Plus de cinq mois après la fermeture administrative du casino grassois, la situation des salariés va de mal en pis.
" On n’a toujours pas reçu notre salaire de mars – normalement pris en charge par les AGS (le régime de garantie des salaires, NDLR) – ni nos indemnités de licenciement, ni notre chômage de Pôle Emploi", énumère Jean-Paul Bort, ex-délégué du personnel. La bonne nouvelle est que "ça devrait se décanter dans le mois", espère l'ancien employé.
En attendant, nombreux sont ceux qui rencontrent déjà des difficultés avec leur bailleur ou leur banquier. Aujourd'hui, seuls deux salariés ont retrouvé des postes dans des établissements de jeux de la région.
"Ceux qui avaient peu d’ancienneté tentent de rebondir au coup par coup, en faisant des remplacements", mais l’économie des établissements de jeux n’est pas au beau fixe.
Ce dont rêvent les anciens employés : qu'une activité de casino reprenne à Grasse, et qu'ils soient de la partie.
(source : nicematin.com)