Le poker sauvera-t-il la mise des casinos ? Un mois après avoir ouvert ses premières tables de Texas Hold'em, le casino Le Pharaon (Lyon 6e) connaît un engouement pour ces parties de cartes. « La fréquentation a augmenté de 25 à 30 % en septembre par rapport à 2006 grâce au Texas Hold'em. Avant, cette nouvelle clientèle jouait sur Internet ou entre amis », se réjouit Guy Benhamou, directeur de l'établissement, qui appartient au groupe Partouche. Des nouveaux venus qui dépensent aussi de l'argent dans les machines à sous, le temps d'obtenir une table de poker. « Il faut s'inscrire sur une liste d'attente et parfois attendre plusieurs heures », relève un joueur de poker.
Le casino dispose pour l'instant de six tables de dix joueurs, qui doivent détenir 250 euros chacun pour entrer dans la partie. Dans quelques semaines, le Pharaon ouvrira quatre nouvelles tables, dont plusieurs accessibles dès 100 euros. Le casino attendait beaucoup de cette « nouvelle offre », autorisée par l'Etat pour compenser la baisse de fréquentation liée au contrôle d'identité obligatoire à l'entrée. L'an dernier, le produit brut des jeux (différence entre mises et gain) du Pharaon avait stagné et celui de Charbonnières avait légèrement régressé après des années de croissance à deux chiffres. L'autre établissement du groupe Partouche devrait ouvrir des tables de poker dans les prochains jours.
(source : 20minutes.fr/F. C.)