Dure est la chute pour l'établissement, sorti du top 10 du casino. Mais, un nouveau jeu « booste » les entrées.
L'enveloppe consacrée à la communication et à la promotion de l'établissement de jeu de Divonne-les-Bains passe de 700 000 €, en 2006, à près de 2 millions d'euros, cette année.
Le groupe Partouche, qui avait mis la main sur le casino de Divonne-les-Bains en octobre 2005, entend redorer le blason de cet établissement, longtemps n° 1 dans l'Hexagone (qui compte aujourd'hui 192 maisons de jeu).
« Nous nous sommes tout d'abord attachés à réduire, de façon substantielle, les charges d'exploitation », explique son Pdg, Hubert Benhamou. « À présent, nous allons continuer à redresser le chiffre d'affaires, afin de refaire de Divonne, l'un des cinq premiers casinos de France. »
Le temps presse, en effet, l'établissement de la cité thermale venant d'être « bouté » hors du top 10 (il ne pointait plus qu'au 11e rang au 31 octobre 2006).
Miser sur un fort événementiel
Ses dirigeants ont ainsi décidé de mettre le paquet. Pas insensibles à ce qui se passe, chaque été, sur le green d'Évian-les-Bains, où la « crème » mondiale du golf féminin plante son chapiteau, à l'occasion de l'Évian Master, ils viennent notamment de signer un accord avec le golf de la commune afin d'organiser un Open de France seniors (épreuve internationale) du 12 au 17 juillet 2007.
« La dotation sera de 325 000 € », précise Hubert Benhamou, qui espère bien que cet événement rejaillira sur l'image de Divonne-les-Bains et sur celle de son établissement de jeu.
« Par ailleurs, une nouvelle tombola permettra, bientôt, de gagner son poids en jetons », sourit le Pdg. Enfin, depuis deux mois, et malgré « le contrôle aux entrées, qui pénalise énormément d'établissements », le produit brut des jeux du casino divonnais aurait augmenté d'environ 10 %, selon Hubert Benhamou. À cela notamment, une raison toute simple : Divonne est l'un des trois établissements-test désignés, cet automne, par le ministère de l'Intérieur pour le Texas Holden poker (un nouveau jeu « qui attire beaucoup de monde ») avec ceux d'Aix-en-Provence et de Deauville.
Côté sécurité, les choses avancent aussi : « Nous venons de vous équiper de nouveaux coffres-tirelires, dans lesquels les fonds sont versés toujours plus fréquemment afin de réduire les espèces détenues dans l'établissement » souligne le PDG d'un casino qui aura été l'objet de deux braquages en 2006.
« En revanche, nous ne pourrons jamais empêcher une tentative...».
(source : leprogres.fr)