La fondation des jeux de hasard de la Nouvelle-Écosse a été mise sur pied pour financer des projets de recherche et des programmes de traitement destinés aux joueurs compulsifs. Cette fondation reçoit un financement annuel de près de 1 million de dollars, soit l'équivalant de 1 % des revenus des appareils de loterie vidéo.
La fondation n'a pas exploité toutes ses ressources financières. Un surplus de 4 millions de dollars dort dans ses coffres depuis des années. Cette somme rendait le ministre de la Promotion de la santé, Rodney MacDonald, mal à l'aise. Au lieu de dépenser ces fonds, le ministre a décidé de les geler.
Les joueurs compulsifs devront se contenter des intérêts générés par les 4 millions de dollars, qu'ils partageront avec les personnes souffrant d'autres types de dépendance. Le ministre MacDonald a expliqué que les diverses formes de dépendance sont souvent liées.
Le président de la société contre la dépendance aux jeux, Bernie Walsh, est à la fois déçu et frustré, puisque, a-t-il rappelé, ces fonds étaient à l'origine exclusivement destinés aux joueurs compulsifs. Le ministère MacDonald a affirmé que les fonds sont maintenant protégés.
Il faut toutefois rappeler qu'en 1999, le gouvernement progressiste-conservateur de John Hamm avait converti en revenus généraux un fond de charité de 2 millions de dollars provenant des profits d'un casino du Cap-Breton.
(source : radio-canada.ca/radio-canada.ca)