Vendredi 28 juin 2019 : Partouche fait sonner ses dernières machines à sous au casino de Boulogne
À l’approche du départ du groupe Partouche du casino de Boulogne, ce jeudi à minuit, une ambiance de fin de règne se fait ressentir dans les locaux. Les enseignes ont été retirées des façades, les joueurs sont moins nombreux. Reportage dans un casino déserté.
C’est ce samedi que le nouveau gestionnaire du casino, le groupe Golden Palace, va récupérer les clés du bâtiment situé place de la République. Nous sommes allés visiter les lieux.
Dès l’entrée, l’ambiance n’est plus à la fête. La salle du restaurant, vidée de ses tables, ne rappelle en rien l’endroit convivial d’il y a quelques semaines. À l’intérieur de la salle de jeux du casino, le ressenti est identique.
D’habitude bruyante, la salle des machines à sous était particulièrement calme ce mercredi après-midi. L’agent de sécurité ne perd pas son sourire mais affirme que l’ambiance a changé : « On sent bien que c’est la fin. Le nombre de personnes a baissé aussi. À l’instant où je vous parle, nous avons 60 clients alors que normalement, à cette heure-là, il y en a minimum 120 ». Même des machines, dont certaines sont éteintes, semblent fatiguées. Quelques-unes partiront à la casse, « elles sont trop vieilles », remarque un joueur. Le bar, déserté lui aussi, propose quelques sandwiches et du café en gobelets.
Des cartons s’entassent
Derrière des machines, des cartons s’entassent en attendant le déménagement qui commencera ce vendredi matin. « C’est triste. Il n’y a plus rien. C’est vraiment malheureux que ça soit la fin de Partouche à Boulogne. L’ambiance y était vraiment bonne et la direction était sympathique », se désole Didier, habitué des lieux.
Le nouveau locataire doit récupérer les clés du bâtiment samedi et aura une dizaine de jours pour réorganiser les lieux. Le casino sera fermé durant cette période, au grand dam de certains clients. Mais ce changement ne déplaît pas à tout le monde : « Ce n’est pas plus mal ! Il y aura de nouvelles machines et ça va faire du bien ! », commente un client en train de pousser la porte d’entrée.