Isidore Partouche débarque d’Algérie en 1962, à 30 ans. Le hasard le pousse dans la région, au Touquet, où il reprend une piste de karting : « Cinq francs les cinq minutes. Je me suis dit qu’en quinze jours l’affaire serait remboursée. Le hic, c’est qu’il a plu tout l’été. » Onze ans plus tard, ce fils de cordonnier, ancien radioélectricien, rachète au franc symbolique, avec ses frères et soeurs, son premier casino, celui de Saint-Amand-les-Eaux. C’est le début de la dynastie Partouche.
En 1976, il reprend le site de jeux du Touquet puis crée un autre casino à Calais. Dans la région, il en ouvrira deux autres : à Boulogne-sur-Mer et Berck-sur-Mer. Le groupe gagne rapidement toute la France : Forges-les-Eaux, Vichy, Juan-les-Pins, Grasse... Puis s’étend au-delà des frontières (à Knokke-le-Zoute en Belgique, Agadir au Maroc...).
Pour ses 25 ans, le groupe Partouche inaugure le Pasino de Djerba. Le premier du genre : un complexe avec casino bien sûr, mais aussi des restaurants, une salle polyvalente... À l’image du Pasino de Saint-Amand-les-Eaux transformé en 2003.
En prenant le contrôle de la Compagnie européenne de casinos, le groupe a confirmé son titre de leader français : il gère aujourd’hui 52 casinos dont 47 établissements en France, 5 526 machines à sous...
(source : lavoixdunord.fr)