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Rapport du marché des jeux en ligne en France, 4eme trimestre 2020 - 18/03/2021
Cour des comptes - La régulation des jeux d’argent et de hasard
Décret n° 2015-669 du 15 juin 2015 relatif aux prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos
Arrêté du 15 mai 2015 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Décret no 2015-540 du 15 mai 2015 modifiant la liste des jeux autorisés dans les casinos fixée par l’article D.321-13 du code de la sécurité intérieure
Arrêté du 30 décembre 2014 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007
Décret no 2014-1726 du 30 décembre 2014 modifiant la liste des jeux autorisés dans les casinos fixée par l’article D. 321-13 du code de la sécurité intérieure
Décret no 2014-1724 du 30 décembre 2014 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Les jeux d’argent en France - Avril 2014
Arrêté du 6 décembre 2013 modifiant les dispositions de l’arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Arjel - Rapport d'activité 2012
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Régulation du secteur des jeux en ligne et nouvelles technologies
Arrêté du 28 février 2013 modifiant l'arrêté du 29 octobre 2010 relatif aux modalités d'encaissement, de recouvrement et de contrôle des prélèvements spécifiques aux jeux de casinos
Arrêté du 14 février 2013 modifiant les dispositions de l'arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Décret no 2012-685 du 7 mai 2012 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 portant réglementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques
Rapport d'information de M. François TRUCY, fait au nom de la commission des finances n° 17 (2011-2012) - 12 octobre 2011
Les niveaux et pratiques des jeux de hasard et d’argent en 2010
Décret no 2011-906 du 29 juillet 2011 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 portant réglementation des jeux dans les casinos des stations balnéaires, thermales et climatiques
Décret no 2010-605 du 4 juin 2010 relatif à la proportion maximale des sommes versées en moyenne aux joueurs par les opérateurs agréés de paris hippiques et de paris sportifs en ligne
LOI no 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne
Fédération Suisse des Casinos - Rapport 2009
Arrêté du 29 juillet 2009 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Projet de Loi du 30 mars 2009 relatif à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne
Arrêté du 24 décembre 2008 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos
Rapport Bauer - Juin 2008 - Jeux en ligne et menaces criminelles
Rapport Durieux - MARS 2008 - Rapport de la mission sur l’ouverture du marché des jeux d’argent et de hasard
Rapport d'information du 6 février 2008 - le monopole des jeux au regard des règles communautaires
Étude de législation comparée n° 180 - décembre 2007 - Les instances de contrôle du secteur des jeux
Arrêté du 14 mai 2007 relatif à la réglementation des jeux dans les casinos (JO du 17 mai 2007)
Loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance
Décret no 2006-1595 du 13 décembre 2006 modifiant le décret no 59-1489 du 22 décembre 1959 et relatif aux casinos
Décret n° 2006- 1386 du 15 novembre 2006
Rapport Trucy

Evolution des jeux de hasard



Vendredi 18 juillet 2025 : Le PMU : première victime de la politique des jeux sanitaire et punitive de l’ANJ ? (1)



Le PMU : première victime de la politique des jeux sanitaire et punitive de l’ANJ ?

Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN, Sociologue.

Centre Max Weber, ISH Lyon II

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juillet 2025

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Résumé : Le Pari Mutuel Urbain (PMU) est en crise. Crise ponctuelle liée à la démission soudaine de la sémillante DG du PMU Emmanuelle MALECAZE DOUBLET ? ( voir photo + article en annexe 7) Crise factuelle provenant d'une « guéguerre en interne » entre les différents protagonistes du monde des courses ? Ou crise plus profonde conséquente de la politique des jeux néo-prohibitionniste menée par l'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) et sa présidente sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie ? A ce sujet, l'interview (1) donnée par Isabelle FALQUE PIERROTIN à Sylvain COPIER dans Paris TURF (annexe 2) apparait très inquiétante pour la filière hippique et ses métiers, les turfistes, le monde des courses. Alors que le GIE PMU « s'enfonce dans la crise » (-2% des paris en 2024; -5% pour janvier, février, mars 2025 et -3% en avril mai) la responsable de l'ANJ contradictoirement dans cet entretien en rajoute une forte couche en matière :

  • de jeu problématique ("Le jeu hippique est un pari qui est tout de même ( c'est nous qui soulignons NDLC) assez addictif." précise-t-elle benoitement de manière hésitante... ce qui fait sens)
  • de mesures liberticides sur le jeu qualifié par l'ANJ "d'excessif" ("Nous sommes en train de réfléchir à un algorithme qui nous permettrait d’unifier les indicateurs déterminant la situation de joueur excessif." souligne l'ancienne responsable ....de la CNIL ! (Commission nationale de l'informatique et des libertés ) (confer annexe 12 l'annonce du 7/7/2025 de l'ANJ pour que les joueurs participent à la construction de cet algorithme "total" qui les pistera...pour les protéger ( l'enfer liberticide est toujours pavé de bonnes intentions )
  • de jeu des mineurs ("Le problème qu'ils ont (au PMU NDLC) c'est la recherche désespérée ( * )de nouveaux clients, on n’a de cesse de répéter à la filière hippique qu'il ne faut pas que ça se traduise par une offre de paris hippiques à des mineurs".

assène-t-elle dans une vision moraliste réductrice, ignorant : 1 = la transmission ludique intergénérationnelle (socialisation qui perdure dans la culture populaire, notamment dans le monde hippique, et qui est très importante pour rajeunir la clientèle du PMU, transmettre la culture hippique, l'expérience du turfiste, l'amour des courses et du cheval , dynamiser la fréquentation des hippodromes ) 2 = la socialisation ludique primaire, qu'elle cherche à détruire par tous les moyens dans une sorte de Police des familles d'un nouveau genre, très inquiétante pour le PMU et mais aussi pour la FDJ ( voir les multiples collaborations de l'ANJ avec l'UNAF et notre article «  Police des familles : pas de jeux de grattage au pied du sapin avec l’Autorité Nationale des jeux ! «  (2) ) (*) (c'est nous qui soulignons ce qualificatif consternant utilisé par la Présidente de l'ANJ pour parler du travail considérable entrepris par le PMU ces dernières années pour moderniser ses espaces de jeu, diversifier son offre, attirer légitimement de nouveaux clients, démocratiser les paris hippiques...)

  • de perte de l'anonymat des turfistes ("le programme d'indentification PMU+  n'a pas encore donné les résultats escomptés avec 50.000 personnes identifiées, loin des objectifs " critique-t-elle de manière un peu menaçante. ( Confer notre article: " "Identification des millions de joueurs de la FDJ et des turfistes du PMU : une bombe liberticide du gendarme des jeux  dirigée par Isabelle FALQUE PIERROTIN". (3)) Avec à la clé sans doute, l'interdiction de parier en cash. Pratique courante chez les turfistes qui ont la culture de l'argent liquide
  • de "bonus" de bienvenue ("Si nous étions en face d’une offre promotionnelle aberrante, j'aurais la capacité de demander sa suppression". conclut -elle de manière autoritaire. Ces bonus permettraient pourtant au PMU d'attirer une nouvelle clientèle dont elle a tant besoin, plutôt que d'offrir des ....cacahuètes aux parieurs comme actuellement ( Opération "Dadahuètes" organisé par le PMU du 20 juin au 13 juillet pour promouvoir le bon vieux "tiercé": un paquet de cacahuètes offert à chaque pari !) (confer annexe 11)

Alors le PMU première victime de la politique des jeux sanitaire, punitive, liberticide et pour tout dire néo prohibitionniste de l’ANJ ? Ce ne serait pas étonnant car l'institution des course ne pèse par le même poids (en terme de CA, de PBJ , de nombre de joueurs, de fréquentation…) que la FDJ et les casinos. Mais nous verrons que les autres opérateurs ont aussi soucis à se faire. Ils vont subir de manière accrue les conséquences de cette politique suicidaire imposée depuis plusieurs années désormais par Isabelle FALQUE PIERROTIN, en collaboration de plus en plus étroite avec la doxa du jeu pathologie, certaines associations ( UNAF, fédération addiction) sans se soucier des conflits d’intérêts. Confer la tribune collective publié dans les Échos ( 1° juillet 2025)« Halte à la banalisation des jeux d'argent ! »La France semble connaître l'âge d'or des jeux d'argent, à la nocivité certaine. Il est cependant possible et indispensable de résister, pour protéger notamment les plus jeunes, plaident les huit signataires de cette tribune » dont l’ANJ.

Un dernier SOS... à Armelle ACHOUR GAILLARD présidente fondatrice de SOS joueurs

Nous profitons de ce dernier article avant la pause estivale, pour saluer la responsable historique et la fondatrice de SOS Joueurs : Armelle ACHOUR GAILLARD partie à la retraite. Nous avons toujours dénoncé les conflits d'intérêts qui liait cette association aux opérateurs; les théories du jeu pathologie maladie qu'Armelle défendait de manière forcément subjective, elle-même femme de joueur problématique. Par ailleurs même si "cette petite entreprise " - qu'a construit Armelle.... (grâce à la FDJ et au PMU...donc grâce à l'argent des joueurs) a sans doute aider des joueurs et leur famille, nous avons toujours considéré - et chacun en conviendra - que ce n'est pas à une petite association parisienne de définir peu ou prou la Politique des Jeux de la France (qui concerne des filières économiques, des entreprises, des milliers d'emplois des millions de joueurs) ou de contribuer à prohiber un jeu (Rapido, devenu ensuite Amigo ne s'est jamais remis de cette interdiction à laquelle a activement participé SOS joueurs avec la complicité de quelques députés. Néanmoins, nous gardons un bon souvenir de nos premières rencontres à Paris au CREDOC avec Armelle. Au début les intentions étaient "pures"…. Bonne "retraite" Armelle...et ne joue pas trop pour "l'arrondir", tu serais obligé de contacter.... SOS joueurs, l'œuvre de toute ta vie.

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Le Pari Mutuel Urbain (PMU) s'enfonce dans la crise : ‘ ANJ responsable mais pas coupable

Le Pari Mutuel Urbain (PMU) s'enfonce dans la crise suite :

  • à la démission inattendue de la sémillante Directrice Générale Emmanuelle MALECAZE DOUBLET ( voir son portait et photo en annexe 7 ) arrivée en juillet 2022
  • au rejet du budget 2024, lors de l’assemblée générale de la société hippique . "Une première dans son histoire séculaire",
  • à des résultats en baisse en 2024 (-4%) Décroissance confirmée pour les premiers mois de 2025 : - 5% en janvier , février, mars ; - 3% en avril, mai

La presse généraliste et spécialisée, a largement fait écho à ce marasme inquiétant que traverse l'institution des courses :

  • "Emmanuelle Malecaze-Doublet va quitter le PMU, elle a décidé de quitter ses fonctions dès la fin de l'été". (13 mai 2025 paris turf .com, Sylvain COPIER) annexe 6
  • "Le départ d'Emmanuelle Malecaze-Doublet ouvre une phase de transition au PMU " (14.mai.2025 Province Courses) annexe 7
  • "Coup de théâtre au PMU : Emmanuelle Malecaze-Doublet démissionne = La société de paris hippiques s’enfonce dans la crise. Quelques semaines après une assemblée générale explosive, la directrice générale jette l’éponge.(le point, Béatrice PARRINO, 13/mai/2025) annexe 5
  • "Le PMU s’enfonce dans une crise inédite : Lors de l’assemblée générale, le budget 2024 de la société hippique a été rejeté. Une première dans son histoire séculaire, sur fond de résultats en baisse et de prévisions moroses.( 10/Avril/2025, le Point, Beatrice PARRINO) annexe 3
  • "Rien ne va plus au PMU" (le Parisien , 7 juin 2025) annexe 9
  • " Le PMU prend un coup de vieux" ( le canard enchainé" n°5458, I8 juin 2025, page 2) annexe 10

Quelques mots sur cet article du Canard sorti dernièrement, pas très sérieux, moqueur, ethnocentré... mais qui apporte néanmoins quelques informations. Le palmipède commence par s'en prendre longuement au Parisien pour son article "Rien ne va plus au PMU" (7 juin 2025) qualifié - de manière élitiste et ethnocentrée- de "quotidien favori des amateurs de bistrots de la capitale" (...) Le Canard se moque ensuite de ce quotidien "qui ne compte pas moins de 4 pages ou sont détaillés les programmes des courses, dans des tableaux incompréhensibles pour les non turfistes" Il vilipende dans la foulée le groupe LVMH, propriétaire du Parisien (Il faut savoir que Bernard ARNAULT, président de LVMH , est la tête de turc anti riche permanente du Canard.). A écouter le Palmipède, si le Parisien - un journal populaire - a fait la une avec « la crise du PMU », ce serait pour préserver ses ventes. Réducteur et simpliste. Heureusement l'hebdo du mercredi, reprend ensuite quelques informations plus sérieuses :

  • les recettes du quinté+ ont plongé de 14% au premier trimestre 2025
  • le PMU est détenu deux sociétés mère ( France galop, le Trot) et 55 sociétés de courses régionales
  • en 2024 75 % de l'argent joué a été redistribué aux turfistes mais les gros gains au PMU sont nettement plus faibles et plus rares qu'à la FDJ. L'année dernière 3 turfistes ont encaissé plus d'un million d'euros, alors que My Million a permis à 105 joueurs de devenir millionnaire. ( nous ajouterons qu'en matière de pactole de la même manière, il n'y a pas photo entre les deux opérateurs. Le plus gros jackpot versé par la FDJ se monte à 240 millions (gagnés à Euro millions par un joueur autrichien en mars 2025) alors que les plus gros gain au turf sont très anciens et moindres : 10 552 310 €. en octobre 2011; 7 450 000 euros en novembre 2008 ; 6 968 408 €  en juillet 2007. Certes l'année dernière un turfiste a gagné 2,6 millions d’euros pour une mise de 2 euros.( Sudouest.f 07/08/2024 ) mais" c’était du jamais vu depuis 7 ans". Le gain moyen au Quinté+ est généralement de 2 millions d’euros, il est remporté environ vingt fois par an. En outre chaque année une centaine de parieurs gagnent plus de 100 000 euros)
  • le résultat net du PMU (887 millions en 2024) est reversé aux professionnels du secteur. Toute baisse des paris pèse sur les finances de la filière hippique, vétérinaires, employés des champs de courses...
  • le canard signale aussi " des paris sportifs plus simples qui attirent les jeunes et concurrencent les paris hippiques; le vieillissement des turfistes qui n'inaugure rien de bon pour l'amélioration de la race chevaline, que le PMU finance depuis sa fonction en I930"

L'interview inquiétante donnée par Isabelle Falque-Pierrotin à Sylvain COPIER dans Paris TURF

Ces éléments méritent d'être portés au dossier mais ne sont pas suffisant. Toute la question est de savoir si cette crise est factuelle et provient- outre la démission d' Emmanuelle Malecaze-Doublet - d'une simple « guéguerre en interne » comme l'a titré le Parisien (4 ) ou trouve son origine dans une crise sociologique et socio-économique plus profonde, fortement accentué par la politique des jeux néo prohibitionniste menée par l' Autorité Nationale des Jeux (ANJ)? Certes, ce n'est pas la première fois que le Pari Mutuel Urbain connait de genre de crise (moins de parieurs, baisse des mises, difficultés pour féminiser et rajeunir sa clientèle, attirer de nouveaux clients; moderniser son image vieillotte...) qui a souvent jalonné l'histoire du PMU. Mais celle-ci se prolonge et apparait assez inédite car les choses ont changé. L'ANJ multiplie depuis plusieurs années désormais les mesures réglementaires accompagné d'un discours moraliste et sanitaire anti jeu. Tour cela n'est pas sans conséquences. Et il ne serait pas étonnant que ce soit "le maillon faible" du secteur des jeux le PMU qui soit le plus sensible au gambling bashing effectué par l'ANJ et sa Présidente.

A ce sujet l'interview donnée par Isabelle Falque-Pierrotin à Sylvain COPIER dans Paris TURF mérite qu'on s'y attarde. Cet entretien apparait très inquiétant pour la filière hippique et les turfistes. Alors que le GIE PMU« s'enfonce dans la crise », la Présidente de l'ANJ - qu'on sent un peu gênée aux entournures - ne trouve rien de mieux contradictoirement, que d'en rajouter une couche en matière :

  • de jeu problématique ("Le jeu hippique est un pari qui est tout de même assez addictif." précise-t-elle ). Les turfistes de toutes origines sociales et culturelles ( le turf jeu populaire, intégrateur est très apprécié dans différentes communautés notamment la communauté maghrébine) apprécieront de se faire traiter de "d'addicts" à cause de leur passion pour le PMU. Remarque curieusement hésitante ( " tout de même") qui méconnait l'intérêt ludique des turfistes pour les courses, les chevaux, les entraineurs, l'univers hippique, les hippodromes.... Remarque par ailleurs très contradictoire. Si les paris hippiques étaient aussi addictifs que le dit Madame PIERROTIN, le PMU ne serait certainement pas en crise et les turfistes dépenseraient sans compter
  • de mesures liberticides sur le jeu qualifié par l'ANJ "excessif " ("Nous sommes en train de réfléchir à un algorithme qui nous permettrait d’unifier les indicateurs déterminant la situation de joueur excessif." indique-t-elle)
  • de jeu des mineurs ("Le problème qu'ils ont (au PMU NDLC), c'est la recherche désespérée du nouveau client. (..)on n’a de cesse de répéter à la filière hippique qu'il ne faut pas que ça se traduise par une offre de pari hippique à des mineurs".
  • de perte de l'anonymat des turfistes ("À ce stade, le programme d'indentification, PMU +  n'a pas encore donné les résultats escomptés avec 50.000 personnes identifiées, loin des objectifs " ajoute-t-elle) Ce sujet est particulièrement sensible pour les turfistes, qui ont la culture du cash pour des raisons pratiques et jouent ainsi de manière anonyme depuis des lustres et tiennent à cette liberté, ce qui semble échapper à Isabelle FALQUE PIERROTIN, pourtant ancienne Présidente de la CNIL
  • de "bonus de bienvenue" qui permettrait pourtant au PMU d'attirer une nouvelle clientèle dont elle a tant besoin... plutôt que d'offrir des cacahuètes aux parieurs) ("Si nous étions en face d’une offre promotionnelle aberrante, j'aurais la capacité de demander (...)sa suppression". conclut -elle de manière autoritaire).

Faute avouée….. Isabelle FALQUE PIERROTIN : « l’hippique représente 12 % en part de marché …. alors que c’était 20 % à mon arrivée à l'ANJ »

Dans cette interview la Présidente commence par dire benoitement sans se rendre compte des conséquences qu’on pourrait légitimement en tirer  : « l’hippique représente 12 % en part de marché …. alors que c’était 20 % à mon arrivée à l'ANJ » . De manière toute aussi surprenante elle explique la décroissance du PMU de la manière suivante : 1 : Le profil du joueur hippique est frappé de plein fouet par la crise économique ; 2 : les stratégies marketing à son encontre sont moins efficaces. ; 3 : L’offre hippique s'est très peu renouvelée avec des nouveaux paris. Bref c’est de la faute à la crise et de la faute au PMU. De manière toute aussi contradictoire la présidente affirme : : « C'est le segment le plus délicat du marché : l'offre et la clientèle stagnent, voire régressent. « Dans ce segment, il y a aussi le volet de l'alimentation de la filière via les paris ce qui nécessite qu'il faut avoir une vision globale pour ménager les équilibres. (…)L'environnement économique n'est pas porteur pour les opérateurs hippiques alors que le France, avec cet univers, dispose d'une véritable pépite. On essaie d’aider la filière à trouver des solutions". Mais que propose-t-telle pour préserver "les équilibres de cette filière », conserver "cette pépite", relancer le PMU, trouver de nouveaux joueurs ? Elle veut identifier les turfistes ! alors que l’anonymat et le paiement en cash fait partie depuis des lustres de la culture du turf. La Présidente précise en outre que cette identification, cette perte d'anonymat ne doit pas bénéficier au joueur et au PMU : " l'identification en points de vente ne doit pas se traduire par une intensification trop importante des bonifications »

Isabelle FALQUE PIERROTIN« Je ne suis pas une spécialiste (du monde hippique, du PMU, des courses, des turfistes NDLC) mais ce que j'entends ….» !!!!

Tout est à l’avenant dans cet entretien très inquiétant pour l’avenir de la filière hippique que visiblement Isabelle FALQUE PIERROTIN connait mal. Elle précise d’ailleurs à un moment en réponse à une question de Bertrand Coltier sur les paris à cote fixe : « Je ne suis pas une spécialiste, mais ce que j'entends » Elle termine cet entretien par une diatribe moraliste classique anti jeu sur les jeux d’argent : « Moi, je pense que le marché du jeu d'argent est un marché d'offres. On voit qu'il est très dynamique dans son ensemble, que le nombre de joueurs excessifs est en train d'augmenter et que par ailleurs, il y a une sorte de banalisation du jeu d'argent qui s'inscrit dans l'esprit des gens. Je suis frappé par le nombre de joueurs qui sont persuadés qu'ils vont améliorer leur quotidien grâce aux jeux d'argent. » On ne peut qu’être étonné par de tels propos provenant de la responsable peu ou prou de la politique des jeux de la France en matière de jeux d’argent. Une chose est certaine le marché des jeux risque d’être de moins en moins dynamique et cela ne concerne pas que les paris hippiques.

La FDJ un avenir incertain à cause de l’ANJ

Pour la FDJ certes, contrairement au PMU, tout va bien pour elle.... du moins en apparence. Mais comme nous allons le voir, les apparences sont sans doute trompeuses. Il faut dire que ce "mastodonte" (comme l'a qualifié une fois Isabelle FALQUE PIERROTIN et c'était pas un compliment à ses yeux, la présidente de l'ANJ fait tout pour dégraisser le "mammouth FDJ"), pèse son poids (voir dessous*). Principale raison : l'opérateur historique dirigée depuis 2014 par une femme d'expérience (5) - Stéphane PALLEZ - dispose encore :

  • d'un important et curieux monopole - qui fait jazzer les autres opérateurs - malgré sa privatisation;
  • d'un actionnariat étatique et historique solide (État 21,9 %; anciens combattants : 15,6%).

(*) La FDJ en quelques chiffres (année 2024) (6)

  • PBJ (produit brut des jeux) 7,1 milliards
  • Prélèvements 4,5 milliards
  • PNJ(produit net des jeux) : 2,6 milliards
  • autres activités 113 millions
  • CA 2024 : 3,06 milliards (+16,9%)
  • CA 1° trimestre 2025 : 925 millions ( +30%)
  • Mises engagées par les joueurs : 22,7 milliards; argent gagné par les joueurs 15,6 milliards. Soit un taux de redistribution moyen de 68,72 %

Nous avons déjà signalé ces derniers mois dans de nombreuses contributions, qu'un grand nombre de nuages assombrissent le présent et surtout l'avenir de la FDJ à cause la aussi de la multitude de mesures liberticides pointilleuses prises par l'ANJ à l'encontre de l'héritière de la Loterie nationale.

Contraintes néo prohibitionnistes (et même parfois directement prohibitionnistes, certains jeux de grattage ont été purement et simplement interdits par le régulateur) dans tous les domaines qui ne peuvent - doucement mais surement - que nuire très fortement à l'opérateur historique et, à terme, totalement déstabiliser et même détruire son "modèle économique". C'est ce que souhaite d'ailleurs la "magicienne" Isabelle FALQUE PIERROTIN, qui a LA solution pour mettre en place un nouveau modèle économique. Elle veut - avec sa baguette magique et sa poudre de perlimpinpin - que les opérateurs trouvent : " plus de joueurs qui jouent moins". Surréaliste, ubuesque et pas sérieux. Confer notre article : « Isabelle FALQUE PIERROTIN - la Présidente de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) - prône une économie ludique punitive, restrictive, sanitaire & liberticide, sur les ondes de Radio France* (7)

Résumé de cet article = La patronne de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) a expliqué de manière un peu ubuesque sur France Inter (30 avril 2024, le journal 13/14) : aux opérateurs de jeux d’argent comment ils doivent métamorphoser leur modèle économique : « plus de joueurs qui jouent moins »  ; aux joueurs pourquoi ils doivent jouer : uniquement « pour le plaisir » mais surtout pas pour gagner de l’argent, améliorer l’ordinaire, décrocher le gros lot, changer de vie. Elle veut par ailleurs interdire, limiter, bannir, la publicité pour les jeux. Pour la responsable de l’ANJ, la Française des jeux (FDJ) est « un mastodonte ». Elle veut dégraisser le mammouth, pour pas que les autres opérateurs « surstimulent le joueur » Retour critique sur cette interview inquiétante pour l’avenir de l’industrie des jeux en France. Face au sombre dessein du régulateur et de la doxa du jeu pathologie maladie, il est plus que jamais nécessaire que les opérateurs fassent entendre leur voix (le syndicat Casinos de France vient de nommer un nouveau Président Grégory RABUEL ) que les joueurs, unique financeurs de cette économie, participent à la politique des jeux nationale afin qu’elle ne se fasse pas dans leur dos et sur leur dos.

Reprenant aveuglément des chiffres de 2019 de la doxa du jeu pathologie maladie - statistiques contestées scientifiquement et épistémologiquement car basées sur la taxinomie et le questionnaire du DSM, manuel controversé de la psychiatrie américaine établi par l’APA(3) - la Présidente de l’ANJ a ensuite affirmé, qu’il y avait « 400 00O joueurs excessifs qui relèvent de la pathologie, du suivi par une consultation d’addiction » et même « d’un traitement psychiatrique ou médicamenteux » . Dans une sorte de diktat, la gendarme du jeu donne trois ans aux opérateurs (casinos, FDJ, PMU, jeux en ligne, clubs de jeu) pour se débarrasser de ces malades du jeu… qui génèrent 21% du Produit Brut des Jeux (PBJ).

De manière tout aussi hasardeuse, Isabelle FALQUE PIERROTIN (IFP) a indiqué qu’il y aurait « 1,4 million de  joueurs problématiques «  qui génèrent 38 % du PBJ. Nous avons depuis longtemps signalé - (MARTIGNONI-HUTIN (2011) : « Le jeu excessif est-il vraiment pathologique ? » et encore récemment (MARTIGNONI-HUTIN( 2022) « »Le jeu excessif est-il une addiction ? » ) -  le danger scientifique qu’il y avait, d’aborder les jeux d’argent a? travers la problématique de l’addiction. Car une fois accepte?s comme entité? morbide individualise?e, ces jeux sont analyse?s comme des formes plus ou moins aigue?s de jeu pathologique.

Pour tenter de justifier ces chiffres de millions de personnes drogués du jeu, la Présidente de l’ANJ a précisé : « nous avons des indicateurs indiquant que le pourcentage de joueurs excessifs augmente…. » Et la responsable de l’ANJ d’ajouter benoitement - sans se rendre compte de l’énormité du différentiel vis à vis des chiffres précédents - qu’il y avait « 70 000 interdits de jeu » Le site officiel Data. Gouv comptabilisait lui 46 000 interdits en 2022. Mais même si l’on prend la fourchette haute d’Isabelle FALQUE PIERROTIN, que représente 70 000 interdits pour une population de plus de 30 millions de joueurs ? Un épiphénomène, comparé aux chiffres propagandistes véhiculés depuis des années par la doxa du jeu pathologie maladie & certaines associations parisiennes, de « 400 00O joueurs excessifs et de« 1,4 million de  joueurs problématiques « 

En outre, le fait que « la maladie du jeu «  semble curieusement « avoir du mal à trouver ses malades…. » (confer nos articles : MARTIGNONI  (2019): » L’addiction au jeu : une drôle de maladie qui a du mal à trouver ses malades «  - MARTIGNONI (2020) : «Recherche joueurs addicts…. désespérément » ) corrobore le fait que ces chiffres cités par la patronne de l’ANJ sont approximatifs, mensongers ?, flous. Et comme chacun sait : quand c’est flou…. En réfléchissant à ce brouillard qui entoure le jeu addictif ( définition, nombre de joueurs concernés, maladie du jeu qui a du mal à trouver ses malades. ..) qui permet à la doxa toutes les manipulations, nous nous sommes souvenus d’une phrase relevée dans un ouvrage scientifique critiquant le DSM. Elle disait ceci : »avant de soigner les malades, il faut vendre la maladie »

Pour compléter sa politique des jeux sanitaire & liberticide, la responsable de l’ANJ a ensuite souligné sur France Inter, qu’elle voulait limiter, bannir, prohiber, censurer… la publicité pour les jeux. Triste ironie de l’histoire, pour l’ex responsable de la CNIL (commission nationale de l’informatique & des LIBERTES ) un seul mot d’ordre : INTERDIRE. Citation d’Isabelle FALQUE PIERROTIN : « La publicité ( pour les jeux d’argent NDLC) est un levier d’action très intéressant pour nous, (…)des pays font des choses intéressantes, ils interdisent la publicité (pour les jeux d’argent NDLC) comme en Italie, d’autres pays interdisent la publicité pour les paris sportifs avant match, pendant le match après le match ; d’autres interdisent la publicité numérique (pour les jeux d’argent NDLC)»

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Stéphane PALLEZ a parfaitement compris que les diktats réglementaires bureaucratiques, imposés par le gendarme des jeux montaient chaque jour en puissance

Les conséquences de l'activisme du régulateur de plus en plus sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie qui grossit chaque jour davantage, apparaissent déjà dans certains chiffres. Armelle ACHOUR FAILLARD (voir encadré en début d'article) peut partir à la retraite avec le sentiment du devoir accompli, Isabelle FALQUE PIERROTIN a poursuivi le travail de destruction du jeu Amigo ( ex Rapido). Il baisse encore de - 25 % en 2024, suite à l'application par la FDJ des nouvelles règles.... fixées par le régulateur. Plus largement,

  • les chiffres annoncées dernièrement par la Française des jeux à l'occasion de " la présentation de son plan stratégique 2028" ("Des jeux et des enjeux"les échos 25 juin 2025) (8 )
  • son changement de nom - FDJ "United" désormais, tout un symbole défavorable à une politique des jeux "Nationale" ambitieuse, profitable aux joueurs, aux opérateurs, aux territoires et à Bercy. Ce qui nous a fait dire que ce précieux bijou de famille qu'est la ""Française des jeux - ex "France" Loto, ex Loterie "Nationale" -ne possède plus de "français" que le nom... et encore de moins en moins désormais )
  • sa croissance onéreuse à l'internationale à marche forcée effectuée ces derniers mois,
  • indiquent que Stéphane PALLEZ a parfaitement compris que les diktats réglementaires bureaucratiques, imposés par le gendarme des jeux montaient chaque jour en puissance, et risquaient de fortement pénaliser l'activité future de la société qu'elle dirige.
  • A ce sujet le lecteur qui trouve que nous exagérons consultera la récente décision de l'ANJ concernant le prochain programmes des jeux de la FDJ (DE?CISION N° 2025-132 DU 3 JUILLET 2025 = PORTANT APPROBATION DU PROGRAMME ANNUEL DES JEUX ET PARIS DE LA SOCIE?TE? LA FRANC?AISE DES JEUX POUR L’ANNE?E 2026 ( ANJ, juillet 2025) )Dans une sorte de procès uniquement à charge , pas moins de 15 pages serrées, ubuesques, bureaucratiques, kafkaïennes pour détruire et contester systématiquement et dans le moindre détail le prochain programme de jeux de la FDJ. Il faut se pincer pour y croire à la lecture de cette décision. Certes ensuite l'ANJ autorise au final le programme de la FDJ mais impose une multitude conditions drastiques, surréalistes qui entravent totalement l’opérateur.
  • Le dossier que LE REVENU a consacré à l'opérateur (9); l’enquête que la magazine INVESTIR/ LE JOURNAL DES FINANCES ( IO) vient tout dernièrement de publier sur les jeux d'argent et les opérateurs européens (Lottomatica, Flutter Entertainment, Banijay) confortent nos présents propos et nos analyses antérieures.
  • Commençons par "l'action FDJ, la bourse étant, que ça plaise ou non, un bon baromètre de la santé d'une entreprise. Coté depuis 2019, elle a touché un plus haut historique à 51 euros. Depuis elle a chuté : - 38 % ! Actuellement ( au 12 juillet) elle est à 30 euros, avec un plus bas à 28 euros en 2025. Aux antipodes de cette dégringolade, l'action de LOTTOMATICA ( leader des jeux en Italie) cote actuellement 24,62 euros contre moins de 5 euros en 2023. Idem pour FLUTTER (groupe irlandais leader mondial des jeux et paris en ligne) dont l’action vaut 289,58 euros ( contre 70 euros en 2020) Conclusion les investisseurs ne croient plus totalement que l'action FDJ soit une valeur " sure et sans risques. Ils ont été refroidi par les risques réglementaires"....imposés par l'ANJ et la doxa du jeu pathologie
  • Croissance : a priori tout va bien. +30 % au premier trimestre 2025. Mais cette croissance provient uniquement de l'acquisition de KINDRED. ( voir ci-dessous) A périmètre constant, le ventes auraient reculé de 1,4%. Inquiétant
  • Acquisitions de Zturf et de PLI ( la loterie irlandaise) en 2023; de KINDRED ( société suédois qui géré le célèbre site de paris en ligne UNIBET) en 2024. Grace à ces acquisitions qui ont couté cher à l'opérateur (KINDRED : 2,5 milliards; de ZTURF 175 millions, PLI 350 millions) et qui auront forcément une fin, le CA de la FDJ à l'international représente désormais 26 % de son activité. Sauf que les raisons qui expliquent cette " fuite en avant à l'étranger" pour échapper au durcissement de la réglementation imposé par l’ANJ et à la hausse des taxes imposée par le gouvernement et les parlementaires; se retrouvent aussi dans les pays ou la FDJ s'implante. Ainsi aux Pays bas (ou KINDRED est leader) la taxe sur les paris est passé à 34,2% en 2025 ( contre 30,5% auparavant) et montera à 37,8% en 2026; Idem pour la fiscalité en France prévue dans le budget 2025 qui se monte désormais à 69 % du PBJ pour le loto et euro millions; à 42,1 % pour les paris sportifs en dur ; à 59,3 % pour les paris sportifs en ligne
  • Au final :

En affichant en permanence sa volonté de lutter contre le jeu compulsif;

  • en reprenant systématiquement la vieille rengaine du jeu comme addiction sans substance, thèse controversée scientifiquement véhiculée depuis des années par la doxa du jeu pathologie maladie et reprise pro domo depuis longtemps par de nombreux médias complaisants, y compris par des revues de vulgarisation scientifique. (Confer l'article de J. RENARD et J. DENIS LEMPERUEUR : " Les joueurs sont des drogués : les accros du jeu se shootent à la noradrénaline " ( sciences et vie n° 870, mars 1990, pp 1,70,76,166);
  • en véhiculant de manière répétitive et propagandiste les chiffres produits par cette doxa, de 400 000 joueurs pathologiques et de plus d'un million de joueurs problématiques ou "susceptibles de tomber dans l'addiction" ; Isabelle FALQUE PIERROTIN :
  • accentue un climat délétère autour de la question des jeux d'argent
  • donne une connotation sanitaire aux pratiques ludiques de millions de français, partie prenante de la culture populaire
  • médicalise ce fait social culturel ancestral
  • sur interprète la question des joueurs qui ont des problème de jeu (dépensent trop, jouent de manière irresponsable...)et décident de se faire interdire de jeu. Ils sont seulement 70 000 en France pour une population joueuse de plus de 20 millions de personnes.

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Conclusion

Tous ces dossiers consacré aux jeux d’argent et nos analyses montrent toute l'ambivalence contradictoire dans laquelle s’enfonce la FDJ, à cause de la politique anti jeu menée par Isabelle FALQUE PIERROTIN et le Collège de l'ANJ, ou sévit depuis des années et pour le mandat le plus long l'addictologue Jean-Michel Costes, bien connu pour son avoir écrit des tribunes provocatrices promouvant les salles de shoot avant même qu'elles n'existent et qui désormais publie des tribunes provocatrices néo-prohibitionnistes sur les jeux d'argent; les casinos et machines à sous en ligne…. Notre prochaine contribution sera consacrée à une tribune publiée dans le Figaro par JM Costes , membre du Collège de l’ANJ  : « Élargir les jeux d’argent en ligne, c’est encourager une drogue »

  • JP MARTIGNONI-HUTIN" = Quand la doxa du jeu pathologie maladie se déchaine contre les casinos et les machines à sous en ligne pour influencer « les politiques » et « l’opinion » "(28 pages , aout 2025)

  • Résumé de l’article = Retour critique sur une tribune provocatrice publiée par l’addictologue Jean-Michel Costes, premier signataire de cette diatribe collective parue dans Le Figaro : « Élargir les jeux d’argent en ligne, c’est encourager une drogue » Dans ce pamphlet les machines à sous sur internet sont qualifiées de «  crack-cocaïnes des jeux d’argent » ! Quand on sait que JM Costes ( qui a été licencié de l’observatoire des drogues par Etienne APAIRE, Président de la MILDT, car il écrivait des tribunes favorables aux salles de shoot) est membre du collège de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ), on s’interroge sur l'indépendance affichée de cette AAI qui vient en plus de diligenter une étude sur "les jeux de grattage en France" confiée deviner à qui ? à des chercheurs...... canadiens !! notamment comme par hasard de Université? Concordia  (***) ou intervient depuis de nombreux mois… JM Costes. Plus de 200 pages avec des tableaux totalement illisibles. Allez sur le site de l'ANJ pour consulter cette étude , vous n'en croirez pas vos yeux. Qui ira vérifier les conditions de production de cette étude, l'épistémologie de cette recherche sans doute surdéterminée dès le départ par l'ANJ (cette étude parle bien entendu de « l’addiction » aux jeux de grattage) et les personnes qui ont fait en sorte que cette recherche existe. Nous y reviendrons dans un prochain article.

(***) Une étude pour mieux connaitre les pratiques des joueurs et le niveau de risque associés aux jeux de grattage ( anj 10.07.2025) résumé ci-dessous, étude complète ci-joint : « Étude sur les jeux de grattage en France : Portrait des habitudes de jeu et analyse de l’attractivité? et des risques associés aux jeux de grattage (Sylvia Kairouz ; Département de sociologie et d’anthropologie Université? Concordia ; Annie-Claude Savard ; École de travail social et de criminologie Université? Laval ; Jean-Philippe Laforge ; Chaire de recherche sur l’étude du jeu Université? Concordia ; Mélanie Rose Dixon ; Chaire de recherche sur l’étude du jeu Université? Concordia (23 Juin 2025 , 200 pages)

Notes :

  1. "Jeux - Interview de la Présidente de l'ANJ, Isabelle Falque-Pierrotin : “Les opérateurs hippiques sont à la recherche de nouveaux clients” : À la tête de l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) depuis 5 ans, Isabelle Falque-Pierrotin fait le point sur le marché des jeux d’argent en France, et plus précisément sur le segment des paris hippiques.( paris turf, Sylvain copier, 1/Avril/2025) confer annexe 2
  2. Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN = «  Police des familles : pas de jeux de grattage au pied du sapin avec l’Autorité Nationale des jeux ! «  (2) ( décembre 2024, 17 pages, 21 notes, 3 annexes ) publié sur les casinos.org  29/12/ 2024)
  3. Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN   VOS PAPIERS !! : la bombe liberticide du gendarme des jeux = Identification des millions de joueurs de la FDJ et des turfistes du PMU : une bombe liberticide du gendarme des jeux  - l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) - dirigée par Isabelle FALQUE PIERROTIN. (avril 2024, 38 pages, 58  notes, 7 annexes, publié sur casino-legal-france.fr : 25 avril 2024)
  4. "Crise au PMU : la guéguerre interne qui menace 40 000 emplois" Les conflits au sein du PMU mettent la filière hippique en danger. Le départ de la directrice générale, la réduction des allocations et l’audit commandé par l’État inquiètent le secteur".( Le Parisien 7 juin 2025, Kevin ROMAIN)
  5. Stéphane PALLEZ(sciences Po, ENA) a été : directrice générale du Trésor pendant 20 ans , directrice financière de France télécom de 2004 à 2011 et a piloté la privatisation d'Air France et de Thomson
  6. "FDJ united : un ticket pas cher et peu risqué en bourse " Stanislas FEUILLEBOIS, Le Revenu n° 1838, 20 au 26 juin 2025, pages 1,4,5
  7. Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN   L’ANJ prône une économie ludique punitive : « Isabelle FALQUE PIERROTIN - la Présidente de l’Autorité Nationale des jeux (ANJ) - prône une économie ludique punitive, restrictive, sanitaire & liberticide, sur les ondes de Radio France* (juillet 2024, 43 pages, 11  notes, 4 annexes, publié sur les casinos.org  7 juillet 2024,*France inter 30 avril 2024, le journal 13/14
  8. "Des jeux et des enjeux : FDJ United ne ménage pas ses efforts pour alimenter son développement futur " (Sylvie RAMADIER, les échos 25 juin 2025, page 33)
  9.  »FDJ united » le titre de l’opérateur de jeux est pénalisé par la hausse des taxes « ( Stanislas FEUILLEBOIS, Le revenu n° 1838, du 20 au 26 juin 2025, pages 1,4,5)
  10. « Jeux d’argent : l’Europe se rue sur le numérique ( Investir, le journal des finances n°2688, 12 juillet 2025, pages 1, 16, 17

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ANNEXES =

  • annexe 1 : La lettre de mission de l'État sur les courses : Il y a une semaine était faite l'annonce d'une mission diligentée par les services de l'État sur la filière hippique et le PMU. Voici le contenu de la lettre signée de la main de la ministre Amélie de Montchanin qui a été dévoilée par le site d'informations Politico. ( 7 mars 2025 paris turf .com, Sylvain COPIER)
  • Annexe 2 : Jeux - Interview de la Présidente de l'ANJ, Isabelle Falque-Pierrotin : “Les opérateurs hippiques sont à la recherche de nouveaux clients” : À la tête de l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) depuis 5 ans, Isabelle Falque-Pierrotin fait le point sur le marché des jeux d’argent en France, et plus précisément sur le segment des paris hippiques.( paris turf, Sylvain copier, 1/Avril/2025)
  • annexe 3 : Le PMU s’enfonce dans une crise inédite : Lors de l’assemblée générale, le budget 2024 de la société hippique a été rejeté. Une première dans son histoire séculaire, sur fond de résultats en baisse et de prévisions moroses.( 10/Avril/2025 le Point, Beatrice PARRINO)
  • Annexe 4: Annexe : Jeux : L'ANJ met l'accent sur les difficultés du PMU dans son réseau physique :L'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) vient de publier son rapport très intéressant et chiffré à propos de l'activité des jeux d'argent en 2024. .( paris turf, Sylvain copier, 7/mai/2025)
  • Annexe 5: Coup de théâtre au PMU : Emmanuelle Malecaze-Doublet démissionne = La société de paris hippiques s’enfonce dans la crise. Quelques semaines après une assemblée générale explosive, la directrice générale, en poste depuis 2022, jette l’éponge.(le point, Béatrice PARRINO, 13/mai/2025
  • annexe 6 : Emmanuelle Malecaze-Doublet va quitter le PMU Nommée Directrice Générale du PMU en juillet 2022, Emmanuelle Malecaze-Doublet a décidé de quitter ses fonctions dès la fin de l'été. ( 13 mai 2025 paris turf .com, Sylvain COPIER)
  • annexe 7 : Photo de la sémillante directrice du PMU publiée dans Province Courses du 14/5) + article : " Le départ d'Emmanuelle Malecaze-Doublet ouvre une phase de transition au PMU " (14.mai.2025 Province Courses
  • annexe 8 : "Crise au PMU : la guéguerre interne qui menace 40 000 emplois : Les conflits au sein du PMU mettent la filière hippique en danger. Le départ de la directrice générale, la réduction des allocations et l’audit commandé par l’État inquiètent le secteur".( 7 juin 2025 le parisien, Kevin ROMAIN
  • annexe 9 : "Rien ne va plus au PMU" (le Parisien , 7 juin 2025)
  • annexe IO : "Le PMU prend un coup de vieux" (le canard enchainé" n°5458, I8 juin 2025, page 2)
  • annexe II : "PMU. "C’est une blague ?" : en pleine crise institutionnelle, l’opérateur offre aux parieurs des cacahuètes pour mettre le Tiercé en avant" (la dépêche, 23 juin 2025)
  • annexe 12 : annonce de l'ANJ : "Participer à l’évaluation scientifique de l’algorithme "ANJ ( anj actualités 7/7/2025) " L’ANJ recherche actuellement des joueurs de jeux d’argent et de hasard en ligne pour participer à une évaluation inédite afin de prévenir les risques d’addiction. Pour participer à cette évaluation c’est très rapide….cliquer ici pour participer (...)

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annexe 1 : La lettre de mission de l'État sur les courses : Il y a une semaine était faite l'annonce d'une mission diligentée par les services de l'État sur la filière hippique et le PMU. Voici le contenu de la lettre signée de la main de la ministre Amélie de Montchanin qui a été dévoilée par le site d'informations Politico. ( 7 mars 2025 paris turf .com, sylvain COPIER)

“Votre rapport devra être remis d’ici fin juin 2025, avec un point intermédiaire en avril.” C'est ainsi que se termine la lettre de mission signée de la main de la ministre chargée des comptes publics, Amélie de Montchanin, à la cheffe du service de l’Inspection Générale des Finances en date du 26 février 2025. La ministre y évoque dans un premier temps “un état des lieux” sur l’organisation de la filière et notamment le fait que le PMU dépende d’un GIE (Groupement d’intérêt économique) “dans un contexte de concurrence accrue”. Dans un deuxième temps, il est demandé que soient faites des propositions d'évolution de la structuration de la filière ainsi que sur le statut juridique du PMU. Ce sont nos confrères de Politico qui ont publié les premiers l'intégralité de ce courrier par le biais d'une newsletter professionnelle, un courrier que vous pouvez désormais retrouver sur paris-turf.com.

Annexe 2 : Jeux - Interview de la Présidente de l'ANJ, Isabelle Falque-Pierrotin : “Les opérateurs hippiques sont à la recherche de nouveaux clients” : À la tête de l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) depuis 5 ans, Isabelle Falque-Pierrotin fait le point sur le marché des jeux d’argent en France, et plus précisément sur le segment des paris hippiques.( paris turf, sylvain copier, 1/4/2025)

Isabelle Falque-Pierrotin a été nommée en juin 2020 Présidente de l'ANJ (Autorité Nationale des Jeux).
© ANJ

Paris Turf : Comment jugez-vous la santé des paris hippiques par rapport aux autres jeux d'argent en ce début d'année 2025 ? Isabelle Falque-Pierrotin : C'est probablement le segment le plus délicat du marché pour au moins deux raisons : l'offre et la clientèle stagnent, voire régressent. Dans ce segment, il y a aussi le volet de l'alimentation de la filière via les paris à souligner, ce qui nécessite qu'il faut avoir une vision globale pour ménager les équilibres. En 2024, le pari hippique a généré environ 2 milliards de produit brut des jeux (PBJ, les mises moins les gains), dont 80 % en dur et 20 % en ligne. C'est la photographie inverse du pari sportif pour lequel le online tire les enjeux vers le haut. Avec 1,6 milliard dans le réseau en dur, l’hippique représente désormais 12 % en part de marché sur la globalité des jeux, alors que c’était environ 20 % à mon arrivée à l'ANJ

De votre côté, auriez-vous des éléments à nous apporter qui pourraient expliquer ce décrochage des mises hippiques qu'on observe depuis plusieurs semaines ?

Le profil du joueur hippique est à mon avis frappé de plein fouet par la crise économique globale. Il est plutôt âgé, masculin, de catégorie CSP modeste. C'est aussi un joueur qui est moins sensible à la multi-activité, donc les stratégies marketing à son encontre sont moins efficaces.

L'offre hippique s'est très peu renouvelée avec des nouveaux paris, comme la Question du Jour, qui n'ont pas fonctionné. Là, on a deux nouveautés ( courses sur les épreuves passés et sur le liv e betting) (qui ont été acceptées par le législateur, ce qui donne un signal et est positif, mais qui me paraissent très étroites en termes d’opérationnalité afin de ne pas tomber dans le périmètre du monopole (Ndlr : des jeux de hasard de la FDJ), le tout en pari mutuel, ce qui rend les calculs encore plus complexes.

Le PMU est également confronté à des détaillants impactés par une situation financière non florissante. L'environnement économique n'est pas porteur pour les opérateurs hippiques alors que le France, avec cet univers, dispose d'une véritable pépite. On essaie d’aider la filière à trouver des solutions, mais pour le moment c'est difficile ( ndlr : lancement de la mission de l'État)

On voit bien que le pari sous sa forme fixe séduit plus les jeunes en âge de miser que le jeu plus complexe du mutuel, pensez-vous que les courses doivent sérieusement lorgner vers les paris à cotes fixes ? 

Je ne suis pas une spécialiste, mais ce que j'entends, c'est que les paris hippiques en cotes fixes sont pratiqués par les Britanniques et que si cela devait être le cas en France, on verrait arriver tous ces acteurs qui sont beaucoup plus aguerris que les Français. Le pari mutuel protège le marché français même si c'est vrai que cette forme de jeu ne touche qu’une partie de la clientèle, laquelle ne sait pas à l’avance ce qu'elle va gagner contrairement aux cotes fixes. En tout cas, les opérateurs hippiques agréés ne formulent pas de demandes en ce sens-là.

Début 2024, plusieurs articles faisaient état du fait que l'ANJ réfléchissait à des moyens d'identifier les joueurs dans les points de vente, qu'en est-il un an après ? 

Ce sujet sur le jeu anonyme dans les points de vente dépasse le seul cadre du PMU. On a effectivement un trou dans la raquette avec des opérateurs censés identifier les joueurs excessifs, or la population dans les points de vente est largement anonyme. Nous avons donc lancé deux projets, l'un avec la FDJ et l'autre avec le PMU pour tester l'identification en points de vente avec la difficulté que celle-ci ne doit pas se traduire par une intensification trop importante des bonifications par ce biais. Il y a donc un équilibre à trouver. À ce stade, le programme d'indentification PMU +  n'a pas encore donné les résultats escomptés avec 50.000 personnes identifiées, loin des objectifs ( dans un entretien mi-février Sylvain DOMINE indiquait 70 000 comptes)  C'est une voie intéressante, attendons de voir si elle sera au rendez-vous, mais pour le moment, disons que ça démarre lentement.

En mars, on a notamment assisté à d'impressionnantes chutes de cotes sur des gagnants de Quinté+, est-ce que l'ANJ a un droit de regard sur ces flux d’argent

L'ANJ a un droit de regard sur l'évolution des côtes, nous avons une équipe qui suit cela, et si nous avons des chutes inexplicables qui pourraient témoigner de manipulations, cela peut conduire à la suspension des paris sur une course (Ndlr, dans les faits, la grande difficulté est qu’énormément de mises hippiques sont validées au tout dernier moment). Cela nous arrive avec les paris sportifs, cela pourrait être le cas sur les paris hippiques, mais il n'y a pas eu de situations de ce genre jusqu'alors, sachant qu'on peut aussi déclencher une enquête. 

L'ANJ a-t-elle son mot à dire sur les promotions mises en jeu par les opérateurs ?

Les stratégies des opérateurs font l'objet d’un dépôt annuel auprès de l'ANJ qui les évalue au regard notamment de la lutte contre l'addiction. L'ANJ peut alors faire des recommandations, des prescriptions. Il nous est arrivé de rejeter des stratégies en considérant qu'elles étaient trop offensives. Un suivi régulier est réalisé. Si nous étions en face d’une offre promotionnelle aberrante, par exemple un bonus de bienvenue à 600 €, j'aurais la capacité de demander une action sur un bonus spécifique de ce type en demandant sa suppression. En tout cas, on demande aux opérateurs d'être plus explicites sur les gratifications commerciales et un principe de modération.

Il n’existe donc pas (encore ?) de fichier partagé sur les joueurs excessifs ? 

Non, quand un joueur est identifié comme excessif auprès d’un opérateur X, il ne l’est pas auprès de « Y ». Il n’y a pas de gestion commune des joueurs excessifs trans-opérateurs. Nous sommes en train de réfléchir à la mise en place d’un algorithme qui nous permettrait d’unifier les indicateurs déterminant la situation de joueur excessif. Cet algorithme devrait être mis dans quelques mois à la disposition des opérateurs afin de s’assurer que tout le monde pratique la même approche.

Quel rôle l'ANJ joue-t-elle au niveau de l'élaboration du calendrier hippique ? 

Un rôle modeste. L'avis que l'on donne est toutefois utile, car nous veillons à ce que les courses respectent un certain nombre de principes, comme le fait que les courses online ne se disputent pas toute la nuit. Il y a toujours des ajustements à la marge sur , ce calendrier mais globalement il est stable. Il y a toutefois un point que nous allons scruter à l'avenir : la liste des courses internationales. Nous voudrions être bien sûr que les courses qui y figurent présentent des conditions d'intégrité réelles, car cela fait partie des interrogations que nous avons. Nous allons étudier cela avec le Ministère de l’Agriculture dans les prochains mois.

Les opérateurs hippiques sont-ils plutôt de bons élèves ou pas en matière de lutte contre l'addiction ? 

Ils partent d'assez loin, mais d'importants progrès ont été réalisés. Le problème qu'ils ont, c'est la recherche désespérée du nouveau client. Ils ont par exemple une stratégie basée sur la transmission et d'ouvrir les hippodromes en tant qu'activité ludique de plein air. Nous n'y sommes pas opposés, mais on n’a de cesse de répéter à la filière qu'il ne faut pas que ça se traduise par une offre de pari hippique à des mineurs. L'équilibre est assez difficile à trouver pour les courses, car la base de sa clientèle se réduit et est fragile.

en novembre 2024 l’anj avait interpellé le pmu propos de mesures à prendre sur le jeu excessif, qu'en est-il ? 

Le jeu hippique est un pari qui est tout de même assez addictif. Quand le taux moyen de joueurs problématiques est en général de 6 %, on est à 16-17 % pour le pari hippique contre 15-16 % pour le pari sportif. Une étude récente (ELPHI) est sortie et montre que notamment chez les jeunes, on a des taux de joueurs excessifs qui sont de l'ordre de 40-45 %. C’est encore une difficulté pour le secteur hippique avec un bassin de joueurs qui se réduit et qui se concentre autour des joueurs problématiques, ce que nous ne voulons absolument pas en tant que régulateur.

Certains opérateurs aimeraient que l'ANJ face preuve d’un peu plus souplesse dans sa gestion du secteur…

Nous essayons d'exercer un pilotage par objectifs mais certainement pas par une gestion quotidienne des opérateurs. Notre travail est de faire respecter la loi qui est prescriptive et à l'intérieur de celle-ci les opérateurs doivent être libres de choisir ce qu’ils veulent. On a lancé toute une série d’opérations en les consultant pour simplifier ce qu'on leur demande par exemple.

L'ouverture des casinos en ligne en France vous semble-t-elle inéluctable ? 2026 ? 

L'inéluctabilité est très liée à la spécificité française, à son atypisme par rapport à tous les autres marchés. Mais d'un autre côté, la France a aussi 200 casinos qui n'existent pas dans les autres pays. Ce qui est sûr, c'est que si une ouverture devait intervenir - ce sera un choix politique -, l'ampleur sera semblable à celle de 2010. Ce serait un segment extrêmement important qui serait ouvert, sachant qu'un certain nombre d'opérateurs se positionnent déjà, soit en demandant dès maintenant un agrément, soit en regardant le marché français, car ce serait une modification substantielle de celui-ci. Moi, je pense que le marché du jeu d'argent est un marché d'offres. On voit qu'il est très dynamique dans son ensemble, que le nombre de joueurs excessifs est en train d'augmenter et que par ailleurs, il y a une sorte de banalisation du jeu d'argent qui s'inscrit dans l'esprit des gens. Je suis frappé par le nombre de joueurs qui sont persuadés qu'ils vont améliorer leur quotidien grâce aux jeux d'argent. Il y a aussi les JONUM (Jeux à Objets Numériques Monétisables) qui arrivent avec la publication de décrets normalement en septembre. Le casino online, c'est le secteur le plus addictif. L'enjeu économique est une chose, mais celui de la santé publique est tout de même aussi majeur. Côté ANJ, on a sorti un drapeau rouge en indiquant que c'est une décision majeure de marché et que si France devait l'ouvrir aux casinos online, il faudrait qu’il y ait des restrictions importantes au nom de la santé publique, notamment chez les 18-25 ans.

Bio Express d'Isabelle Falque-Pierrotin

  • 65 ans 
  • Mariée, quatre enfants 
  • 5 soit le nombre d’années au mois de juin qu’Isabelle Falque-Pierrotin occupe le poste de Présidente de l'ANJ
  • 80 Soit le nombre de collaborateurs qui œuvrent désormais chez le régulateur
  • 5 Soit, le nombre d’opérateurs hippiques actifs sur le marché français : PMU, Zeturf, Genybet, Betclic et Unibet

annexe 3 : Le PMU s’enfonce dans une crise inédite : Lors de l’assemblée générale, le budget 2024 de la société hippique a été rejeté. Une première dans son histoire séculaire, sur fond de résultats en baisse et de prévisions moroses.( 10/04/2025 à 20h11 le Point, Béatrice PARRINO)

En tant que groupement d'intérêt économique, le PMU a pour mission de maintenir des comptes équilibrés, un impératif vital pour la redistribution des bénéfices. Ces derniers sont partagés entre ses deux associations fondatrices, la Société du trotteur français et France Galop, qui les réinjectent dans l'écosystème des courses hippiques : éleveurs, propriétaires, entraîneurs, et autres acteurs de la filière. Les résultats de l'année 2024 ont montré des signes de faiblesse. Les enjeux enregistrés ont été inférieurs de 4 % par rapport aux prévisions, et la contribution financière s'est limitée à 837 millions d'euros, en deçà des 851 millions espérés. Pourtant, ce n'est pas cette contre-performance qui a provoqué le rejet du budget.

Des perspectives moroses pour 2025

Opposée à l'approbation du budget, la Société du trotteur français a dénoncé une présentation du budget insatisfaisante, bien que validée par les commissaires aux comptes et le conseil d'administration du PMU. Selon ses représentants, le budget 2024 ne reflète pas fidèlement la réalité opérationnelle de la société. Parmi les points de discorde, la reprise de 19 millions d'euros de provisions et l'amortissement de certains coûts salariaux ont cristallisé les tensions. En vue de ce vote, la Société du trotteur français a frappé à la porte de la soixantaine de sociétés de courses, qui pèsent toutes ensemble moins de 5 % des voix, pour les convaincre de s'opposer également à l'approbation des comptes. Une trentaine d'entre elles a rejoint son camp, permettant ainsi de faire basculer le vote et de rejeter le budget. De son côté, France Galop, qui détient 46 % des droits de vote, a soutenu l'adoption du budget, mais sans succès.

Vers un changement à la tête du PMU ?

Un nouveau conseil d'administration doit être convoqué afin d'étudier les comptes, et d'accéder à la demande du Trotteur français et de ses alliés de présenter le budget différemment. Ce n'est qu'ensuite que le budget peut repasser au vote en assemblée générale. Cette étape, loin de résoudre les tensions, pourrait bien exacerber encore les divisions au sein même de la filière. Le mécontentement autour du budget 2024 s'inscrit dans un contexte déjà tendu, où les perspectives pour 2025 viennent noircir encore davantage le tableau. Les premières projections annoncent une baisse des enjeux comprise entre – 4 % et – 5 % par rapport aux prévisions, un signal alarmant pour une filière qui peine à retrouver son dynamisme depuis plusieurs années. Par ailleurs, les deux sociétés mères ont contacté un chasseur de têtes en vue, éventuellement, de nommer un nouveau président et un nouveau directeur général. Cette crise intervient alors que l'Inspection générale des finances a lancé une enquête approfondie sur la filière hippique. La première étape des conclusions de cette investigation est attendue pour la fin du mois d'avril. Certains observateurs redoutent déjà une intervention accrue de l'État, via le ministère de l'Agriculture et Bercy, qui exercent une tutelle sur le PMU.

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Annexe  4 : Jeux : L'ANJ met l'accent sur les difficultés du PMU dans son réseau physique :L'Autorité Nationale des Jeux (ANJ) vient de publier son rapport très intéressant et chiffré à propos de l'activité des jeux d'argent en 2024. .( paris turf, sylvain copier, 7/5/2025)

L'Autorité Nationale des Jeux présidée par Isabelle Falque-Pierrotin vient de publier le bilan annuel 2024 de l'activité du marché des jeux d'argent, que ce soit à propos des périmètres régulés en France dans le réseau physique (monopoles du PMU, de la FDJ et des casinos) ou sur internet. Le Produit Brut des Jeux (les mises moins les gains) affiche 14 milliards d’euros (dont 2,6 en ligne) et progresse de 4,7 % étant porté vers le haut par les paris sportifs et les jeux de tirage. Tous segments confondus, un Français sur deux s'adonne aux jeux d’argent en France, ce qui fait un sacré bassin de parieurs potentiels, sachant que 3,5 millions de personnes valident au moins un pari hippique chaque année. Selon l'ANJ, le bassin de parieurs hippiques a cru de 6 % en 2024 (3,5 M de joueurs). Au global sur internet, les paris hippiques progressent de 3,6 % en 2024 (1,56 milliard d’euros), en revanche, le PMU voit son “PBJ” reculer de 2,2 % à 1,7 milliard d'euros. “Contrairement au segment en ligne, les points de vente voient leur activité se dégrader à chaque trimestre de l'année 2024 comparé à l'année passée”, peut-on lire dans le rapport de l'ANJ.

Lire aussi :

Communiqué de l'ANJ à propos du PMU

PMU : une activité sous monopole en recul mais un bassin de joueurs en progression

L'activité du GIE PMU, qui enregistre 6,6Md€ de mises et 1,7Md€ de PBJ en 2024, affiche de son côté une baisse de 2% par rapport à 2024. Le PMU réalise toutefois un résultat net stable de 837M€ (contre 835M€ en 2023) qui permet de maintenir son financement à la filière hippique. Malgré une légère baisse de la part de marché du PMU (12% du PBJ du marché, supplanté pour la première fois par le pari sportif en ligne), le bassin de joueurs du PMU est en progression de 6 % en 2024 (3,5M de joueurs), retrouvant ainsi le niveau de 2019 avant la crise sanitaire.

Annexe 5 : Coup de théâtre au PMU : Emmanuelle Malecaze-Doublet démissionne = La société de paris hippiques s’enfonce dans la crise. Quelques semaines après une assemblée générale explosive, la directrice générale, en poste depuis 2022, jette l’éponge.(le point, Béatrice PARRINO, 13/05/2025

Emmanuelle Malecaze-Doublet dirige le PMU depuis 2022.    © Vincent

Emmanuelle Malecaze-Doublet, directrice générale du PMU, jette l'éponge. Au cœur d'une tempête interne depuis plusieurs comme nous l'avons relaté, elle a décidé de quitter la société de paris hippiques en septembre. L'annonce rendue publique par jou de galop tombe comme un couperet, sans étonner : la tension était devenue palpable, presque électrique, dans les étages de la société de paris hippiques.

Cette Toulousaine menue de 37 ans était en poste depuis 2022. Elle avait été recrutée quatre ans auparavant au poste de directrice financière. Issue du cabinet McKinsey, elle se décrivait auprès du Point comme « décomplexée, dotée d'une grande confiance en [elle], cash, sans ego, compétitrice, apprenant vite ». Des qualités qui lui avaient valu d'être adoubée par les administrateurs du PMU, dont l'État et les deux redoutables sociétés mères – la Société du trotteur français et France Galop – qui font la pluie et le beau temps du pilier des courses hippiques.

Cette démission d'Emmanuelle Malecaze-Doublet survient quelques semaines après  une assemblée générale explosive où le budget 2024 présenté par la direction a été rejeté par les actionnaires. Une situation inédite. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : des enjeux en baisse de 4 %, une contribution financière en deçà des attentes, 837 millions d'euros au lieu des 851 promis. Cette dernière donnée est d'une importance vitale pour l'ensemble de la filière. Les bénéfices du PMU sont en effet redistribués aux éleveurs, propriétaires, entraîneurs, et autres acteurs de la filière… via la Société du trotteur français et France Galop.

Cependant, ce n'est pas uniquement cette contre-performance qui avait motivé le rejet du budget 2024. Opposée à son approbation contrairement à France Galop, la Société du trotteur français a dénoncé une présentation jugée insatisfaisante, bien que validée par les commissaires aux comptes et la majorité du conseil d'administration du PMU. Selon les représentants du Trot, le budget 2024 ne reflétait pas fidèlement la réalité opérationnelle de la société.

D'après nos informations, des discussions confidentielles avaient pourtant eu lieu la veille du vote entre le président du PMU, Richard Viel, sa directrice générale, Emmanuelle Malecaze-Doublet, et le responsable du trot, Jean-Pierre Barjon, afin d'apaiser les tensions. Ces échanges, qui se sont déroulés au domicile de ce dernier, n'ont cependant pas abouti à un compromis. Un coup de bambou pour le duo Viel-Malecaze-Doublet.

L'État demande à l'Inspection des finances d'enquêter sur le PMU

Le contexte est particulièrement tendu entre les différents acteurs du milieu des courses hippiques depuis des mois. L'autre société-mère, France Galop, bien que partageant le constat de ses collègues trotteurs, joue une partition plus feutrée, moins offensive. Une sorte de jeu : le bon flic (France Galop) et le mauvais flic (la Société du trotteur français)…

Dans le plus grand secret, les deux structures qui occupent la majorité des sièges au conseil d'administration du PMU avaient rencontré un chasseur de têtes pour remanier les hautes sphères de la société de paris, mais France Galop avait finalement préféré se raviser, misant sur le départ volontaire de la DG, nous a confié un connaisseur. Et l'État dans tout cela ? Il a demandé à l'Inspection des finances d'enquêter sur le fonctionnement du PMU et sa drôle de gouvernance.

Le PMU est en manque de souffle depuis près de quinze ans. Tandis que la Française des Jeux a vu son volume d'enjeux collectés gagner 10 milliards depuis 2011, celui du pilier des paris hippiques stagne. Une déroute qui s'explique en partie par un manque d'investissements dans les paris sportifs en ligne.

Un conseil d'administration prévu en juin

L'avenir ? L'année 2025 s'annonce rude, plus encore que prévu. Ainsi, selon nos informations, le prévisionnel du résultat attendu devrait être réajusté à hauteur de 35 millions d'euros.

Depuis l'assemblée générale où la direction du PMU a été mise en minorité, aucun conseil d'administration n'a été convoqué. Le prochain devrait se tenir en juin. En attendant, les administrateurs, dont les représentants de l'État, devront commencer à réfléchir à l'après-Malecaze-Doublet. Et se mettre d'accord entre eux. Un sacré pari.

annexe 6 : Emmanuelle Malecaze-Doublet va quitter le PMU Nommée Directrice Générale du PMU en juillet 2022, Emmanuelle Malecaze-Doublet a décidé de quitter ses fonctions dès la fin de l'été. ( 13 mai 2025 paris turf .com, sylvain COPIER)

Mardi, avant que l'annonce de son départ ne laisse plus de place au doute, la rumeur s'était répandue assez rapidement. Plusieurs sources concordantes faisaient état du départ, imminent, d'Emmanuelle Malecaze-Doublet de son rôle de Directrice Générale du PMU. D'après nos informations, elle a décidé de saisir une opportunité professionnelle en endossant dès la rentrée prochaine (septembre 2025) le costume d'un autre poste de DG, celui de Galileo Global Éducation, une multinationale française spécialisée dans l'enseignement supérieur privé qui, comme le PMU, traverse une période compliquée. C'est un véritable coup de tonnerre en interne qui s'est apparenté à un branle-bas de combat en ce 13 mai, absolument personne, ni les équipes, ni le Président du Conseil d’Administration, Richard Viel, ni les responsables de la filière hippique, n'étaient visiblement au courant.

Contacté, l'actuel Président de l’opérateur historique n'a pas souhaité donner le moindre commentaire. Décidera-t-il (ou pas) de rester en poste sachant qu'il était très proche de la trentenaire pour assumer les responsabilités en tandem ? Également contactés, les Présidents des sociétés mères, Jean-Pierre Barjon (SETF) et Guillaume de Saint-Seine (France Galop) n'ont pas souhaité non plus réagir à chaud.

Exerçant au préalable au Cabinet McKinsey, Emmanuelle Malecaze-Doublet était entrée au service du PMU en 2018, occupant alors plusieurs postes à responsabilité (Directrice Financière puis Directrice Marketing) de l'entreprise avant d'être nommée, en juillet 2022, pour quatre ans, Directrice générale. Elle n'ira pas jusqu'au bout. Ces derniers mois, l'étau s'est considérablement resserré sur elle et la pression était très (trop ?) forte compte tenu des résultats du PMU. L'entreprise n'était pas parvenue à délivrer l'enveloppe des ressources escomptée à la filière pour 2024. Depuis, la situation s'est encore dégradée avec des jeux hippiques qui dévissent de 5 % depuis le début de l'année. Tandis que le PMU prédisait un résultat net de 845 millions à destination de la filière (compte tenu de l'énorme trou d’air de l’activité depuis le 1er janvier), il serait contraint de réviser sa copie aux alentours de 810 millions d'euros.

Assurément, ce départ inattendu de la première femme de l'histoire à avoir occupé un poste aussi stratégique, va rajouter de l'urgence dans l'urgence et le financeur principal de la filière hippique va désormais entrer dans une phase transitoire. Sera-t-elle assurée par un ou une collaborateur (trice) du PMU en attendant que le nom de son successeur soit connu, comme Emmanuelle Malecaze-Doublet l'avait fait - elle-même - lorsque Cyril Linette (en poste entre 2018 et 2021) avait été poussé vers la sortie en octobre ?Alors qu'une mission très importante de l'État sur la filière est en cours, ce départ est-il un signal sur ce que redoutent certains, à savoir la nomination d'un administrateur public aux commandes du PMU ? Les paris sont ouverts mais en l'occurrence, c'est tout sauf un jeu.

annexe 7 : Photo de la sémillante directrice du PMU publiée dans Province Courses du 14/5)

Le départ d'Emmanuelle Malecaze-Doublet ouvre une phase de transition au PMU " (14.05.2025 Province Courses

© ScoopDyga

Au lendemain du départ annoncé de sa directrice générale, - Emmanuelle Malecaze-Doublet -, à la fin de l’été prochain, le PMU entre dans une phase de transition. La dernière fois que cela s’est produit, c’était en octobre 2021 quand Cyril Linette avait été poussé vers la sortie, période à laquelle Emmanuelle Malecaze-Doublet avait d’ailleurs été nommée directrice générale adjointe par intérim avant de l’être définitivement l’été suivant par l'Assemblée Générale. Durant cette phase de transition, qui va donc commencer au mois de septembre, il revient au Conseil d’Administration du PMU et à ses administrateurs de nommer pour un intérim qui ne doit pas excéder plus d’un an le(la) nouveau(lle) directeur(trice) général(e). Le fonctionnement du GIE PMU ne prévoit pas en effet dans ce cas la tenue d’une Assemblée Générale. Celui ou celle qui sera alors nommé(e) peut être choisi(e) au sein de l’actuelle équipe de direction ou provenir des rangs mêmes des administrateurs. Avant l’expiration du délai maximal d’un an, les 66 membres de l'Assemblée Générale du PMU devront procéder à un vote des deux tiers afin de nommer celui ou

  • annexe 8 : "Crise au PMU : la guéguerre interne qui menace 40 000 emplois" Les conflits au sein du PMU mettent la filière hippique en danger. Le départ de la directrice générale, la réduction des allocations et l’audit commandé par l’État inquiètent le secteur.( 7 juin 2025 le parisien, Kevin ROMAIN
  • annexe 9 : "Rien ne va plus au PMU" (le Parisien , 7 juin 2025)
  • annexe IO: " le PMU prend un coup de vieux" ( le canard enchainé" n°5458, I8 juin 2025, page 2)

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annexe II : PMU. "C’est une blague ?" : en pleine crise institutionnelle, l’opérateur offre aux parieurs des cacahuètes pour mettre le Tiercé en avant (la dépêche, 23 juin 2025)

PMU lance une opération "Cacahuètes" pour mettre en avant le Tiercé. L’opération consiste à offrir à toute personne un paquet de cacahuètes à chaque pari validé et ce, du 20 juin au 13 juillet.

"C’est une blague ?" Les adeptes des paris hippiquessont mitigés face à la nouvelle opération marketing du PMU. Pour mettre en avant le Tiercé, l’opérateur offre à chaque pari valisé un paquet de cacahuètes, indique. le Parisien  . Avec ses "Cacahuètes", PMU vise à "créer du trafic et de la surprise tout en aiguisant la curiosité des néophytes", selon un communiqué de presse. L’opération commence dès ce vendredi 20 juin 2025 dans 8 000 points de vente partenaires PMU jusqu’au 13 juillet.

Dans les points de vente, l’offre des "Cacahuètes" suscite pour l’instant quelques incompréhensions : "dois-je en donner à mes joueurs du matin ? […] un parieur qui a vu les affichages m’a demandé cinq paquets, car il a joué cinq Tiercés. Je ne sais pas comment je vais gérer", déclare au Parisien le gérant d’un établissement concerné. Auprès des parieurs, le choix de la cacahuète ne serait pas anodin : "on pense tout de suite à l’expression 'gagner des cacahuètes' soit presque rien." D’autres sondés moins ronchons estiment tout de même que "c’est mieux que rien». Cette opération s’inscrit dans un contexte de crise multisectorielle du PMU. Entre tensions internes et baisses structurelles des mises, la filière hippique cravache pour se doter d’une refondation stratégique afin de redresser la situation.

annexe 12 : Participer à l’évaluation scientifique de l’algorithme ANJ ( anj actualités 7/7/2025) : L’ANJ recherche actuellement des joueurs de jeux d’argent et de hasard en ligne pour participer à une évaluation inédite afin de prévenir les risques d’addiction. Pour participer à cette évaluation c’est très rapide….cliquer ici pour participer

1° page = Enquête de l’ANJ pour mieux prévenir le jeu excessif  ON VOUS EXPLIQUE…L’Autorité Nationale des Jeux (ANJ), qui régule les jeux d'argent et de hasard a mandaté l'institut CSA pour faire passer un questionnaire aux joueurs. Il s’agit d’un court questionnaire qui servira à valider la fiabilité d’un nouvel outil d’identification des joueurs dont la pratique de jeu est excessive via un algorithme que l’ANJ souhaite mettre à disposition des différents opérateurs de jeux*, afin qu’ils puissent, s’ils souhaitent l’utiliser, mieux identifier les joueurs dont la pratique de jeu est excessive pour leur proposer un accompagnement adapté. (...)


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Vos réactions à cet article

titidecannes | 18/07/2025 15:51


je ne suis pas concerné et ne joue pas au PMU  ni au loto , mon jeu favori est la roulette Anglaise traditionnelle.


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