(AFP) - Le groupe Lucien Barrière veut diversifier son enseigne phare de l'hôtellerie et restauration parisienne Le Fouquet's en ouvrant des établissements sous ce nom en Asie et notamment en Chine, affirme lundi la direction du groupe confirmant une information des Echos.
"Fouquet's a une vraie notoriété. C'est l'art de vivre à la française", explique au journal, le PDG du groupe Dominique Desseigne qui travaille également à une déclinaison de la marque avec des produits dérivés. La société est "très sollicitée" en Chine, affirme M. Desseigne en précisant que l'ouverture d'hôtels Fouquet's dans ce pays s'effectuerait par le biais de contrats de management.
Côté produits dérivés, le groupe va présenter en octobre un premier parfum griffé Fouquet's, dont le nom n'est pas encore connu, lors du salon international du duty-free de Cannes, croit savoir le quotidien. Parallèlement, Lucien Barrière réfléchit à une offre alimentaire. Mais selon M. Desseigne, cette offre reste "encore à définir". La création d'une gamme de produits Fouquet's doit s'accompagner de la mise en place de points de vente de type "corner" dans les casinos. De même, l'installation de vitrines est envisagée dans les hôtels. La direction ne précise aucun calendrier, ces diversifications étant au stade de "rencontres et d'échanges". Le groupe Lucien Barrière (GLB) comprend 37 casinos, 15 hôtels de luxe et près de 130 restaurants et bars, dont le célèbre Fouquet's à Paris.
Son chiffre d'affaires 2011 s'est établi à près de 1,1 milliard d'euros. GLB s'est par ailleurs "donné deux ans" pour réussir sa percée sur le marché du poker en ligne, selon M. Desseigne. LB poker, codétenue avec la Française des Jeux et le groupe Karmitz, détient actuellement une part de marché de 3%. En dépit de ses lourdes pertes (29,8 millions d'euros de déficit en 2011 pour 3,37 millions de chiffre d'affaires), LB poker mise sur l'accord stratégique conclu avec le géant américain Caesars qui exploite la marque WSOP (world series of poker). "Si l'accord n'avait pas été signé, on aurait tout arrêté", reconnaît Dominique Desseigne.
(source : businessimmo.com/AFP)