrum, propri33;taire de casino à Las Vegas pr33;cise sur les machines à sous : « Ce que nous offrons aux joueurs c'est l'occasion de devenir riches avec une petite mise. Il y a un vieux dicton dans notre milieu qui dit : Si tu as de l'argent tu es quelqu'un, si tu as une fortune tu es le plus grand, le riche s'enrichit et le pauvre a lui aussi ses chances de gagner »

35. En mai 2016 il y avait en France 23036 machines à sous et vid33;o poker « install33;es » pour 28 725 machines « autoris33;es »

36. « N33; en 1983, le Tac O Tac a connu un succ32;s imm33;diat et le slogan publicitaire du jeu "une chance au grattage, une chance au tirage", devint rapidement une expression populaire. Progressivement concurrenc33; par les autres jeux de grattage de la FDJ, le Tac O Tac fut finalement arr34;t33; en 2008. La FDJ l'a ressuscit33; en 2013. La nouvelle formule du jeu (3 euros) comporte deux tickets vendus ensemble. Le premier ticket "une chance au grattage" permettra de gagner de 5 euros à 50.000 euros, selon le nombre de symboles d33;couverts. Le second ticket "une chance au tirage" permet, en cas de d33;couverte des six bons num33;ros, de gagner jusqu'à 50.000 euros (une chance sur 3.838.380). Le joueur peut effectuer le tirage de ce second ticket soit directement sur le terminal du d33;taillant, soit en se connectant sur le site mon-gain.fr sur internet ou depuis son t33;l33;phone mobile ou sa tablette ». (« source : « La Fran31;aise des Jeux fait rena38;tre le Tac O Tac »(LEXPRESS.fr 11/09/2013 )

37. « Le palmar32;s secret des artistes du bouclier fiscal : Bercy a dress33; la liste des 50 contribuables qui ont b33;n33;fici33; en toute l33;galit33; d'un abattement de 90 % sur leur ISF « ( Le canard enchain33; n° 4989 du 8 juin 2016)

38. C'est le caract32;re inflationniste des impôts augmentant sans cesse, leur cot33; confiscatoire que nous condamnons, non le principe m34;me de la fiscalit33;, n33;cessaire pour ne pas nous retrouver dans une situation « à la grecque ».

39. « Le grand blues des classes moyennes « (L'argent des fran31;ais, Les Echos cahier sp33;cial 24 juin 2015

40. « L'id33;e que « trop d'impôt tue l'impôt » ou que « le taux mange l'assiette » est ancienne. Des 33;conomistes lib33;raux avaient d33;jà men33; une r33;flexion sur ce ph33;nom32;ne, comme A. Smith qui sugg33;rait le ph33;nom32;ne en 33;crivant : « L'impôt peut entraver l'industrie du peuple et le d33;tourner de s'adonner à certaines branches de commerce ou de travail » ; et surtout JB Say qui concluait « qu'un impôt exag33;r33; d33;truit la base sur laquelle il porte » L'33;conomiste fran31;ais poursuit en pr33;cisant: "Par une raison 33FF33'>contraire, une diminution d'impôt, en multipliant les jouissances du public, augmentent les recettes du fisc et fait voir aux gouvernements ce qu'ils gagnent à 34;tre mod33;r33;s. " Il revient à l'33;conomiste am33;ricain Arthur « Laffer » à la fin des ann33;es 70, d'avoir tent33; de th33;oriser ce qu'il nommait « l'allergie fiscale », et de l'avoir popularis33;e à l'aide de la courbe qui porte son nom . » la courbe Laffer ( source Wikip33;dia l'encyclop33;die libre, mai 2016. )

41. « Face à la crise les fran31;ais ont chang33; leur fa31;on de d33;penser « : 1/ l'habillement, l'automobile, les loisirs souffrent, les d33;penses contraintes progressent ; L'investissement des m33;nages restent le talon d'Achille de la reprise « ( Les Echos, 15 juin 2015, page 4)

42. « Pourquoi les fran31;ais s'enrichissent moins vite « par Edouard Lederer (L'argent des fran31;ais, Les Echos cahier sp33;cial 24 juin 2015)

43. « Le gouvernement se r33;sout à une baisse historique du livret A « ( Les Echos 21 juillet 2015)

44. A titre d'exemple 5000 euros plac33;s pendant un ann33;e compl32;te sur un livret A rapporte d33;sormais 37,5 euros !!! et encore à condition de ne jamais les retirer peu ou prou. Scandaleux

45. « La baisse du taux du livret A : une bonne nouvelle court terme pour les banques ( « Livret A : le d33;samour des 33;pargnants devait durer « Les Echos 22 juillet 2015)

46. « Sur 12 mois le montant de la d33;collecte s'33;tablit à 10,9 milliards d'euros ( « Malgr33; l'inflation faible, le livret A laisse filer les d33;pôts « ( Les Echos du 24 juin 2015 »

47. « Le livret A reprend des couleurs avec une 3° collecte positive »( Les Echos 22 juin 2016)

48. « Le livret A garde la cote malgr33; son taux bas » (Solenn Poulennec, les Echos du 23aout 2017, page 1 et 19)

49. « les Fran31;ais consomment autrement « Guillaume de Calignon (L'argent des fran31;ais, Les Echos cahier sp33;cial 24 juin 2015)

50. JP Martignoni = Le Powerball : un ph33;nom32;ne social qui devrait donner à penser aux « politiques » » » ( 9 pages, 27 notes, mars 2016 , publi33; sur lescasinos.org du 29 mars 2016,Casinos Legal France du 1/4/2016

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  • *craving : « concept » ( ?) toujours libell33; en anglais 31;a fait plus savant, plus scientifique, plus international - les guillemets sont de rigueur - forg33; par les addictologuesR30;.. ou par des joueurs perdants !! qui indiquerait une « envie folle, irr33;pressible de jouer ». Nous sommes là au cœur de l'33;pist33;mologie de la recherche sur les JHA. Le chercheur doit interroger le joueur mais prendre du recul pour tenir compte de l'objectivation de sa pratique. Il est clair qu'avec de tels concepts les addictologues de tous les pays d33;responsabilisent compl32;tement les joueurs. Certains souriront en disant c'est pas bien grave. A voir car dans d'autres domaines cette pathologisation et cette juridisisation des comportements, bas33;e uniquement sur les dires du patient appara38;t v33;ritablement criminel. Il y longtemps qu'une partie des psychiatres, des avocats et des juristes se sont donn33;s la main pour, pr33;servant leurs int33;rets financiers et professionnels, assurer que les criminels avaient une « envie folle et irr33;pressible de tuer » et ne sauraient donc aller en prison ou alors quelques ann33;es seulementR30; il faut bien pr33;server la continuit33; du business des avocats et des experts psychiatres. Les familles des victimes sont m33;pris33;s quand elles ne sont pas insult33;s par le syndicat de la magistrature. Quand aux victimes elles se retournent dans leur tombe face à un l'ignominie d'un tel syst32;me courant dans les pr33;toires et les cours d'assise appara38;t crIl doit chercher les ternational 21 novembre 2013)arc »du Loto: L'Etat est-il amoral ? - 20/05


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06-08-2023|

Dans la soirée de jeudi, l’une des 150 machines à sous du casino Vikings de Sanary a rendu une cliente folle de joie, quand elle a découvert le montant du jackpot qu’elle venait de remporter: 147.098 euros! De quoi repartir le cœur léger et le compte en banque bien garni. Il s’agit là du plus gros jackpot remporté dans l’établissement de jeux sanaryen depuis son ouverture, en 2018.




31-03-2023|

Ce jeudi 30 mars 2023, Pierre, 26 ans, a décroché la somme de 50 066 euros au Casino Barrière Bordeaux. Il a suffi qu'il joue 3 coups à 1 euros pour gagner le pactole.




19-01-2023|

Jackpot ! Une retraitée a gagné gros au casino de Bandol (Var) ce mercredi. Elle qui fréquente l'établissement depuis plusieurs années est pour une fois repartie avec un portefeuille plus garni qu'à son arrivée puisqu'elle a empoché 186.347,54 euros. D'après le casino de Bandol, la retraitée compte utiliser cette somme pour emmener toute sa famille faire un beau voyage.




13-01-2023|

Pour une habitante de l'agglomération de Vannes (Morbihan), ce vendredi 13 janvier a été synonyme de jour de chance. Une femme d'une quarantaine d'années a remporté le deuxième plus gros jackpot de l'histoire de l'établissement vannetais « Kasino ».




04-10-2022|

Samedi 1er octobre, un Strasbourgeois de 31 ans a décroché la somme de 186 738 euros sur une machine à sous Bonus Times à 1 €. Client habitué du casino, il avait misé, ce soir-là, la modique somme de trois euros. « En moyenne, même si tout est bien sûr aléatoire, un jackpot de l’ordre de 10 000 euros est remporté entre trois et quatre fois par semaine. Dans ce cas présent, il s’agit d’une somme exceptionnelle ! » contextualise Arnaud Levalois, directeur général du Casino Barrière Niederbronn.



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