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* Les mises sont les enjeux des joueurs et ne constituent pas le chiffre d’affaires du groupe FDJ ** Principalement jeux de grattage (en point de vente et en ligne) [1] Supérieurs à 75 M€ pour Euromillions et à 8 M€ pour Loto. Annexe 5 = « Française des Jeux : belle performance au troisième trimestre : Portée par la loterie et de bonnes performances du réseau physique, la FDJ a même relevé ses objectifs pour 2022. (Nicolas Sandanassamy/Capital/I3/IO/2022) Très belle performance pour la Française des Jeux au troisième trimestre. La FDJ a publié jeudi des mises en hausse de 9% au troisième trimestre, portées par la loterie et de bonnes performances du réseau physique, et relevé ses objectifs pour 2022 grâce à de bonnes perspectives en fin d'année. De juillet à septembre, les mises ont progressé de 9% tandis que le chiffre d'affaires, qui mêle le produit net des jeux et celui d'autres activités, augmentait de 12% à 592 millions d'euros, précise un communiqué. Les mises ont progressé de 6% en point de vente, à 4,3 milliards d'euros, "reflétant le retour à la normale du réseau" post-crise sanitaire et la "bonne dynamique intrinsèque des jeux", et de 35% en ligne, à 643 millions d'euros. Sur le trimestre, les mises en ligne ont donc représenté 13% des mises totales, "avec une croissance soutenue par les deux activités, le nombre de joueurs de loterie en ligne continuant de progresser fortement". A fin septembre, sur neuf mois, les mises sont en hausse de 9,5% sur un an à 14,9 milliards d'euros, et le chiffre d'affaires de la FDJ grimpe de 12% à 1,8 milliard d'euros. Tablant notamment sur la Coupe du Monde de football au Qatar pour gonfler son activité au dernier trimestre, le groupe prévoit désormais un chiffre d'affaires en hausse de 8% en 2022 - contre "près de +5%" jusque-là - et une marge d'Ebitda "de l'ordre de 24%" contre "supérieure à 23,5%" auparavant. "La bonne dynamique enregistrée par le groupe en début d'année s'est poursuivie au troisième trimestre", avec notamment un "retour à une bonne orientation" de l'activité en point de vente, "avec des mises trimestrielles en hausse de +6%", commente Stéphane Pallez, PDG de la Française des Jeux, citée par le communiqué. "La bonne performance attendue sur l'ensemble de l'année reflète la pertinence de notre stratégie", axée tant sur le réseau physique que sur internet - avec désormais "près de cinq millions" de joueurs en ligne -, poursuit-elle. La FDJ publiera ses résultats annuels le 15 février avant l'ouverture de la Bourse. Annexe 6 : La FDJ pourrait devoir plus d’un milliard d’euros à l’État, l’action chute Julien Marion, Agefi-Dow Jones 01/07/2022 Les analystes de Citi craignent que l'Union européenne demande à La Française des Jeux de payer à l'État français un important complément de prix dans le cadre de l'attribution des droits exclusifs au moment de la privatisation du groupe. (RK.) L'opérateur de jeux d'argent La Française des Jeux (FDJ) perd 7% vendredi peu avant 13h30, à 30,7 euros, accusant la plus forte baisse du SBF 120. La valeur est pénalisée par Citi, qui a abaissé sa recommandation sur la valeur de deux crans, de «acheter» à «vendre», avec un objectif de cours ramené de 52 euros à 31 euros. La banque redoute une décision négative de la Commission européenne sur l'attribution par l'État de droits exclusifs à la société. Dans le cadre de sa privatisation, FDJ a versé en 2020 une soulte de 380 millions d'euros à l'État Français afin de conserver ses droits exclusifs sur la loterie physique et en ligne, ainsi que sur les paris sportifs en point de vente pendant une période de 25 ans. La société détenait auparavant ces droits, qui représentent environ 95% de ses mises, pour une durée illimitée. Plus d'un milliard d'euros La Commission européenne a ouvert en juillet 2021 une enquête pour savoir si cette mesure ne procurait pas un avantage économique indu à la société. Bruxelles a ensuite envoyé en décembre une lettre à la France dans laquelle elle estimait provisoirement que la rémunération de 380 millions d'euros «sembl[ait] substantiellement inférieure à un prix qui pourrait être considéré comme un prix de marché». «Aussi, un avantage au profit de la FDJ semble être présent à ce stade», ajoutait la Commission. Citi estime que, in fine, FDJ pourrait être amené à payer un complément de prix de 1,06 milliard d'euros. «En tenant compte de l'impact des coûts d'intérêts supplémentaires capitalisés [...] cela équivaut à un impact négatif total de 1.490 millions d'euros, soit 360 millions d'euros de plus que ce que le marché estime actuellement», poursuit la banque américaine dans une note publiée avant l'ouverture du marché. La Commission européenne n'a pas fourni de calendrier pour sa décision finale. Contacté par l'agence Agefi-Dow Jones, FDJ n'a pas fait de commentaire sur la note de Citi. «L'enquête de la Commission n'emporte aucune décision à ce stade de la procédure. Elle permet à l'État et à FDJ de faire valoir leurs arguments auprès de la Commission», a toutefois indiqué la société dans un courriel. «Nous apporterons ainsi, aux côtés de l'État, aux autorités européennes tous les éléments nécessaires démontrant que les droits européen et national ont été respectés», a-t-elle également assuré. Annexe 7 : source anj : Désignation de nouveaux membres pour la Commission des sanctions de l’ANJ Site internet de l’anj : Actualité, 18/10/2022 La commission des sanctions Indépendante du collège de l’ANJ, la commission des sanctions Nouvellement renouvelée (*)prononce des sanctions telles :
(*)Désignation de nouveaux membres pour la Commission des sanctions de l’ANJ (site de l’ anj actualités , 18/10/2022) La procédure Lorsque, à la suite d’un contrôle, l’ANJ estime qu’un opérateur n’a pas respecté ses obligations, elle l’informe des manquements qui lui sont imputés ainsi que des sanctions encourues. L’opérateur présente ses observations en réponse. Saisi du dossier et s’il le considère opportun, le collège de l’ANJ notifie les griefs à l’opérateur et saisit la commission des sanctions. Les dernières saisines de l’ANJ Réunis le 22 septembre 2022, les membres du collège de l’ANJ ont décidé d’ouvrir neuf procédures devant la commission des sanctions. Les décisions concerne :
L’article 34-IX, alinéa 3, de la loi du 12 mai 2010 modifié prévoit que les opérateurs « identifient les personnes dont le jeu est excessif ou pathologique et les accompagnent en vue de modérer leur pratique, dans le respect du cadre de référence ». Des contrôles menés par l’Autorité, à la suite notamment de plaintes, ont montré que deux opérateurs auraient méconnu ces obligations. Plus précisément, l’ANJ a constaté que des joueurs dont le jeu était manifestement excessif ou pathologique n’auraient pas été repérés, ou l’auraient été tardivement par les opérateurs. De plus, les mesures d’accompagnement mises en œuvre à leur égard auraient été inadaptées. Annexe 8 : Gratification financière et jeux d’argent : l’ANJ présente ses lignes directrices et recommandations Actualités : 27.10.2022 En février 2022, l’ANJ présentait des lignes directrices et des recommandations relatives à la publicité pour les jeux d’argent. Aujourd’hui, elle publie celles concernant plus particulièrement les offres commerciales comportant une gratification financière (offres de bienvenue, bonus ou freebets). À moins d’un mois de l’ouverture de la Coupe du Monde de football, l’ANJ souhaite ainsi améliorer la transparence de ces pratiques et les modérer pour protéger les joueurs à risque. Les offres commerciales des opérateurs de jeux d’argent et de hasard comportant une gratification financière attribuée aux joueurs augmente l’attractivité du jeu. Selon une étude Harris interactive, 43% des joueurs déclarent que les bonus les incitent à jouer plus souvent et 38% à prendre davantage de risques [i]. Ces offres commerciales peuvent prendre des formes diverses : abondement du solde du compte, de la mise du joueur, ou du gain par exemple. Lors de l’élaboration des lignes directrices portant sur le contenu des messages publicitaires et des recommandations relatives à leur volume, l’ANJ avait considéré que le sujet particulier des offres commerciales comportant une gratification financière devait faire l’objet de lignes directrices et recommandations spécifiques. Les lignes directrices adoptées le 20 octobre 2022 précisent son interprétation des règles existantes en la matière et les recommandations constituent de bonnes pratiques que les opérateurs sont invités à mettre en œuvre (Communication 2022-C-003 du 20 octobre 2022). Elles poursuivent les unes et les autres un double objectif : améliorer la transparence des offres commerciales comportant une gratification commerciale et les modérer pour prévenir et limiter les pratiques de jeu excessives ou pathologiques.
[i] Etude Harris interactive réalisée en novembre 2021 auprès d’un panel représentatif de 2231 Français âgés de 18 ans et plus. [ii] la détermination des informations substantielles devant figurer sur le support d’une offre et l’appréciation du caractère éventuellement trompeur de leur omission doivent être réalisées en fonction des circonstances et en tenant compte des limites d’espace et de temps propres au moyen de communication utilisé, ainsi que de toute mesure effectivement prise par l’opérateur pour mettre ces informations à la disposition du consommateur par d’autres moyens.] Approfondir - Communication 2022-C-003 du 20 octobre 2022 portant adoption des lignes directrices et recommandations relatives aux offres commerciales des opérateurs de jeux d’argent et de hasard comportant une gratification financière
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Les jeux d’argent en ligne baissent de 11% au premier semestre 2022 Les jeux d’argent en ligne baissent de 11% au premier semestre 2022 ….. mais l’Autorité Nationale des Jeux sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie et d’association moraliste anti jeu multiplie les mesures liberticides contre les jeux d’argent, contre les publicités pour les jeux et lance une campagne démagogique provocatrice contre les paris sportifs à l’approche de la coupe du monde de football au Qatar --------- JP G. MARTIGNONI-HUTIN, sociologue. (Centre Max Weber, Université Lumière Lyon2) Novembre 2022 -- Résumé = Les jeux d’argent en ligne baissent de 11% au premier semestre 2022, paris hippiques en ligne sont particulièrement concernés par cette décroissance (-17%). Les paris sportifs n’échappent pas à cette baisse (- 8%). Le poker sur internet décroit également (- 3%). Les dépenses marketing & publicitaires des opérateurs en ligne subissent une chute importante (- 46%) et le nombre de comptes joueurs actifs (CJA) baisse de 12%. Malgré ces chiffres l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) à l’approche du monde de la coupe de football vient « d’obliger* » les opérateurs de jeux d’argent et l’écosystème de la publicité à signer pas moins de 4 chartes** qui restreignent de manière drastique la possibilité de promouvoir les jeux de hasard. Nous consacrons prochainement un article à ce nouvel oukase du gendarme des jeux, une décision arbitraire, autoritaire qui conforte les analyses de la présente contribution et confirme les multiples dérives liberticides de l’ANJ. Deux mots résument de plus en plus la politique des jeux menée par l’Autorité Administrative Indépendante( ?) (AAI) de la Rue Leblanc ***: "Kafkaïen", qui renvoie à un pouvoir bureaucratique omniprésent ; « Ubuesque » qui rend compte d’une situation absurde. Nous n’avons pas fini de parler de l’ANJ. Au moment ou nous terminions cet article et deux jours après les 4 chartes liberticides contre la publicité pour les jeux, l’autorité des jeux lance une nouvelle campagne contre le jeu (accompagner bien sur d’un sondage Harris Interactive payé et instrumentalisé par l’ANJ ) qui a l’air assez ignoble et intitulé « t’as vu ? »….. t’as perdu !»; Démagogique, liberticide, alarmiste, négative, sombre ; mensongère, provocatrice et reprenant de manière ridicule ce qui est censé être le style jeune, le style Rap (****) cette campagne néo prohibitionniste ( réalisée par l’agence « Rosbeef « l’ANJ aurait du engager le groupe rock les « Garçons Bouchers »(*****) pour cette campagne saignante !!!!) qui invite à ne pas jouer aux paris sportifs lors de la coupe du Monde au Qatar pourrait aboutir à l’effet inverse. L’ANJ oubliant que les jeunes - notamment mais pas seulement - adorent franchir les interdits notamment quand ils sont imposés par un Etat technocratique omnipotent qui veut règlementé tous les plaisirs de nos concitoyens dans le moindre détail y compris ceux liés au sport national et à une messe mondiale qui rassemble des millions de personnes dans une même passion. *objectivement avaient-ils le choix ? Certainement non **Signature de 4 chartes d’engagement pour promouvoir des communications commerciales responsables (communiqué anj, actualité, Paris, 7 novembre 2022) *** : siège de l’ANJ dans le 15° à Paris **** : sur cette campagne qui a l’air assez ignoble, nous y reviendrons dans une prochaine contribution l’anj précise que « l’axe central de cette campagne est un son rap, mis en images par un clip, rythmé par des punchlines percutantes, intitulés : « tu pensais prendre du biff, t’as pris une baffe » « t’as cru accéder à la fame c’est juste la fin de ton game » « Pro des paris auprès des tiens, tu finiras paria » « Plus vous jouez plus vous vous isolez de votre entourage » « T’as vu t’as perdu : évaluez votre pratique de jeu sur evalujeu.fr » ***** : groupe de rock alternatif opérant la synthèse musicale entre la veine punk et la chanson populaire à la française, notamment le musette. Fondé par François Hadji-Lazaro de 1986 à 1997 Les Garçons bouchers continueront ensuite sous le nom de Pigalle
------ Introduction Alors que l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) vient de publier les résultats du gambling & du e.gambing pour le premier semestre 2022, (1) on peut s’interroger pour savoir si la politique du « en même temps » - voulue par le gouvernement dans le secteur des jeux et mise en musique par l’ANJ sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie et d’associations - n’atteint pas ses limites, soulignant ses contradictions, son hypocrisie, sa tentation liberticide… pour dévoiler fondamentalement au final une incompréhension des pratiques ludiques populaires à l’endroit des jeux de hasard et d’argent (JHA) qui représentent :
Une politique des jeux sanitaire, néo prohibitionniste, alarmiste, inquisitrice… Alors que l’Autorité Nationale des Jeux a publié début octobre les résultats des jeux de hasard & d’argent en dur et en ligne pour le S1 - hors casinos & cercles – nous nous interrogerons pour savoir si la politique du « en même temps » (voir ci-dessous *****), voulue par le gouvernement dans le secteur des jeux - et mise en musique par l’ANJ sous la houlette d’Isabelle FAULQUE PIERROTIN - n’atteint pas ses limites, soulignant ses contradictions, sa tentation liberticide… Car quand on regarde dans le détail cette politique du «en même temps », il apparait que les décisions et orientations prises depuis des mois par l’ANJ et son collège constituent en réalité systématiquement une politique sanitaire, néo prohibitionniste, alarmiste , hygiéniste, moralisatrice, inquisitrice qui :
----------- Loin de nous l’idée de proposer des explications factuelles pour expliquer pourquoi ça joue moins en ligne au 1° semestre 2022 ( -II%) d’autant que les chiffres sont contradictoires, évoluent et que la FDJ affiche de « solides performances » au 3° trimestre (+12%) portées par la loterie et le réseau physique ( confer annexe 4 : le communiqué de la FDJ du 13 octobre 2022 ; annexe 5 l’article de Nicolas Sandanassamy : Capital/I3/IO/2022) Néanmoins nous tenons à souligner une chose. Toutes les actions entreprises par l’ANJ depuis qu’elle a succédé à l’ARJEL - et elles sont nombreuses (***) - ne seront pas sans conséquences à moyen long terme sur l’économie des JHA et ont sans doute déjà un impact sur le marché ludique. (***) communications, recommandations, décisions, sondages, vraies fausses ( ?) concertations avec quelques joueurs…et même des non-joueurs ( !), conventions ( avec l’UNAF, l’observatoire des drogues, la police des jeux…), prise de parole d’Isabelle Faulque Pierrotin, prohibition totale de deux jeux de la FDJ, censure de la publicité Winamax ; autorisation « sous conditions » draconiennes pour exploiter de nouveaux jeux pour la FDJ, restriction sans fin pour qu’elle puisse continuer à en exploiter d’autres et non des moindres ( le loto du patrimoine et Amigo :le jeu permanent dans les cafés qui a succédé à Rapido) ; mesures pour limiter fortement la publicité pour les jeux avec à terme - comme pour le tabac - une prohibition totale véritable bombe à retardement pour les opérateurs….. La doxa du jeu pathologie maladie =« tout le monde est susceptible de tomber malade (du jeu) et vous ne pourrez jamais me prouver le contraire « Car comme nous l’avons montré dans de nombreux articles, ces mesures prises par Isabelle FAULQUE PIERROTIN vont toutes dans le même sens. L’ANJ fait en permanence du gambling bashing, parle sans cesse d’addiction, du jeu des mineurs, d’interdiction, de mesures sanitaires pour lutter contre le jeu excessif et même désormais millions de joueurs « à risque » susceptibles de tomber dans le jeu compulsif. L’autorité annonce ou préannonce chaque mois de nouvelles règles contraignantes. Cela semble sans fin. L’information et la prévention deviennent propagande. Au niveau symbolique l’autorité de la rue Leblanc ne semble même pas se rendre compte qu’elle renvoie en permanence une représentation très subjective, très noire, très négative, très médicale des jeux, constamment associés à une drogue, une addiction, une déviance. Elle sépare de manière totalement subjective et réductrice le bon grain de l’ivraie. D’un côté un jeu loisir (qu’elle se garde bien de définir) de l’autre un jeu compulsif de personnes atteintes de la maladie du jeu et de plus en systématiquement ( reprenant les dérives de la doxa pour élargir sa clientèle et le nombre de ses futurs patients…pardon clients ) des joueurs à risque susceptible de tomber dans l’addiction. Dans ce domaine comme dans d’autres ( on pense au terme asymptomatique : patient malade qui ne présente pas de symptôme) la doxa du jeu pathologie maladie affirme dans un crédo d’apparence scientifique mais totalement tendancieux : « tout le monde est susceptible de tomber malade (du jeu) et vous ne pourrez jamais me prouver le contraire « Surfant sur cette tautologie alarmiste absurde, l’ANJ et la doxa peuvent en permanence agiter le chiffon rouge de l’addiction ludique comme le font les addictologues qui exploitent le business des addictions sans substance. Le site internet de l’autorité est la principale vitrine de cette dérive. Taper « ANJ » sur Google voilà ce que vous obtenez avant même de pénétrer dans les lieux :
Entrer ensuite sur la page accueil de l’ANJ : voilà ce que vous trouvez en très grosses lettres sur la ½ de la surface :
Toutes ces sentences n’incitent pas à jouer et inviteraient même surtout à ne jamais jouer, ou à vous faire immédiatement interdire de jeu si vous êtes joueur. Cliquer sur ces 3 bandeaux vous renvoie à des textes longs, redondants, culpabilisants, moralisateurs… qui cherchent à faire peur et vont tous dans le même sens, celui souhaitée par la doxa du jeu pathologie maladie : le jeu est dangereux, c’est une maladie, une pathologie, une addiction…. Et si vous n’êtes pas encore malade du jeu, faites-vous vite tester pour savoir si vous l’êtes. Ainsi en cliquant sur le bandeau 3 vous tombez sur ceci = « Vous pensez avoir un problème avec le jeu ?Vous rencontrez des difficultés avec le jeu et vous souhaitez arrêter le jeu ? Vous avez la possibilité de vous protéger en demandant votre interdiction volontaire de jeux auprès de nos services. » Multiples sondages commandés par l’ANJ et payés par le contribuable pour…. Faire l’opinion non la mesurer Mais l’injonction « thérapeutique » n’est pas terminée. En bas de la page d’accueil du site internet de l’ANJ un encadré précise: « Le jeu d'argent n'est pas un jeu d'enfant : Suite à l'étude réalisée par Harris Interactive pour l'ANJ sur le rôle de la famille dans l’initiation des enfa jeux d’argent, l'ANJ et l'UNAF s'associent pour délivrer des conseils aux parents pour aborder la thématique du jeu d'argent avec leurs enfants ». Un fascicule style BD montre une maman avec ses deux bambins et précise : les jeux d’argent comment en parler à ses enfants. Vu l’âge des mômes nous ne sommes plus dans le jeu des mineurs mais véritablement à la maternelle. Prochaine étape : la prévention contre le jeu pathologique dans les pouponnières et les maternités ! L’ensemble renvoie à la convention que l’ANJ a signé avec l’association familiale UNAF il y a quelques mois et au sondage sur la socialisation ludique contemporaine. Nous avons déjà parlé des sérieux doutes épistémologiques que nous avions sur ce sondage : surdéterminée dans son questionnement, instrumentalisé dans sa présentation finale. Ensemble signalant la volonté de cette association moralisatrice et de l’ANJ d’intervenir désormais comme une véritable Police des familles en matière de jeux d’argent, de violer l’intimidé de la socialisation ludique familiale primaire, de culpabiliser les parents joueurs, d’intervenir dans la culture ludique des Français, des Français d’origine étrangère et la transmission ludique intergénérationnelle, notamment celle des milieux populaires. Ce sondage ANJ/UNAF était destiné visiblement à faire l’opinion et non à la mesurer ( confer les travaux de Pierre Bourdieu sur cette question : l’opinion publique n’existe pas) La messe était probablement dite avant que l’ANJ ne paye ce sondage à Harris interactive qui bien évidemment n’allait pas décevoir ce très bon client proche de l’État qu’est l’ANJ, malgré sa qualité d’autorité administrative indépendante, soudainement très friande de sondages onéreux payés par le contribuable. L’ANJ a ensuite multiplié ce type de sondages réalisés rapidement en ligne ou par téléphone, contrôlés par personne, sans aucune valeur scientifique, sans enquête de terrain pour faire , manipuler, modeler l’opinion. Manipulation permettant ensuite à l’ANJ de justifier sa politique et d’annoncer de nouvelles mesures liberticides :
------ « tu ne joueras point » De guerre lasse vous regardez le compte twitter de l’ANJ pour vous distraire un peu de cette communication mortifère, alarmiste, pathogène, d’une grande subjectivité. Et vous tombez sur une orgie de messages propagandistes ( sanitaires, moralisateurs, qui traite les joueurs comme des enfants…) et qui la aussi vont tous dans le même sens:
Il faudrait des pages pour regrouper tous ces messages qui par leur abondance, leur redondance et leur tonalité ; l’absence de contradictions, d’esprit critique, de débats, d’interrogations apparaissent comme une véritable propagande. Cette communication alarmiste peut se résumer en une sentence moralisatrice méta religieuse « tu ne joueras point » … » et « si tu joues voilà toutes les solutions pour te faire interdire de jeu immédiatement en ligne ». Comme il y avait peu d’interdits de jeu au regard des millions de joueurs, comme il n’y avait pas assez d’interdits aux yeux de la doxa du jeu pathologie maladie qui est souvent intervenu sur ce thème ( notamment Jean Michel COSTES, figure emblématique de cette doxa. Addictologue, géographe ( sic) membre du collège de l’ANJ, responsable de l’observatoire des drogues, ensuite de l’observatoire des jeux après avoir été licencié de l’observatoire des drogues car il écrivait des tribunes favorables aux salles de shoot sortant de sa neutralité d’agent de l’Etat ) l’inscription au fichier des interdits de jeu a été dématérialisée. Pour accentuer cette volonté de pathologiser le jeu, de culpabiliser les joueurs, de les amener à s’auto-ausculter en permanence pour voir s’ils sont pas malades du jeu, l’ ANJ vient de relooker en octobre 2022 son site Evalu jeu, (voir tweet 4 ci-dessus ) Modernisation qui a bien sûr a fait la une site de l’ANJ pendant plusieurs jours. Reste à savoir si cette actualisation était indispensable ou si Evalu-jeu a fait peau neuve parce que l’anj a considéré qu’il n’était pas assez fréquenté. Principaux résultats du secteur jeux d’argent pour le S1 - hors casinos & cercles = ------ L’ANJ a publié dans une courte synthèse les résultats d’une partie du Marché des jeux de hasard & d’argent pour le 1er semestre 2022 (S1). Elle concerne les activités des opérateurs qui bénéficient d’un monopole ( FDJ, PMU ) dans leur réseau en dur et les jeux d’argent en ligne ( poker, paris hippiques et sportifs) . Les casinos et clubs de jeu parisiens ne sont pas concernés par ce bilan. Les jeux de hasard & d’argent autorisés par l’ANJ enregistrent un recul important au premier semestre 2022 : - 11%. Les paris hippiques en ligne sont particulièrement concernés par cette décroissance : -17%. Les paris sportifs n’échappent pas à cette baisse : -8%. Le poker en ligne décroit également mais dans une moindre mesure : - 3%. Si l’ANJ donnent quelques explications factuelles pour expliquer cette décroissance à aucun moment elle ne fait le lien entre la politique liberticide multiforme qu’elle mène depuis plusieurs mois sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie et ces résultats. Globalement deux tendances contradictoires se dégagent :
Voyons maintenant le détail tout d’abord pour les deux opérateurs qui bénéficient encore d’un monopole, ensuite pour les jeux sur internet ouverts à la concurrence ---------- En ce qui concerne les résultats des opérateurs sous monopole (FDJ et PMU) : on observe une croissance de la loterie et des paris hippiques en points de vente
Les jeux d’argent sur internet : Par contre les résultats sont nettement moins roses pour les jeux en ligne ou un important un recul a été constaté au I° semestre 2022 . Ce secteur ou plusieurs opérateurs sont en concurrence affiche un PBJ à 1,1Md€ en recul de 11% . Une telle baisse de chiffre d’affaires - c’est à souligner - n’avait pas été constatée depuis 2013. En outre cette décroissance est général et concerne chaque segment de jeu.(voir ci-dessous) Autre élément inquiétant : le nombre de comptes joueurs actifs (CJA) baisse de 12% , à 3,7 millions de joueurs.
L’ensemble de ce plan d’action devrait être opérationnel d’ici le lancement de la Coupe du monde de football le 20 novembre prochain précise l’ANJ en conclusion. A suivre… © jean-pierre georges martignoni-hutin, sociologue, novembre 2022, lyon, France, université lumière, lyon II, centre max weber. ----- Notes :
Annexes =
------ Annexe 1 : Déclaration de M. Emmanuel Macron, président de la République, sur le Loto du Patrimoine, à Guéret le 16 septembre 2022. 16 septembre 2022 ( publié sur vie-publique.fr : au cœur du débat public » Merci Madame la maire pour ces mots et tout ce que vous venez de dire. Madame la ministre, Mesdames et Messieurs les parlementaires, parlementaires honoraires, Madame la présidente, Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les élus, Madame la préfète, chers amis. Merci de ces mots, et au fond, vous avez réinscrit le moment que nous partageons aujourd’hui, et qui pour moi est aussi le bonheur de revenir en Creuse et d’être parmi vous, en quelque sorte, dans la légende des siècles. Celle qui a fait justement cette part de France la plus ancestrale, et sa contribution à la vie de la nation. Celle aussi de ce petit théâtre à l’italienne qui nous réunit, devenant ensuite cinéma, et qui est fermé depuis 40 ans. Mais celle aussi de tout ce qui est à écrire. Et puisque plusieurs éditeurs et écrivains de renom nous font l’honneur de partager ce moment avec les élus, les enfants qui étaient là avec nous et nos lycéens qui nous ont offert une scène de théâtre tout à l'heure de Macbeth dans le petit théâtre à l'italienne, je voulais, dans ces moments un peu inquiets que vous avez évoqués à la fin de votre propos, réinscrire celui que nous vivons. On ne peut pas affronter les incertitudes du temps si nous ne savons pas d'où on vient et si nous ne poursuivons pas chacun de nos projets, lesquels sont tressés par les grandes histoires et ces légendes que j'évoquais. Les peuples vivants sans légendes sont condamnés à mourir de froid. Ce n'est pas de moi, mais de LA TOUR DU PIN. Nous n'avons pas envie de mourir de froid. Et nous voulons écrire ces légendes et continuer de les écrire. C'est ce que vous avez collectivement fait avec ce théâtre. Alors, vous l'avez dit, Madame la maire, vous avez simplement oublié une chose, c'est vous, et une personne et une volonté, qui avez contribué à convaincre. Mais je veux ici d'abord saluer la dynamique qu'il y a eu et l'aventure humaine extraordinaire, celle que vous avez portée avec vos équipes. Celle des associations, l'association Masquarades et Anny DUPEREY qui en est la marraine n’a pas pu être là aujourd’hui, mais j’ai une pensée pour elle. Les autres associations qui nous ont convaincu, vos élus qui vous ont accompagnés, les services de l’État du Ministère de la Culture et Stéphane BERN que vous avez évoqué mais qui nous permet ici de nous retrouver. Étant ici parmi vous, c'est aussi une manière de célébrer les cinq ans du Loto du patrimoine. C'est en effet la cinquième saison qui nous permet d'avancer sur là aussi, cette aventure un peu folle. Il se peut qu'elle ait été au départ critiqué. Ça arrive, même aux meilleures aventures. Quand les choses changent, ça ne fait pas toujours l'unanimité. Mais je veux ici remercier les cinq ans d'engagement sans faille de Stéphane BERN, de ses équipes, de la Française des Jeux et de sa présidente, de la Fondation du patrimoine et de son président, évidemment de nos préfectures, de nos DRAC et du ministère de la Culture, Madame le Ministre. Cinq années qui ont permis — d’ailleurs, nous nous sommes un peu inspirés de nos voisins d'outre-Manche, il faut bien le dire, qui ont de telles formules — d'abord de réunir de l'argent pour sauver notre patrimoine qui était parfois délaissé, souvent délaissé. Au total, grâce à ça, nous avons mobilisé 200 millions d'euros, l'argent du Loto direct et de celui qu'on a réussi à réunir. Depuis 2018, 745 sites en péril ont pu être sauvés, en Hexagone comme Outre-mer. C'est une mobilisation extraordinaire qui a été permise grâce à ce Loto et qui vient en quelque sorte enrichir, donner une visibilité à des associations locales et à des initiatives justement d'élus, et qui nous permet de sauver ces sites et qui permet aux Françaises et aux Français de contribuer et de se mobiliser pour sauver ce qui fait leur quotidien. Cela vient s'ajouter — je le redis ici parce que c'est important — à la mobilisation du Ministère de la Culture, parce que ça ne s'est pas fait pour que le Ministère se désengage, au contraire. En 2022, l'investissement collectif par le Ministère de la Culture pour le patrimoine n'a jamais été aussi important, dépassant les 355 millions d'euros. Dans le cadre de France Relance, nous avons aussi pu massivement investir dans le patrimoine, dans tout notre patrimoine et en particulier nos églises et nos cathédrales. Il y a dans cet engagement une volonté profonde qui continue, un projet français depuis plus de deux siècles, celui de sauver le patrimoine, de rénover, réouvrir, sauver nos pierres, nos monuments, qu'il s'agisse du patrimoine culturel, industriel, naturel, qu'il s'agisse de nos fontaines de villages, qu'il s'agisse de grands sites qui étaient parfois délaissés quand les industries s’étaient fermées, qu'il s'agisse parfois de nos églises et de tant d'autres, de ce qui fait la fierté de nos villes et nos villages. C'est une fierté parce que cela s'inscrit dans la politique culturelle qui est la nôtre. Il n'y a pas de littérature qui se tient sans paysages. Et justement, cette légende des siècles qui se poursuit sans ces monuments, dont on réinvente ainsi les usages et dont on retrouve aussi la légitimité dans le temps. Et il n'y a pas, en quelque sorte, de pratique culturelle qui pourrait se séparer de ces vieilles pierres. Quand j'entends parfois critiquer cette politique à l'égard du patrimoine comme étant une part de conservatisme que nous pourrions avoir, non, la culture est un tout, c'est un bloc, et elle seule permet justement d'avancer. Le théâtre pourra reprendre ses droits à quelques mètres de nous parce que nous aurons fait ce travail de réhabilitation, que des talents seront là pour y programmer des pièces, des créations, des concerts et que des jeunes ici formés pourront s'y produire. Et c'est ce sur quoi je veux aussi ici insister en vous disant la fierté qui est la mienne d'avoir simplement permis que tout cela se déclenche. D'abord, nous allons continuer. Je peux simplement garantir une chose, c'est que cela va durer au moins cinq ans. Pour la suite, advienne que pourra. J'espère que cette décennie aura rendu la chose irréversible et que d'autres projets ensuite viendront. Ensuite, je vais vous dire combien à mes yeux, cette politique pour le patrimoine est importante parce qu'elle permet à nos villes et nos villages de renouer avec leur histoire, mais surtout avec leur projet écrit au présent. Vous l'avez admirablement dit, Madame le maire, mais ici, ce que nous allons faire au théâtre vient simplement reconnaître, accompagner le travail qui a été fait par votre association et quelques autres. Le projet actions Cœur de ville, qui permet de réhabiliter la ville, ses commerces, va aussi permettre de faire travailler des jeunes, des industries, de l'artisanat, et donc d'accompagner des projets. Oui, la rénovation de notre patrimoine, cette politique pour réhabiliter nos bâtiments, ce que nous allons faire ici à Guéret, et ce que nous ferons ailleurs, c'est évidemment une politique qui permet de faire travailler des métiers d'art, des artisans, des architectes, des artistes, et qui nous permet, sur l'ensemble des projets qui sont portés par le ministère, de faire travailler plusieurs dizaines de milliers d'artisans partout en France, qui permettra ici de donner des perspectives à des artisans en Creuse mais aussi de toute la région. Il n'y a pas un projet que nous conduisons qui ne permet ainsi de féconder à la fois les projets locaux pour réaménager la ville, le village, mais aussi faire travailler les artistes, les artisans, les métiers d'art, des métiers qui sont aussi extraordinairement fragiles car derrière les pierres, il y a des savoir-faire, derrière les lieux, il y a aussi les trésors cachés, des savoirs qui sont ainsi réveillés, et auxquels nous redonnons des perspectives. Pour tout cela, merci, car c'est vous qui allez permettre de le faire, d'avancer, et de continuer. Ces cinq années du patrimoine viennent à la veille aussi d'un événement dont je voulais marquer l'importance qui était évidemment nos Journées européennes du patrimoine et qui permettront partout dans notre pays d'ouvrir, d'ouvrir les lieux qui sont ordinairement fermés au public, mais qui permettent à nos compatriotes de se réapproprier notre histoire. Cette histoire qui, parfois, est extraordinairement locale, mais toujours aussi profondément universelle et mondiale. Je parle sous le contrôle ici de quelques-uns qui l'ont infiniment mieux écrit que moi. Mais il y a dans cette capacité à rouvrir nos lieux, la possibilité de construire, en quelque sorte, cette Carte du Tendre de notre histoire, et de retrouver des lieux fermés qui font notre quotidien, des lieux qui nous permettent de retrouver l'histoire de nos villes, de nos départements, mais qui permettent aussi de comprendre que notre pays a toujours été ancré dans une histoire de voyages, d'échanges, de rayonnement. Qu'un architecte de Limoges ayant voyagé en Italie revienne ici à Guéret, pour faire un théâtre à l'italienne en 1837, c'est le signal que le grand Tour n'était pas simplement réservé à une aristocratie britannique, mais qu'il a permis de changer nos paysages, nos usages, d’y inventer des lieux et toujours des échanges. C'est cela notre pays. Et d'y voir nos enfants tout à l'heure chanter la Marseillaise devant nous et nous raconter leur projet de vie. C'est ça aussi ce que permettent nos Journées du patrimoine, d'ouvrir des lieux, de bâtir des rêves, mais de retrouver également ce qui est le sens, même le fil de ce qu'est la France. Nous ne sommes pas, nous non plus, simplement des pierres qu'il faudrait rénover. Nous sommes un grand récit qui vient de loin, qui est le fruit de monuments, de paysages, de littérature, de théâtre, de peinture. Et ce grand récit, nous avons à continuer de l'écrire. Il ne peut s’écrire que si nous nous plongeons de manière régulière dans cette légende des siècles en la respectant et en la réinventant. C'est cela le loto du patrimoine. C'est ça notre politique du patrimoine. C'est cela aussi que nos Journées du patrimoine permettent de reconvoquer pour tous nos compatriotes. C'est avec beaucoup de bonheur et de fierté que je suis parmi vous aujourd'hui pour, à Guéret, permettre déjà de reconnaître le travail fait, l'engagement d'élus, d'associations, l'engagement de la mission menée par Stéphane BERN depuis cinq ans, de la Fondation, de la Française des Jeux, mais de ce qui fait la force de notre nation. Donc merci pour tout cela. Il n'y a que des projets qui manquent de lieux et que des lieux qui manquent parfois de projets. Quand on sait les retrouver, on invente simplement la dynamique, la force et l'avenir d'un pays. C'est ce que nous faisons. Vive la République et vive la France ! Annexe 2 : Tribune de Stéphane PALLEZ : Présidente directrice générale du groupe FDJ « S'engager pour le patrimoine Présidente directrice générale du groupe FDJ
Annexe 3 : FDJ ; interdiction par l’anj du jeu de grattage X50 qui espérait faire gagner jusqu’à I million d’euros , pourquoi ? (tirage-gagnant.com 27 juin 2022 : par Simon Richhomme La Française des jeux a publié aujourd’hui une refonte graphique et de la répartition des gains de sa gamme de jeu de grattage « x10 » et « x20 », deux best sellers inspirés des opérateurs de jeu anglo-saxons et qui promettent respectivement des gains de 20 000€ et 500 000€. En revanche, le projet de lancement du grand frère « x50 », un ticket à 10€ qui devait annoncé 1 million d’euros à lui été retoqué par l’Autorité Nationale des Jeux. Pour motiver sa décision, l’ANJ pointe un risque d’addiction dû au fort enjeu autour du million d’euros de gain associé à une mise en jeu élevé de 10€. Rappelant que la FDJ possède déjà 3 jeux de grattage à forte mise avec Méga Goal, Millionnaire et Méga Mots croisés, tous mis en jeu à 10€, l’ANJ a jugé qu’il n’était pas nécessaire et que cela pouvait poser des risques pour les joueurs d’inclure ce 4e jeu dans la catégorie des jeux à 10€. Ce rejet est le deuxième en 2022 après le rejet d’un projet de nouvelle loterie en point de vente « Jeudi magique » qui n’a pas non plus pu aboutir suite à une interdiction de commercialisation de la part de l’ANJ. Depuis sa transformation d’ARJEL en ANJ et depuis la privatisation de l’opérateur de jeux, l’organisme est de plus en plus sévère sur la sortie des jeux de grattage, de tirage et sur les modifications des règles de ces derniers.
annexe 4 : « SOLIDE PERFORMANCE DU GROUPE FDJ : CHIFFRE D’AFFAIRES DU 3E TRIMESTRE EN HAUSSE DE 12 %, CHIFFRE D’AFFAIRES ANNUEL ATTENDU EN PROGRESSION DE PLUS DE 8 % « ( communiqué de Presse de la FDJ , 13 octobre 2022)
Boulogne, le 13 octobre 2022 (17h45) - La Française des Jeux (FDJ), premier opérateur de jeux d’argent et de hasard en France, annonce son chiffre d’affaires du 3e trimestre et ses perspectives 2022. Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ, a déclaré : « La bonne dynamique enregistrée par le Groupe en début d’année s’est poursuivie au troisième trimestre. Nous nous réjouissons en particulier du retour à une bonne orientation de notre activité en point de vente, avec des mises trimestrielles en hausse de +6 %. Notre activité digitale, quant à elle, continue d’attirer un nombre croissant de joueurs qui sont désormais près de cinq millions. La bonne performance attendue sur l’ensemble de l’année reflète la pertinence de notre stratégie, qui s’appuie sur ces deux canaux de distribution, et conforte notre modèle de croissance responsable de long terme. » Au 3e trimestre 2022, croissance du chiffre d’affaires de +12 % à 592 millions d’euros, sur la base de mises en hausse de +9 %
Perspectives 2022 en amélioration par rapport aux prévisions de début d’année La performance à fin septembre ressort supérieure aux prévisions du Groupe, après notamment un premier semestre dont les résultats ont été amplifiés par une base de comparaison affectée par la crise sanitaire au 1er semestre 2021. L’activité du Groupe bénéficiera de la Coupe du Monde de football de la FIFA au 4e trimestre ; compte tenu d’une base de comparaison importante pour la loterie en fin d’année 2021, avec plusieurs semaines de jackpots tirage élevés, FDJ prévoit un chiffre d’affaires du 2nd semestre en hausse de +6 %. Ainsi, sur l’ensemble de l’exercice, FDJ anticipe dorénavant :
Prochaines communications financières du Groupe
Annexe | |||
En M€ | 30.09.2022 | 30.09.2021 | Var° 09.2022 vs 09.2021 |
Mises | *14 991 | 13 695 | +9,5 % |
Dont loterie | 12 023 | 10 480 | +14,7 % |
Jeux de loterie instantanée** | 7 306 | 6 499 | +12,4 % |
Jeux de tirage | 4 718 | 3 982 | +18,5 % |
Dont paris sportifs | 2 949 | 3 189 | -7,5 % |
Mises dans le réseau physique | 13 172 | 12 141 | +8,5 % |
En bref |
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Forum |
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