(Boursier.com) -- Mini krach. Le "mini krach" boursier du mois d'août n'a pas épargné le titre de l'exploitant de casinos de jeux Groupe Partouche, revenu sous la barre des 2 Euros. Ce cours est doublement symbolique puisqu'il correspond au prix de l'augmentation de capital réservée à Butler Capital Partners et réalisée en avril dernier. Une deuxième tranche d'augmentation de capital avait été rendue possible pour les actionnaires, permettant au groupe de lever au total 30,6 Millions d'Euros. Butler Capital Partners détient désormais 12,9% du capital et agit de concert avec la famille Partouche, encore largement majoritaire... Malgré la dilution de ces augmentations de capital, cette rentrée d'argent a sécurisé un profil financier qui restait fragile pour un groupe qui peine à redresser la barre dans un contexte toujours difficile pour les casinos de jeux français. Le décollage des activités de jeux en ligne, beaucoup trop concurrentielles, n'a pas été au rendez-vous non plus, ce qui a contribué à renvoyer le titre Partouche au tapis après un rebond au-dessus des 3 Euros il y a quelques mois...
Encore du travail. Sous les 2 Euros, la décote nous paraît désormais de nouveau excessive, l'endettement du groupe Partouche étant sous contrôle et une partie du recentrage sur les établissements bénéficiaires ayant été réalisé... Les derniers comptes semestriels publiés montraient ainsi une légère baisse des charges de personnel et la sortie du périmètre ou l'arrêt d'exploitation de plusieurs établissements : San Roque, Beaulieu-sur-Mer, Saint-Nectaire et Saint-Honoré. Pour la suite, Partouche reste engagé sur un minimum de 25 ME d'actifs d'ici au 31 décembre 2014, mais travaille sur un programme de désinvestissement plus important, pouvant atteindre 100 ME, pour satisfaire aux échéances de son crédit syndiqué en 2015. En parallèle, Partouche compte toujours investir dans l'extension de ses meilleurs établissements en "Pasinos" (concept de complexe de loisirs inspiré de Las Vegas) pour renouer avec la croissance.
(source : boursier.com/Olivier Cheilan)