Le personnel du casino aura à se prononcer, ce jeudi, sur le conflit social qui l'oppose à la direction, au sujet de l'indexation de la partie variable des salaires. Mercredi en fin de journée, la réunion rassemblant les syndicats (CNE et SETCa) et la direction parisienne du groupe Accor a débouché sur un compromis. Les débats se sont clôturés sur une dernière proposition de la direction.
Le mécontentement des employés portait sur l'absence d'indexation, depuis 2000, de la partie des salaires qui est liée au chiffre d'affaires du casino. Un préavis d'arrêt de travail avait été déposé, venant à échéance ce 7 novembre. Lors de la première réunion entre direction parisienne et syndicats, la semaine dernière, les envoyés d'Accor avaient été surpris par l'argument disant que les contrats d'emploi faisaient référence au règlement du travail en vigueur avant le rachat du casino, qui prévoyait l'indexation de la partie variable des salaires. A la demande de la direction, un délai supplémentaire avait été fixé. L'option d'une grève restait pendante, sans être exécutée.
La direction est prête à admettre le principe de l'indexation et à actualiser les salaires à partir de juillet 2003, annonçait Philippe Delbascourt de la CNE. Cependant, compte tenu des derniers résultats financiers du casino, elle ne veut pas prendre en considération la période allant de juillet 2000 à juillet 2003. Elle souligne, en outre, la revalorisation qui naîtra, l'an prochain, de l'arrivée des machines à sous dont 4% des bénéfices seront ristournés au personnel.•
(source : regions.be/Luc Scharès)