Les derniers chiffres rendus publics du casino Partouche mettent en évidence une reprise de l’activité. La réouverture du casino de Fort-Mahon, en concurrence direct avec l’établissement de jeux berckois, semble digérée. Conséquence positive, la ville voit son prélèvement augmenter de plus de 5 %.
Une nette reprise
Tous les voyants sont au vert dans le rapport d’activité du casino Partouche de Berck (2014-2015) rendu public la semaine dernière en conseil municipal. Le produit brut des jeux (machines à sous et jeux traditionnels) a augmenté de 3,99 % (de 5,2 millions d’euros à 5,5 millions d’euros entre les deux exercices).
Comme d’habitude, les machines à sous réalisent l’essentiel du chiffre d’affaires « jeux » du casino avec 5,44 millions d’euros réalisés (+3,94 %). Les jeux traditionnels (boules…) progressent de près de 9 % (53 408 € contre 49 081 € lors du précédent exercice).
L’État et la commune en profitent
Conséquence directe de cette reprise, le fisc et la commune de Berck se servent un peu plus sur le chiffre d’affaires, conformément aux accords signés avec la ville. Concrètement, l’État a prélevé 1,937 million d’euros (CRDS et CSG incluses). La ville de Berck a elle empoché 588 000 €, soit une « prime » en hausse de 5,53 %.
Qu’est-ce qui explique cette reprise ?
Trois choses. La première, c’est la reprise générale des chiffres des casinos français. Après des années de chute du chiffre, les Français semblent retourner dans les salles de jeux. Ensuite, le casino de Berck semble avoir digéré la réouverture du casino de Fort-Mahon, en 2013. Cette réouverture, après 15 années d’absence dans la station picarde, avait beaucoup concurrencé Partouche à Berck. Enfin, l’établissement a complètement rénové son restaurant. La Verrière est devenue une brasserie parisienne beaucoup plus ouverte sur le casino, ce qui permet de mieux « retenir » les joueurs. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 17 124 couverts ont été servis durant l’exercice 2014-2015 contre 9 718 l’exercice précédent. Pas de doute, la nouvelle Verrière cartonne.
La Verrière est devenue une brasserie parisienne beaucoup plus ouverte sur le casino, ce qui permet de mieux « retenir » les joueurs.
En parallèle à cette reprise, le casino a accueilli un nouveau jeu, une roulette électronique. Fini le temps où le croupier faisait tourner la roulette avec la fameuse phrase « les jeux sont faits ». Désormais, quatre joueurs jouent côte à côte devant plusieurs écrans. Moderne mais moins charmant.
Une reprise à pondérer
Le rapport rendu public lundi a un an de retard sur le temps présent. Conséquence, cette reprise est à pondérer au regard de l’activité en 2016, notamment cet été. Une nouvelle baisse du produit des jeux n’est pas à exclure.
(source : lavoixdunord.fr)